Les brèves de  Les NEWS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Table actualités Brèves de la presse électronique coréenne et européenne (6)

 

°

¤ RCI change de nom et inaugure le service en langue vietnamienne

Radio Corée Internationale change son nom le 3 mars 2005.

Elle s’appellera désormais «KBS World Radio». Avec sa nouvelle appellation, elle inaugure aussi un nouveau service en langue vietnamienne. http://world.kbs.co.kr

¤ Chronique Asie de RFI : Nucléaire nord-coréen : les pressions chinoises

Le ministre chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing croit que la Chine peut faire plier la Corée du Nord, qui vient de se retirer des pourparlers multilatéraux sur son programme nucléaire militaire. Le ministre propose de «faire évoluer la situation pour que les pourparlers puissent reprendre au plus vite.» Le gouvernement chinois rappelle ainsi que la paix dans la péninsule coréenne ne saurait se faire sans lui.

Pékin dispose de nombreux atouts pour jouer le rôle de médiateur : la Chine entretient des relations permanentes et un dialogue politique de haut niveau avec le régime de Kim Jong Il. Elle héberge environ 200 000 réfugiés nord-coréens autour de la frontière qui sépare les deux pays. Depuis la fin des années 90, le gouvernement chinois apporte à Pyongyang une aide économique et alimentaire indispensable, compte tenu de la faillite de l'économie nord-coréenne.

Après l'échec d'une première rencontre trilatérale réunissant les Etats-Unis, la Chine et la Corée du Nord, le gouvernement chinois est engagé dans une médiation internationale sans précédent. La plus importante sans doute depuis son entrée à l'Onu. Un ballet diplomatique entre les deux capitales, des pressions, quelques menaces aussi ont fini par venir à bout des réticences nord-coréennes : des pourparlers à six se sont ouverts dans la capitale chinoise en avril 2003. Aux trois participants de la rencontre trilatérale sont venus s'ajouter le Japon, la Corée du Sud et la Russie. Au bout de trois séances, ces pourparlers ont échoué car la Corée du Nord n'a pas voulu accepter l'exigence américaine d'un démantèlement «total, vérifiable et sous contrôle de l'AIEA» de ses armes de destruction massive.

Mais aujourd'hui la Chine n'est plus aussi à l'aise pour jouer les médiateurs. Depuis l'échec des pourparlers, l'année dernière, un courant très critique à l'égard de l'engagement du gouvernement dans le dossier nord-coréen a fait son apparition. En septembre 2004, la revue pékinoise Stratégie et Management a publié un article exigeant «un réexamen de ce dossier». L'auteur de l'article, l'économiste Wang Zhongwen, mettait l'accent sur «l'humiliation de la diplomatie chinoise après l'échec des pourparlers à six.» Les dirigeants chinois eux mêmes se sont montrés exaspérés, à plusieurs reprises, par l'archaïsme et l'imprévisibilité du régime de Kim Jong Il. Reste que les dirigeants chinois sont condamnés à poursuivre leurs efforts diplomatiques. Car renforcer la stabilité de la péninsule coréenne est vital pour la stabilité de la Chine elle même. Any Bourrier ©RFI. 14 février.

¤ Chronique Asie : Le tsunami, les pirates et le terrorisme

Dans le Sud-est asiatique, aucun acte de piraterie n'a été répertorié depuis le tsunami. Cela s' explique par la forte présence de navires militaires dans la région en raison de l'opération humanitaire en cours ainsi que par l'arrêt du commerce entre les pays frappés par le séisme. Mais, dès que les estuaires côtiers, les mangroves et les baies retrouveront leur aspect habituel, les pirates, qui ont l'habitude de se cacher dans les criques de la pointe nord de Sumatra, devraient reprendre leurs activités.

Le détroit de Malacca, un passage étroit entre l'île indonésienne de Sumatra, d'un côté, la péninsule malaisienne et Singapour de l'autre, constitue l'une des voies de navigation les plus fréquentées du monde. 50 000 navires y passent chaque année. Ce détroit est aussi une voie de ravitaillement vitale pour le Japon, la Chine et les autres économies de l'Asie du nord-est. Le plus célèbre détroit du Sud-est asiatique est le lieu de transit d'un tiers du commerce mondial sur ses 800 km de long.

Les pirates ne sont pas les seuls à évoluer dans ces eaux troubles. Selon les services de renseignement indonésiens, les fondamentalistes de l'organisation Jemaah Islamiyah chercheraient eux aussi à déstabiliser le détroit de Malacca et à lancer des attaques contre les pétroliers. La Jemaah Islamyiah est soupçonnée d'être le relais d'Al Qaïda dans la région. Or, des vidéos retrouvés en Afghanistan après l'intervention américaine ont prouvé que le réseau terroriste d'Oussama Ben Laden y avait filmé des patrouilleurs malaisiens. Cette découverte a provoqué la crainte d'un attentat aussi violent que celui de New York. Selon les américains, les terroristes envisageraient d'utiliser un supertanker comme bombe géante contre un port stratégique. Ils auraient également planifié des attaques contre des navires de guerre américains.

Après la découverte des vidéos d'Al Qaïda, les patrouilles ont été doublées et les Etats-Unis ont offert leur aide pour sécuriser le détroit. Le cauchemar de Washington est qu' un supertanker soit détourné et coulé, perturbant gravement le ravitaillement en pétrole des pays de l'Extrême Orient. Les petits bateaux suicides représentent eux aussi un grand danger. Ce type d'attaque peut surgir de centaines de cachettes potentielles le long des côtes couvertes de jungle de Sumatra.

Inquiets, les pays riverains ont signé en 2004 un accord pour créer des patrouilles conjointes afin d'assurer la sécurité du détroit contre pirates et terroristes. Mais pour le Bureau maritime international les eaux de Malacca, qui relient l'Océan Indien à la mer de Chine méridionale, restent toujours «les plus dangereuses du monde».

Any Bourrier ©RFI. 10 février.

¤ Pyongyang annonce la suspension de sa participation aux pourparlers à six 2005-02-10 KBS/RKI

La Corée du Nord a annoncé suspendre sine die sa participation aux pourparlers à six sur son programme nucléaire. Elle a fait cette annonce aujourd’hui dans un communiqué du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères. Le communiqué précise que les Etats-Unis renforcent leur politique d’étouffer la Corée du Nord et que rien ne justifie sa participation aux négociations. Il annonce ainsi la suspension de Pyongyang aux pourparlers jusqu’à ce qu’un nouveau climat soit créé pour s’attendre à des résultats des discussions.

