Par Marc ORANGE
Directeur de l'Institut d'Études Coréennes du Collège de France
Extrait de Culture Coréenne N° 58 - Avec nos remerciements
Lorsquon vous demande où vous travaillez, répondre : « Je travaille au Centre détudes coréennes du Collège de France » ne laisse pas détonner votre interlocuteu r. La plupart du temps, il faut préciser que la Corée, pays encore mal connu, peut faire lobjet détudes. Mais, «Collège de France » intrigue encore plus. Les interlocuteurs français pensent généralement à un établissement d enseignement secondaire. Les étrangers, eux, pensent plutôt à un « c o l l e g e » au sens britannique du mot : une partie dune université. Il est donc nécessaire de rappeler ce quest le Collège de France (1) .Il sagit dune institution ancienne puisquelle trouve son origine dans linstitution de lecteurs royaux , en 1530, par le roi François 1er . A cette époque, lUniversité de Paris jouissait dun quasi-monopole de lenseignement. Il y avait quatre facultés pour la théologie, le droit, la médecine et les arts. Les enseignants, soucieux de leur monopole, estimaient qu il nexistait d autres savoirs que ceux quils enseignaient et regardaient dun mauvais il toute innovation dans ce domaine. La scolastique, qui régnait universellement, ne favorisait guère louverture sur le monde extérieur. Les écoles, lieux de disputes et de rivalités, napportaient que de maigres connaissances .
Dans le même temps se développait un esprit nouveau, celui de la Renaissance, qui se répandait peu à peu en Europe. Le développement de limprimerie aidant, on redécouvrait les textes de lantiquité et toute leur richesse didées et de pensées. Mais, peu de gens étaient capables de les lire, de les comprendre et de les interpréter. En Belgique, à Louvain plus précisément, fut fondé sous linfluence dErasme, en 1518, un Collège des trois langues, où lon étudiait des textes latins, grecs et hébreux. Si l étude portait d abord sur les textes originaux de la Bible et la littérature des Pères de léglise, les textes profanes nétaient pas oubliés pour autant. En Espagne, à Alcala, un collège identique voyait aussi le jour. Mais lUniversité de Paris restait indifférente à ces innovations.
Guillaume Budé, maître de la l ibrairie du roi, suggéra à François 1er de créer un tel collège. Le roi , dabord réticent, se laissa convaincre. Il fit appel à Erasme qui, après avoir longtemps hésité, finit par refuser. Et cest finalement en 1530 que François 1er nomma six lecteurs royaux : deux pour le grec, trois pour lhébreu et un pour les mathématiques et, quatre ans plus tard , un pour le latin.
Ces lecteurs, qui dispensaient un enseignement différent et en marge de celui de lUniversité de Paris, connurent rapidement un succès croissant. Cela faisait ressortir la stérilité de la scolastique et mettait crûment en lumière le côté artificiel de cet enseignement, asséné à coups de syllogismes où la chose enseignée disparaissait derrière un lot darguties sans intérêt.
Ces lecteurs, placés sous le patronage des aumôniers du roi, ne relevaient finalement que de ce dernier. Ils nappartenaient à aucune corporation et, ne subissant aucune règle contraignante, pouvaient faire uvre de novateurs. Ils ne formaient pas davantage un corps constitué : leur unité résidait dans leur indépendance. De nouveaux enseignements apparurent au cours du XVIe siècle, élargissant ainsi leur audience.
Cet élargissement continua aux XVII e et XVIIIe siècl es. Dès le XVIIe , ces lecteurs constituent un véritable ensemble qui prend le nom de Collegium regium Gallinarium puis Regium Franciae Collegium. Un local propre lui est attribué, place de Cambrai.Les lecteurs dépendent alors des secrétaires dÉtat qui veillent également sur la Maison du roi. Sont alors créés des enseignements nouveaux : les lettres, le droit, lhistoire , les sciences mathématiques, physiques, naturelles y sont représentées. À la fin du XVIIIe siècle, on compte une vingtaine de chaires et le Collège peut senorgueillir davoir eu,à cette époque, de nombreux enseignants qui ont laissé leur nom dans l histoire des idées et des sciences. Cest aussi lépoque où, la connaissance du monde sélargissant, on crée de nouvelles chaires : syriaqueen 1692, turc et persan en 1768,pour ne citer que deux exemples.
La Révolution eut peu d impact sur le Collège. En 1793, la Convention lui retira sa qualité de royal pour le baptiser Collège de France. Les changements constitutionnels qui se produisent au cours du XIXe siècle vont le faire redevenir impérial ou royal , mais, en 1870, il retrouve le nom de Collège de France quil a encore de nos jours.
Les changements de dénomination ne l empêchèrent pas de jouer un rôle important dans le développement dun grand nombre de disciplines non encore enseignées à luniversité, confirmant ainsi son rôle de novateur. On comprend donc que la devise du Collège, Docet omnia (la vocation à tout enseigner), nest pas un vain mot.