Concernant la politique américaine de l’étouffer, la Corée du Nord a cité le discours de George Bush sur l’état de l’Union. Il a cité aussi ce qu’avait dit Condoleezza Rice lors d’une audition au Sénat sur sa nomination comme secrétaire d’Etat. Elle avait dénoncé «les postes avancés de la tyrannie» dont elle a inclu la Corée du Nord.

Dans le même communiqué, Pyongyang a fait savoir aussi qu’elle s’était dotée d’armes atomiques de sa propre fabrication pour contrer les efforts américains visant à l’isoler.

«Nous avions déjà agi de manière déterminée en nous retirant du Traité de non-prolifération nucléaire et en fabriquant des armes atomiques d’autodéfense en réaction à la politique de l’administration Bush qui ne cache plus sa volonté d’isoler la Corée du Nord,» a-t-elle déclaré.

Séoul discute d’urgence des mesures à prendre 2005-02-10 20:05:31 KBS/RKI. Le gouvernement sud-coréen a immédiatement convoqué d’urgence le comité permanent du conseil de la sécurité nationale pour discuter des mesures à prendre. Pour Séoul, la fabrication des armes nucléaires par la Corée du Nord est inacceptable. Pyongyang doit revenir rapidement à la table des négociations.

Le gouvernement juge cependant que la déclaration d’aujourd’hui est différente de celles d’autrefois. Car, le régime de Kim Jong-il a fait cette déclaration officiellement et ouvertement à la communauté internationale.

Réaction de Tokyo. Le Premier ministre Junichiro Koizumi a annoncé qu’il poursuivrait cependant des efforts pour faire revenir Pyongyang aux négociations à six.

¤ Le Japon serre les rangs face à la Corée dans les écrans plats

La guerre des prix dans les écrans plats contraint le pionnier Fujitsu à jeter l'éponge et à céder ses activités LCD à Sharp et plasma et Hitachi. Ce dernier en profitant pour renforcer ses liens avec Matsushita. Le tout pour contrer les ambitions des sud-coréens LG et Samsung.

Les écrans plats ont beau ne représenter que 6% des téléviseurs vendus dans le monde, ils sont l'enjeu d'une des plus furieuses batailles en cours dans l'industrie électronique. Et ce n'est pas Fujitsu qui dira le contraire. Le groupe japonais va en effet céder son activité d'écrans plats à cristaux liquides (LCD) à son compatriote Sharp et laisser le contrôle de son activité écrans plasma à son autre compatriote Hitachi, ce dernier montant de 50 à 81 % dans leur coentreprise spécialisée dans cette technologie. Fujitsu a pourtant été le premier au monde, en 1995, à construire un téléviseur offrant un grand écran plasma. La sortie du marché de ce pionnier constitue une nouvelle illustration de la concurrence intense qui s'y livre. Or si la demande est vive – avec par exemple un doublement sur un an des ventes mondiales de télés LCD au troisième trimestre 2004 – elle s'est avérée moins forte que prévue par les constructeurs. Conséquence : les prix ont chuté et les marges ont été rognées, contraignant les fabricants à des révisions stratégiques. Et ce alors que la course technologique ne s'arrête pas et oblige à construire ou à mettre les usines à niveau pour un coût très lourd.

Pour les Japonais, il s'agit en fait de continuer à exister face aux ambitions des puissants sud-coréens Samsung et LG, qui sont déjà devenus les premiers fabricants mondiaux d'écrans plats en tant que pièces détachées. Or Samsung a annoncé cette année son intension de consacrer près du sixième de son chiffre d'affaires à l'investissement productif. Soit quelque 7,6 milliards d'euros. C'est ainsi que Sharp, n°1 mondial des télévisions à écrans LCD, a repris l'activité cristaux liquide de Fujitsu, essentiellement pour récupérer les brevets et se renforcer dans le domaine des moniteurs pour PC. C'est également explicitement sous la pression sud-coréenne que Hitachi et Matsushita viennent d'annoncer une alliance dans le domaine des écrans plasma. Une coopération globale impliquant la conception, la fabrication et la distribution et qui doit leur permettre de standardiser des composants et des process afin de réduire les coûts. D'après une étude publiée en janvier par le cabinet DisplaySearch, Matsushita, plus connu sous sa marque Panasonic, était au troisième trimestre 2004 le premier vendeur au monde de télés à écrans plasma (20%). Quant à Sony, classé n°2 (avec 13%) pour ce type d'appareil, il ne reste pas non plus à l'écart de ces grandes manoeuvres. Des rumeurs affirment qu'il pourrait se mettre en retrait de cette technologie, pour laquelle il est obligé d'acheter des « dalles » à des fournisseurs extérieurs. La firme se concentrerait sur les retroprojecteurs et les télés LCD. De fait, si Sony a démenti une sortie pure et simple du marché, il a annoncé le mois dernier le rachat de la filiale japonaise d'écrans LCD d'un groupe taiwanais.

Le quotidien de L'Expansion 07/02/2005. Communication Chti'Corée dominico2002@wanadoo.fr

 

¤ Korea, France to enhance IT cooperation, Date December 08, 2004 -Korea Net

South Korea and France has agreed to expand cooperation between the two countries in the IT sector, the Ministry of Information said on Tuesday.

During a meeting between Information Minister Patrick Devedjian of France and Korean Information Minister Chin Dae-je, who was visiting France as a member of President Roh Moo-hyun's entourage, the ministers agreed to hold an IT cooperation committee meeting between the two countries as soon as possible.

This IT cooperation committee meeting will strive to form working-level committees in five areas: digital TV, policies to regulate telecommunication services and broadband, e-Society and e-Government services.

Chin outlined the current status of Korea's mobile communication and high-speed Internet and e-government services. He also pledged to actively seek joint research projects among research institutes and private companies of the two countries, dispatch Korean Internet cooperative corps to France and participate IT exhibitions.

Additionally the president of the Electronics and Telecommunications Research Institute, Yim Chu-hwan, and Gilles Kahn, president of a French national institute for research in computer science and control called INRIA, signed a memorandum of understanding on joint research and cooperation in online three-dimensional game technology on Monday.

 

¤  Cinq inspecteurs de l'AIEA vont se rendre en Corée du Sud en début de semaine prochaine

Les expériences nucléaires en Corée du Sud. Cinq inspecteurs de l'AIEA, l'Agence International de l'Energie Atomique vont se rendre en Corée du Sud à partir de dimanche prochain. Ils resteront jusqu'au 26 septembre. Ces délégués doivent inspecter les sites où ont été conduites les expérimentations nucléaires en 1982 et en 2000.

Cette visite de l'AIEA fait suite à une autre visite au début du mois. Séoul avait dû alors reconnaître avoir produit, en petite quantité, du plutonium et de l'uranium enrichi.

Cette inspection est motivée par les doutes que l'Agence onusienne continue d'avoir sur les expériences sud-coréennes. On soupçonne Séoul de n'avoir pas tout dit.

Au début de la semaine, le président de l'AIEA Mohammed Elbaradei avait révélé que la Corée du Sud avait produit 150 kilos d'uranium métal, ce qui n'était pas connu jusqu'à présent.

Aujourd'hui, le chef du centre national de recherche nucléaire s'est exprimé sur cette question. Il a précisé que l'uranium sous forme de métal ne pouvait être utilisé dans la fabrication d'armes nucléaires.

L'uranium produit par la Corée du Sud devait être utilisé comme combustible pour le réacteur nucléaire Wolsong au sud-ouest du pays.

45% des ressources énergétiques du pays proviennent de l'énergie nucléaire.

Toutefois, sur les 150 kilos de métal produits, 3,4 kilos ont servi à la fabrication d'uranium enrichi. 12,5 kilos auraient été utilisés pour fabriquer des conteneurs de protection contre la radioactivité.

Les 134 kilos restants sont stockés à l'Institut Coréen de recherche atomique. Il se trouve à Deajon à 164 kilomètre au sud de Séoul.

 

¤ Kim Ki-Duk remporte le Lion d’argent du meilleur réalisateur à Venise

A Venise, Kim Ki-Duk a remporté le prix du meilleur réalisateur pour son film «Bin jip», une narration poétique sur l’amour et la solitude. Ce «Lion d’argent » d’honneur est l’équivalent du troisième prix à la 61ème édition de la Mostra de Venise qui s’est clôturée hier. Le Lion d’or a été attribué au directeur britannique Mike Leigh pour « Vera Drake » et le Grand Prix du jury quant à lui à l’Espagnol Alejandro Amenabar pour «Mar Adentro».

La récompense du réalisateur sud-coréen à Venise survient après qu’il ait reçu le même prix à Berlin en février dernier avec «La Samaritaine». C’est aussi son deuxième prix ce mois-ci puisqu’il a reçu mercredi par le Grand Prix au deuxième festival du film de Valdivostok avec «Printemps, été, automne, hiver et printemps».

En 2002, le cinéaste sud-coréen Lee Chang-dong avait obtenu le prix du meilleur réalisateur à Venise pour son film «Oasis» alors qu’un autre directeur Im Kwon-taek avait été honoré par le même prix à Cannes cette même année-là. KBS/RKI 12 septembre

  ¤ Pour Pyongyang, l’explosion de grande puissance est due à la construction d’un barrage - KBS/RKI 13 septembre

La Corée du Nord s’est donc finalement exprimée sur l’explosion de grande puissance intervenue au nord de son territoire jeudi dernier. Pyongyang a affirmé que cette déflagration était due à l’arasement d’une montagne pour construire un barrage hydroélectrique.

Cette information a été rapportée par la BBC sur son site Internet aujourd’hui. La chaîne britannique cite le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Paek Nam-Sun. Ce dernier répondait à une demande d’explication du secrétaire d’Etat britannique des Affaires étrangères, en visite dans le pays communiste. Bill Rammell a demandé que Pyongyang autorise des diplomates étrangers à se rendre sur place afin de confirmer les faits.

Cette explosion a été révélée dimanche par l’agence de presse sud-coréenne, Yonhap. Elle s’est produite jeudi dernier, le jour du 56ième anniversaire de la fondation de la Corée du Nord. Elle a eu lieu dans le secteur de Kimhyungjik à une dizaine de kilomètres de la frontière chinoise.

Les dégâts et le cratère provoqué ont été suffisamment importants pour être repérés par des satellites. Un nuage de 3,5 à 4 kilomètres de diamètre se serait formé.

 L’annonce de cet événement avait alimenté les rumeurs sur un possible essai d’arme nucléaire. La Corée du Sud et les Etats-Unis avaient cependant dès hier écartés cette hypothèse.

A Séoul, le ministère de la Réunification était en train cet après-midi de confirmer l’information de la BBC.

 

¤ Explosion la semaine dernière au nord de la Corée du Nord - KBS/RKI 12 septembre

On l’a appris ce matin, la Corée du Nord a été sécouée jeudi dernier par une forte explosion. La déflagration a eu lieu dans le comté de Kimhyungjik, voisin de la frontière chinoise. Un immense nuage de 3 à 4 km a été décelé par des satélites. Cette explosion serait plus forte que celle survenue le 22 avril dans la gare de Ryongchon dans le nord ouest du pays. Elle avait fait 150 morts et 1 300 blessés.

La Corée du Nord n’a pas confirmé l’explosion de la semaine dernière. Elle a été révélée ce matin par des sources diplomatiques à Pékin et à Séoul.

Reste à savoir quelle est la nature exacte de cette explosion. Les Etats-Unis n’excluent pas pour le moment qu’elle soit liée à un test nucléaire. La déflagration a eu lieu non loin d’une base de missiles. Cependant, des responsables américains soulignent n’avoir pas décelé les signes indicateurs classiques d’une préparation d’essai nucléaire, comme la présence de câbles utilisés pour mesurer l’explosion. La Corée du Nord avait récemment affirmé avoir retraité 8 000 barres de combustibles nucléaires, ce qui lui permettrait de fabriquer six bombes atomiques en plus des deux que les Américains lui soupçonnent déjà de détenir.

A Séoul, on ne croit pas à l’hypothèse du test nucléaire. Le ministre de la Réunification, Chong Dong-young a fait une conférence de presse ce matin. Il a expliqué qu’il y avait « peu de chance » qu’un tel événement se soit produit. Le ministre sud-coréen a utilisé plusieurs arguments pour étayer son hypothèse. L’explosion a eu lieu à 10 kilomètre de la frontière chinoise et le régime de Pyongyang n’aurait pas pris le risque de se fâcher avec son seul allié. Il n’y a jamais eu de signes qui pouvaient faire penser qu’un essai nucléaire était en préparation dans la région. Aucune radioactivité n’a par ailleurs été décelée dans l’athmosphère. Enfin la déflagration a eu lieu dans une zone de montagne, peu propice à ce genre de test.

Reste deux hypothèses : il pourrait s’agir d’un accident. L’explosion se serait produite non loin d’une ligne de chemin de fer. On peut donc imaginer un scénario similaire à l’accident de Ryongchon où des wagons chargés de pétrôle et de gaz avaient explosé. Dernière possiblité, le désastre naturel. Il est en effet possible que le nuage de fumée ait été provoqué par un feu de forêt. Pyongyang reste muet pour le moment et n’a pas répondu aux appels de Washington. Cette explosion intervient en tout cas dans un contexte tendu à quelques semaine de la prochaine série de négociations à six sur la crise nucléaire nord-coréenne.

 

¤ RFI 17/06/2004 La longue marche du football en Asie:

L’explosion du professionnalisme au Japon, l’éveil de la Chine, le haut niveau de l’équipe sud-coréenne, le ballon rond accélère sa course en Asie. Dans la foulée de ces trois pays présents lors de la dernière Coupe du monde, les championnats nationaux de la Confédération asiatique se structurent, les compétitions se multiplient. Bref, le niveau s’élève. Pour le moment, en Asie, le football se situe encore loin derrière les continents forts qui sont l’Europe, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Mais le processus est déclenché. Symbole de cette volonté : la réussite de la Fédération de l’Asie du sud-est, regroupant 7 des 10 pays membres de l’Asean.

Même si ses représentants sont encore loin du top-niveau international et même si le professionnalisme y est peu développé, la Confédération asiatique est aujourd’hui un mastodonte du football mondial. Elle aligne plus de la moitié des pratiquants de la planète : une centaine de millions, dont environ 70 millions de licenciés.

Il n’est pas surprenant, dans ces conditions, que les asiatiques deviennent insomniaques à cause de l’Euro 2004. Et que les passions se déchaînent. A la fin de la première série de matches, de nombreux problèmes conjugaux et professionnels avaient été dénombrés en Thaïlande, à Singapour et au Vietnam. Les femmes d’Asie comprennent mal l’enthousiasme de leurs conjoints et les patrons s’inquiètent de l’état de fraîcheur de leurs employés. Certains arrivent au bureau les yeux cernés et ne restent réveillés qu’à grand renfort de café. A Singapour, des entreprises ont même demandé aux médecins de faire attention aux patients qui font semblant d’être malades pour ne pas travailler. Au Vietnam, devant le nombre croissant d’employés qui arrivaient en retard au travail, le gouvernement a décidé de rediffuser sur la télévision publique les meilleures actions des matches à six heures du matin.

Les parieurs vivent eux aussi la même passion. En Thaïlande, où les paris sont pourtant illégaux, on mise des sommes astronomiques sur les équipes de France, des Pays-Bas et d’Angleterre. Dans ce pays, le montant des sommes en jeu pourrait atteindre quelques centaines de millions d’euros. L’engouement est le même au Vietnam et au Cambodge.

En dépit d’un potentiel encore limité, d’une culture du jeu quasiment inexistante et des occasions de contact avec le très haut niveau assez rares, le football asiatique poursuit sa longue marche vers le succès, à pas de géant.. Any Bourrier ©RFI.

¤ Festival de Mime à Chuncheon KBS/RKI June 02, 2004

La ville de Chuncheon, dans la province de Kangwon, a organisé fin mai, pendant cinq jours, la seizième édition de son festival international consacré à la pantomime.

Désireux de créer une atmosphère propice à la compréhension de ce monde particulier et enchanteur qu’est le mime, les organisateurs de l’événement avaient opté pour l’isolement et choisi pour site d’accueil une île au milieu d’un lac.

Autre originalité, les festivaliers habitant à Séoul et se rendant à Chuncheon en train ont eu le privilège d’assister en avant-première, dans les wagons, à des représentations d’artistes invités à ce festival du langage universel, celui des corps.

AUDIO : http://rki.kbs.co.kr/asx/program_audio/wkf040602.asx

¤ Football - Finalement, c'est NON: Bruno Metsu renonce à venir en Corée...

FIN DE L'ÉPISODE :

Après bien des espoirs et des tergiversations, Bruno METSU ne sera pas l'entraîneur de l'Équipe de Corée KBS/RKI 4 juin.

Bruno Metsu ne viendra pas en Corée pour diriger l’équipe nationale de football. Une annonce faite aujourd’hui par l’Association coréenne de football. Celle-ci a proposé à l’ancien sélectionneur de l’équipe sénégalaise un salaire annuel équivalent de celui du prédécesseur du Portugais Humberto Coelho. Le Néerlandais Guss Hiddink avait reçu 1 million de dollars. Pourtant, le Français réclamait le double...

HISTORIQUE :

23 MAI : Un entraineur français à la tête de l'équipe de football coréenne ?

Metsu to Lead Korea in Post- Coelho Era

UAE Al Ain coach Bruno Metsu (50) has been virtually selected to head Korean football's National Team A. A high ranking official from the Korean Football Association said Wednesday, "International bureau head Ga Sham-hyeon, who left the country Tuesday, had negotiated a basic contract with Metsu before he left... All that's left to do is sign it, and that, too, will be completed this week."

The official said that as the new technical committee has placed Metsu at the top of its list of candidates for the coaching spot, the finalization of the contract was only a matter of time.

Korean football, which met with crisis when coach Humberto Coelho resigned April 19, will see Metsu's appointment as a turning point. Metsu's contract is known to be a two-year deal for US$1 million (W1.2 billion) each year.

In fact, it has been predicted for some time that Metsu would seize command of the Korean team.

Joining the ranks of the great coaches by guiding Senegal to the quarterfinals of the 2002 Korea-Japan World Cup, Metsu lead UAE club Al Ain to victory in the 2003 Asian Champions League finals. As a blue-eyed foreigner who created legends in not just one but two countries he knew nothing about, there could be no question as to his leadership skills. Moreover, his knowledge of Korea's situation surprised even KFA's technical committee.

After Coelho left Korea April 20, Metsu consistently topped opinion polls taken on who should take command of the Korean team in the post-Coelho era. That's how deeply Metsu's charisma has impacted Korean fans. Moreover, with the 2006 World Cup scheduled to open in Germany, the France-born Metsu might be quite knowledgeable as far as European soccer conditions are concerned.

Meanwhile, the official said, "Metsu will come to Korea next month and begin his full-scale orientation of Korea football."

(Communication "Chti' Corée" , Domitille DELAPORTE)

1er JUIN : Bruno Metsu n'a pas dit oui aux diables rouges

La Corée veut toujours Bruno Metsu pour remplacer Humberto Coeho à la tête de son équipe nationale de football. Mais l'entraîneur français ne semble pas avoir pris sa décision. Bruno Metsu a annoncé qu'il resterait encore au club d'Al Ain aux Emirats Arabes Unis. Annone faite hier dans une interview avec un journal du Proche-Orient. " J'irai nulle part ", a-t-il déclaré. On a appris qu'un club du Qatar souhaitait aussi le recruter.

Mais la priorité de l'Association coréenne de football va toujours à cet ancien sélectionneur de l'équipe sénégalaise. Il l'avait conduite en quart de finale de la Coupe du Monde 2002. KBS/RKI 1er Juin 2004

¤ La Corée a l'honneur de Cannes 2004

Le Grand prix du jury du 57ème festival de Cannes a été attribué samedi au film " Old boy ", un thriller-manga très violent de Park Chan-wook. "Avec le développement du DVD et d'autres médias, on ne voit pas un film qu'une fois et on peut découvrir de nouveaux éléments en le revoyant; j'ai essayé de faire ce long métrage en conséquence", a dit le réalisateur de 41 ans. Park Chan-wook est le deuxième cinéaste sud-coréen à avoir reçu une ovation au festival.

Son homologue Lim Kwon-taek ayant remporté en 2002 le prix du meilleur réalisateur avec "Ivre de femmes et de peinture".

La Palme d'or a été reçu par l'Américain Michael Moore pour son documentaire anti-Bush " Fahrenheit 9/11 ". Le prix de la mise en scène revient au Français Tony Gatlif pour " Exils ". Le prix d'interprétation féminine a été remis à Maggie Cheung qui joue dans le film d'Olivier Assayas "Clean ". Le prix d'interprétation masculine quant à lui, à Yagira Yuya, dans " Nobody Knows " du Japonais Koreeda Hirokazu. Enfin, le prix du Jury récompense " Tropical malady ", premier film thaïlandais à avoir jamais été en compétition à Cannes.

Avec quatre trophées, le continent asiatique a été particulièrement honoré par le 57e Festival de Cannes. KBS/RKI 22 mai 2004.

¤ La Chine a expulsé 8 000 nord-Coréens en 2003

La Chine a expulsé en 2003 environ 8 000 ressortissants nord-coréens. C’est ce qu’a révélé la commission américaine pour les réfugiés. C’est sa responsable pour l’Asie qui en a fait état aujourd’hui dans une interview avec la Radio Free Asia. Veronica Martin a précisé que l’année dernière, la majorité de ces expulsés étaient détenus un à deux mois dans des camps de travail forcé. Selon elle, à l’heure actuelle, au moins 100 000 ressortissants nord-coréens vivent cachés dans l’Empire du Milieu. Pékin interdit au HCR des Nations-Unies de les contacter. KBS/RKI 25/5/2004

¤ 1 137 personnes seront libérées à l’occasion de l’anniversaire de Bouddha

Demain, le 26 mai, ce sera le 2548ème anniversaire de Bouddha. Cette nativité est célébrée par différentes manifestations et traditionnels défilés de lanternes. C’est aussi l’occasion pour le gouvernement de suivre les enseignements de Bouddha Sakyamuni. Il accordera une amnistie spéciale à 352 personnes.

Parmi les bénéficiaires de cette mesure, il y aura 6 personnes condamnées pour être impliquées dans l’affaire de transfert d’argent occulte à Pyongyang en 2000. L’ancien directeur des services de renseignements Lim Dong-won et le secrétaire présidentiel à l’économie Lee Ki-ho et les quatre autres avaient été mis en accusation pour avoir versé des pots de vins à Kim Jong-il afin de le faire venir à la table des négociations.

Autre mesure de clémence. Celle de libération de prisonniers âgés et jugés exemplaires. Un total de 1 137 personnes seront remises en liberté. KBS/RKI 25/5/2004

¤ Catastrophe de Ryongchon:

Scandaleuses conditions mises par le régime stalinien du Nord à l'aide internationale!

La catastrophe de Ryongchon n’a pas seulement mis en évidence la vétusté des voies de communication en Corée du nord ; elle n’a pas seulement rappelé qu’est sans cesse bafoué le droit à l’information de la population nord-coréenne, la dernière au monde à apprendre la nouvelle de l’accident – et de quelle manière !

La presse du parti n’a-t-elle pas exalté les mères qui, plutôt que d’aider d’abord leurs enfants, ont cherché à sauver les portraits du Grand Leader et de son père ?

La catastrophe de Ryongchon n’a pas non plus seulement dévoilé l’état de délabrement de son système hospitalier, manquant de tout et notamment d’analgésiques. Elle a aussi apporté une nouvelle preuve du caractère criminel du régime de Pyongyang. Des centaines d’enfants ont souffert atrocement faute d’autorisation accordée aux camions qui de Corée du Sud, voulaient apporter de l’aide aux victimes. Il a fallu plus d’un jour et demi par bateau jusqu’à Nampo, seule voie permise par les autorités nord-coréennes puis cinq heures de route, au lieu des 8 à 10 heures nécessaires par la voie terrestre.

La communauté internationale a été placée par la Corée du Nord devant un défi odieux : ou céder aux conditions criminelles posées par le régime nord-coréen ou renoncer à aider les victimes.

Jamais Etat n’a fait aussi obstacle à l’aide aux victimes d’une catastrophe. Et en conséquence, à nos yeux, jamais l’ingérence humanitaire par-dessus la souveraineté des Etats n’a été aussi justifiée. Qui pourra se fier à l’ONU ou à ses Etats membres pour que soient défendu les droits humains les plus incontestables s’ils continuent à céder ainsi à un régime paranoïaque et cruel et s’ils ne lui imposent pas, d’une manière ou d’une autre, que leur aide, alimentaire ou médicale, aille le plus rapidement possible aux victimes ?

Une fois de plus, l’absence de transparence quant à la destination et à l’usage de l’aide massivement apportée grâce à la générosité des habitants de la Corée du Sud, est totale

Des ONG respectées comme Action contre la faim ou Médecins sans frontières, ont dû, il y a quelques années, renoncer à leur mission humanitaire car elles ne pouvaient s’assurer que l’aide qu’elles apportaient allaient à ceux qui en avaient le plus besoin.

Aujourd’hui, à Ryongchon et dans ses environs, qu’est-ce qui profitera aux malheureux enfants devenus sourds et aveugles et qu’est-ce qui profitera aux cadres d’un régime inhumain ? Nul ne le sait.

Dans la liste des produits demandés par les autorités nord-coréennes après la catastrophe figuraient 50 postes de télévision en couleurs...

Pierre Rigoulot et André Sénik - Membres du Comité d’aide à la population nord-coréenne

LIBÉRATION, 5 mai 2004

 

¤ Terrible catastrophe ferroviaire en Corée du Nord 22 avril - Spécial info KBS/RKI :

54 morts et plus de 1 500 blessés dans une collision entre deux trains en Corée du Nord

Près de 54 personnes auraient été tuées, 1500 autres auraient été blessées dans une explosion hier dans la gare de Yongchon en Corée du Nord, une ville située à 50 km de la frontière chinoise. L'explosion aurait eu lieu vers 13 heures et serait due à la collision entre deux trains. L'un transportait du gaz liquéfié, l'autre de l'essence. Selon toute vraisemblance, il s'agit d'un accident mais toutes ses informations sont difficilement vérifiables. Le régime de Pyongyang a coupé toutes les lignes téléphoniques internationales avec la région de Yongchon, pour imposer un blocus sur l'information.

Selon des sources chinoises citées par l'agence de presse Yonhap, les morts et les blessés se comptaient par milliers, sans donner d'estimation plus précise. La gare aurait été entièrement détruite par la puissance de la déflagration. Tout le secteur ressemblerait à une zone qui aurait subi un bombardement massif.

Or, la ville de Yongchon est densément peuplée, elle compte plus de 100000 habitants. L'état d'urgence aurait été proclamé dans cette région.

L'explosion est survenue neuf heures après le passage par la gare de Yongchon du numéro un nord-coréen. Kim Jong-il revenait d'une visite de trois jours en Chine à bord de son train spécial.

24 avril Explosion de Yongchon : 150 morts et un millier de blessés

Explosion de Yongchon en Corée du Nord. Difficile de faire un bilan exact du nombre de victimes. Plusieurs sources parlent de 150 morts et de milliers de blessés. Hier les médias sud-coréens avaient avancé le nombre de 3000 morts et blessés. Il faudra certainement plusieurs jours avant de connaître l'ampleur de cette catastrophe. De nombreuses personnes seraient toujours coincées sous les décombres. Les dégâts matériels sont eux aussi considérables dans cette ville industrielle de 130000 habitants située à une cinquantaine de kilomètre de la frontière chinoise. La gare de Yongchon aurait été entièrement rasée. Selon l'agence de presse Chine Nouvelle, 1850 logements auraient été entièrement détruits. 6350 seraient endommagés. Tous les bâtiments dans un rayon de 500 mètres dont une école, une caserne de la police et des immeubles d'habitation auraient été rasés par l'explosion.

C'est l'incertitude sur les causes de ce désastre. On avait d'abord évoqué la collision entre deux trains. L'un transportant de l'essence, l'autre du gaz liquéfié. Mais cette hypothèse est remise en question aujourd'hui. Un responsable du Programme Alimentaire Mondial basé à Pyongyang a avancé une autre explication. Il aurait eu un entretien avec un membre du ministère des Affaires étrangères nord-coréen. L'explosion serait en fait due au contact entre une ligne électrique et des wagons transportant de la dynamite. Une version à nouveau contredite par l'ambassade de Chine à Pyongyang qui évoque une fuite de nitrate d'ammonium, entrant notamment dans la composition d'explosif ou d'engrais.

En tout cas, la thèse de l'attentat est écartée par la plupart des observateurs. L'explosion est survenue neuf heures après le passage par le gare de Yongchon du train spécial du numéro 1 nord-coréen. Kim Joung-il revenait d'une visite de 3 jours en Chine. Le dirigeant communiste, grand paranoïaque ne prend en effet jamais l'avion dans ces déplacements à l'étranger.

Explosion de Yongchon : les secours s'organisent à la frontière chinoise

Nouveau bilan de l'explosion dans la gare nord-coréenne de Yongchon. Selon la Croix-Rouge à Pékin, 161 morts dont 76 enfants d'une école détruite par la catastrophe le 22 avril dernier. Ce bilan pourrait s'alourdir dans les jours qui viennent. Au total quelque 30 mille personnes ont été affectées par ce désastre, soit physiquement soit parce qu'elles sont sans abri.

Selon Pyongyang, la déflagration est due à une erreur humaine lors du déplacement d'un train chargé d'essence et de produits chimiques.

L'aide internationale s'organise. Selon l'agence de presse nord-coréenne KCNA, la Chine a envoyé hier sur le lieu du drame des produits de secours d'une valeur de 60 mille dollars. 1,2 million de dollars au total vont être donnés par Pékin.

La Russie a affrété un avion cargo. Il devait arriver à destination aujourd'hui. Il y avait à son bord des fournitures d'urgence dont des médicaments, des tentes, des couvertures et des vêtements. D'après l'agence russe Itar Tass, les opérations de secours au Nord vont se poursuivre dans les jours à venir.

De son côté, le Japon a décidé d'expédier sur place des médicaments et des équipements médicaux estimés à 100 mille dollars. Ils devraient arriver avant la fin de cette semaine.

27avril: Le Nord donne des précisions sur la catastrophe de Ryongchon

La Corée du Nord a fait état hier pour la première fois d'informations détaillées sur cette catastrophe qui a eu lieu jeudi dernier. Selon son agence officielle KCNA, l'explosion a fait environ 150 morts et 1300 blessés. Une enquête est en cours actuellement pour déterminer le nombre de personnes disparues. La Croix-Rouge à Pékin parle quant à elle de 161 morts.

L'agence nord-coréenne a précisé aussi qu'environ 8100 immeubles ou maisons avaient été endommagés, 1850 sont totalement détruits. Selon elle, les dégâts sont les plus importants dans un rayon de 1,5 km de la gare de Ryongchon. La Corée du Nord avait fait part de l'explosion samedi dernier, sans avoir donné autant de précisions.

L'ambassadeur nord-coréen adjoint à l'ONU a confirmé aujourd'hui l'information de la KCNA. Le diplomate nord-coréen a affirmé aussi que son ambassade ne discutait pas directement avec les Etats-Unis de l'aide humanitaire.

29avril: Les hôpitaux de Ryongchon accueillent leurs premiers blessés, une semaine après le drame

Les hôpitaux de Ryongchon ont commencé hier à soigner les blessés graves. C'est une information donnée par la Croix-Rouge internationale sur son site Internet. Selon cette organisation humanitaire, les hôpitaux de la ville n'ont pas pu traiter normalement les blessés, juste après l'explosion jeudi dernier. Environ 370 blessés graves ont alors dû être transportés jusqu'à Sinuiju à environ 15 km de Ryongchon.

30 avril: Un vol sud-coréen survole la côte ouest nord-coréenne pour la première fois depuis la division du pays

Explosion de Ryongchon en Corée du Nord. La seconde cargaison de secours sud-coréen est arrivée aujourd'hui à Pyongyang. Elle était cette fois-ci transportée par un avion. Le vol a emprunté la voie aérienne directe sur la côte ouest pour la première fois depuis que le pays est divisé. Il y avait des fournitures d'urgence, d'une valeur totale de 470 mille dollars.

D'autre part, l'agence de presse nord-coréenne KCNA a rapporté aujourd'hui qu'un bateau sud-coréen est arrivé hier au port de Nampo. Bateau chargé des nouilles instantanées, des couvertures et des bouteilles d'eau minérale pour une valeur de 1 million de dollars. Ces produits de première urgence devraient être transportés aujourd'hui sur le lieu du drame.

3 mai : Première apparition en public de Kim Jong-il depuis la catastrophe de Ryongchon

Le leader nord-coréen a visité une unité militaire. C'est sa première apparition en public depuis sa visite secrète en Chine il y a deux semaines. C'est ce qu'a rapporté aujourd'hui l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Selon cette agence, Kim Jong-il était accompagné de hauts officiers militaires et d'un responsable du parti communiste. L'occasion pour le leader nord-coréen de participer aux exercices militaires de l'unité KPA 4302 et d'appeler au renforcement de sa puissance militaire.

La KCNA n'a pas précisé le lieu et le moment exacts de cette visite. Mais si elle est confirmée, cette information mettrait fin aux rumeurs sur la mort de Kim Jong-il dans l'explosion de Ryongchon.

Washington fait une nouvelle proposition d'aide à Pyongyang

Washington attend une réponse de Pyongyang à sa récente proposition d'assistance supplémentaire aux victimes de l'explosion dans la gare de Ryongchon. Une annonce faite hier par un diplomate de l'Ambassade des Etats-Unis à Séoul. Selon Mark Minton, le contact direct entre les représentants des deux pays a eu lieu récemment à New York. Le gouvernement américain envisage d'accorder une équipe médicale et des équipements d'urgence. La semaine dernière, il avait annoncé fournir une aide de 100 mille dollars à plusieurs dizaines de milliers de sinistrés nord-coréens.

Le diplomate américain a ajouté que la plupart des 10 mille tonnes de nourritures que Washington avait promis l'année dernière par le biais du PAM est arrivée sur le sol nord-coréen.

4 mai: Pyongyang accepte l'aide américaine

Pyongyang a accepté la proposition de Washington pour les victimes de cette catastrophe. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui l'ambassade des Etats-Unis à Séoul. Selon cette ambassade, les Etats-Unis ont proposé des kits d'urgence comprenant des médicaments et des fournitures médicales pour 20000 personnes. Ils devraient permettre d'aider les médecins nord-coréens pendant environ trois mois.

Les Américains ont proposé aussi d'envoyer une équipe de spécialistes de la médecine d'urgence sur le terrain. On ne sait pas encore si le Nord a accepté cette offre. Washington avait également annoncé qu'elle verserait 100 000 dollars à la Croix-Rouge internationale.

¤ Roh Moo Hyun destitué... KBS/RKI 12 mars.

Vote de déstitution contre Roh Moo-hyun ce matin à l'Assemblée nationale. Le vote a été approuvé par 193 députés sur les 271 que compte le Parlement. Deux ont voté contre. Le Président de la République va donc devoir quitter son poste. Il sera remplacé provisoirement par son Premier ministre Goh Kun. La Cour constitutionnelle ayant ensuite 180 jours pour décider de son sort.

C'est la premier fois dans l'histoire de Corée qu'une telle procédure arrive à ce stade.

Le vote s'est encore une fois déroulé dans des conditions houleuses ce matin. Les députés du parti URI pro-Roh Moo-hyun ont tenté de s'opposer physiquement au vote. Des coups ont été échangés.

Le texte de destitution a été déposé mardi dernier par les deux principaux partis d'opposition du pays, le GPN et le PDM, majoritaires à l'Assemblée nationale. Trois points motivaient leur geste : les affaires de corruption impliquant des proches du Président, ses mauvais résultats économiques et surtout la violation de la loi électorale. Devant des journalistes, M Roh avait déclaré vouloir tout faire pour soutenir le parti URI aux prochaines élections législatives le 15 avril prochain. Or la constitution interdit au Président de prendre parti en période électorale. A l'annonce du résultat, on pouvait voir des députés du parti URI en larmes dans l'Assemblée. Pour le moment le locataire de la Maison Bleue n'a fait aucun commentaire.

Réaction du président

Roh Moo Hyun était en déplacement dans le sud est du pays au moment du vote. Devant des ouvriers de l'usine Rotem, il fait part de son " émotion ". Il accepte pour le moment son sort mais déclare attendre avec " confiance " la décision de la Cour constitutionnelle.

Cet après-midi, il a respecté son agenda de Président de la République en visitant l'Ecole militaire maritime dans la province de Kyongnam. Il doit regagner Séoul ce soir.

Le président ne s'est donc pas exprimé sur le fond de cette motion de destitution. Il a laissé parler son secrétaire à l'information. Celui-ci a affirmé que l'Histoire et le peuple étaient les seuls juges du président de la République.

Il a également déclaré que le vote d'aujourd'hui constituait une épreuve à laquelle la Corée devait faire face. Il souhaite par ailleurs que la Cour constitutionnelle prenne une décision le plus tôt possible.

Le Premier ministre a commencé à exercer ses fonctions

En attendant, c'est le Premier ministre qui doit remplacer le président., Goh Kun a d'ailleurs commencé à le faire en présidant une conférence sur les affaires étrangères et la sécurité. Il a déploré l'adoption de cette procédure d'impeachment.

Goh Kun a même présenté ses excuses auprès des Coréens.

Le chef du gouvernement a exhorté aussi chaque ministère à mener à bien ses devoirs pour surmonter sans heurts ces difficultés auxquelles le pays est confronté.

Réactions des trois principales formations politiques du pays

Tout de suite après cet événement " sans précédent ", le parti URI a convoqué ses députés. Les 47 parlementaires de ce parti pro-Roh Moo-hyun ont décidé de démissionner en bloc.

Dans un communiqué publié après ce meeting d'urgence, le parti URI a accusé les formations d'opposition de " persécuter " la démocratie du pays. Et parle d'" un coup d'Etat parlementaire " de l'opposition. 

De son côté, le pésident du GPN, la première formation conservatrice, a accueilli favorablement la victoire de son parti.

Choi Byung-yul a déclaré que ce n'était pas un événement " glorieux " pour la nation un an après l'arrivée au pouvoir de Roh Moo-hyun.

Rejetant ainsi l'entière responsabilité de cette affaire sur le Président de la République.

Le secrétaire du groupe parlementaire du GPN, lui, a remercié le PDM et l'UDL et aussi le peuple d'avoir soutenu cette procédure.

Pour sa part, le porte-parole du PDM, le second parti d'oppostion a estimé que le la destitution représentait une victoire non seulement du peuple mais aussi de la démocratie parlementaire. Selon Kim Young-hwan, il est regrettable de démettre ainsi le président un an après sa prise de fonction. Son parti accepte avec modestie le résultat du vote d'aujourd'hui et fera son maximum pour protéger le peuple et pour aider le Premier ministre.

Les derniers sondages contredisent l'analyse du GPN et du PDM. Plus de la moitié des Coréens seraient contre cette destitution.

La Cour constitutionnelle veut agir rapidement

Pour sa part, La Cour constitutionnelle de Corée a immédiatement commencé à examiner le cas Roh Moo-hyun.

Le président de la Cour, Yoon Young-chol a déclaré à la presse qu'une décision finale serait prise dans les meilleurs délais afin de minimiser le bouleversement politique de la nation.

Pour aboutir, la destitution doit être approuvée par 6 des 9 juges constitutionnels.

Manifestation devant l'Assemblée

Les manifestations contre la destitution du président se succèdent l'une à l'autre. Depuis ce matin, 2 500 citoyens réunis devant l'Assemblée nationale ont protesté contre l'approbation de la motion d'impeachment de Roh Moo-hyun. Les manifestants ont réclamé également la dissolution du Parlement.

Par ailleurs, une dizaine d'organisations civiques a organisé des funérailles de l'Assemblé nationale. Près de 200 étudiants ont protesté contre le résultat du vote sur la procédure de destitution.

Ce matin, un homme avait tenté de pénétrer en voiture dans l'Assemblée pour empêcher le vote et hier, un autre s'était immolé par le feu. Il a été transporté dans un hopital de Yoido. Les médecins sont inquiets, il est très gravement brûlé.

La destitution de Roh Moo-hyun risque de freiner les relations intercoréennes

On peut maintenant réflechir aux conséquences d'une telle décision sur les relations avec la Corée du Nord.

On en reste pour l'instant au stade des hypothèses.

La destitution de Roh Moo-hyn va-t-elle avoir des répercussions sur la résolution de la crise nucléaire ? Les dossiers sur la coopération éoncomique entre les deux Corées seront-ils stoppés ou pourront-ils être menés à bien ?

Pour l'instant, la Corée du Nord n'a pas réagi pas à l'adoption de cette motion.

Par ailleurs, le ministère de la Défense appelle toutes les armées du pays à redoubler de vigilance. Selon un haut responsable du ministère, il n'y aura pas de " chaos " provoqué par la suspension des fonctions du président. Pour l'heure, aucun constat particulier au nord du 38ème parallèle n'est à signaler. L'envoi d'un contingent supplémentaire en Irak en avril prochain se poursuivra comme prévu.

La Bourse de Séoul clôture en baisse mais la destitution du président ne devrait pas avoir de conséquences sur la croissance du pays

Au niveau économique.

Le ministre des finances a suivi les recommandations de son Premier ministre. Lee Hon-je a déclaré que la politique économique du pays allait se poursuivre selon le calendrier initial.

Le gouvernement a toujours comme objectifs prioritaires : la relance des investissements et des créations de l'emploi et la stabilisation des prix des biens immobiliers.

Il cherchera aussi à maintenir la stabilité économique du pays, en obligeant les banques à respecter leurs engagements auprès des entreprises.

La Fédération des industriels coréenne, elle, manifeste son inquiétude quant à l'éventuel marasme économique.

Pourtant, la destitution du président n'influencera pas dans l'immédiat la notation du pays. C'est ce qu'estime l'agence d'évaluation américiaine. Selon Moody's, l'économie coréenne est saine et va retrouver un bon rythme de croissance . D'après la Britannique Fitch, c'est le jugement final de la Cour constitutielle qui donnera lieu à un réexamen de cette notation.

Et la Bourse de Séoul s'est clôturée en baisse de 2,43 % par rapport à hier.

Juste après l'annonce du vote, la bourse avait dans des proportions beaucoup plus importantes mais le marché s'est rétabli en fin de séance.

 La monnaie coréenne a également souffert aujourd'hui.

Le won a perdu de sa valeur par rapport au dollar américain. Un dollar s'échangait aujourd'hui contre 1180 wons.

 

 

6
5
4
3
2

1

SOMMAIRE