Après ce rappel historique, il nest pas inutile de dire quelques mots du fonctionnement actuel du Collège. «Grand établissement » (comme lÉcole nationale des chartes ou lÉcole pratique des hautes études), le Collège, comme le rappelle le décret du 24 mai 1911, «a pour objet de contribuer au progrès de la science : 1) par des travaux de recherche, 2) par des enseignements relatifs à ces travaux et à ces recherches sans préoccupation de préparer à des grades et à des diplômes, 3) par des missions et des publications ».Les lecteurs royaux ont disparu depuis longtemps et il y a maintenant cinquante deux chaires. En 1989, une cinquante-troisième fut créée, dite chaire européenne et réservée à des savants étrangers ressortissants de la communauté européenne. Enfin, en 1991, ce fut une chaire dite internationale destinée à une personnalité étrangère des pays de lEurope de lEst ou dautres continents. De plus, deux chaires sont réservées à des savants étran-gers, de toutes nationalités, invités par le Collège à donner un enseignement pendant des périodes dun à deux mois. Si la plupart des professeurs sont choisis parmi les professeurs des universités ou de l EPHE (École pratique des hautes études), des chercheurs de lInstitut Pasteur, du CEA (Commissariat pour l énergie atomique), de lINSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) ou du CNRS ( Centre national de la recherche scientifique), par exemple, appartenir à un de ces organismes nest nullement obligatoire. Le Collège recrute sans condition de grades universitaires, seuls comptent les travaux originaux, les découvertes et la perspective que, dans le domaine où elle exerce ses recherches, la personne choisie apportera des résultats nouveaux.
Lenseignement dispensé est en quelque sorte lexposé des travaux de recherche. Visant au développement de la science, les professeurs se refusent à une simple vulgarisation. Chacun choisit, dannée en année, le sujet de son cours dans le domaine scientifique auquel il se consacre ; prenant pour point de départ ce qui est connu, il se propose d y apporter des éléments nouveaux, quil sagisse dexpériences, dinterprétations personnelles ou de nouvelles analyses. Les activités de recherche se déroulent dans des laboratoires où travaillent de nombreux chercheurs ou des étudiants préparant des thèses. Les enseignements littéraires ne sont pas en reste et, comme en science, il existe des équipes de recherche , souvent associées au CNRS.
Enfin, les enseignements donnés ne correspondant à aucun programme prédéfini, on comprendra que le Collège norganise pas dexamen ni ne décerne de diplôme. Le corollaire de cette situation est quil ny a pas non plus détudiants. On ne parle dailleurs pas détudiants mais d «auditeurs». Toute personne désirant suivre un cycle de cours peut donc y aller librement: il ny a ni inscription ni droits à payer. Que vous soyez bardé de diplômes ou simple autodidacte, on ne vous demande rien. Cela dit, ces cours ne connaissent pas tous le même succès. En plus des chercheurs, étudiants et universitaires qui viennent pour se perfectionner dans un domaine quils connaissent, de nombreuses personnes sont là pour satisfaire leur curiosité intellectuelle. Quelquefois, il sagit plutôt dune simple curiosité. Certains professeurs, largement présentés par les médias à loccasion de la sortie dun ouvrage, par exemple, bénéficient dune audience considérable.
Autre aspect de la liberté dont jouit le Collège, la remise en question du titre de la chaire chaque fois que celle-ci devient vacante. Lassemblée des professeurs a le droit de continuer lenseignement, de le faire évoluer ou de passer à quelque chose de relativement différent (2). Cest donc en fonction des qualités dune personne que lon aimerait voir choisie que lon détermine le profil de la chaire (3). Enfin, lenseignement nest pas réservé à un petit cercle parisien : plusieurs enseignements sont donnés en province et de nombreux professeurs donnent des séries de cours à l étranger.
Le Centre détudes coréennes a une histoire beaucoup plus brève que le Collège de France. En effet , cest en 1959 quil vit le jour sur linitiative du professeur Charles Haguenauer. À la fin des années 50, Ch. Haguenauer voulait créer un Institut des études japonaises et un Centre détudes coréennes. Le premier devait remplacer lInstitut détudes japonaises créé en 1934, sur linitiative de la société japonaise Mitsui gomeikaisha (4) . Il avait pratiquement cessé de fonctionner et Charles Haguenauer, qui enseignait le japonais, proposa la création auprès de lUniversité de Paris dun nouvel institut. Cette création fut approuvée par le Conseil de luniversité de Paris en mars 1959. Dans le même temps, Ch. Haguenauer demandait la création dun Centre détudes coréennes.Cette création, ex nihilo, ne pouvait qu être plus modeste que la précédente et il fut décidé que ce serait simplement un centre dépendant de la Faculté des lettres et sciences humaines de Paris.
Ce centre connut des débuts modestes sinon spartiates. Il était difficile de demander des locaux à la Sorbonne. Mais Ch. Haguenauer entretenait de bonnes relations avec les appariteurs du couloir où se trouvait la salle dans laquelle il faisait habituellement cours. Il y avait là un petit bureau qui servait à la fois de vestiaire aux professeurs et aux appariteurs. Après discussion avec ces derniers, Ch. Haguenauer obtint la planche supérieure dans le placard qui se trouvait dans le bureau et quelques livres de coréen y furent déposés. Il fallait marquer son territoire. Ch. Haguenauer, qui enseignait le coréen à la Sorbonne depuis 1953 (5) , année de sa nomination de professeur de langue et civilisation japonaises, avait bien essayé d acquérir quelques livres coréens mais, faute de place, les avait entreposés soit chez lui, soit dans les caves de la Sorbonne. Grâce à la construction de nouveaux locaux (Centre Censier), il fut possible dobtenir deux pièces, une pour le japonais, lautre pour le coréen. Dotée de nombreuses étagères et dun minimum de matériel (deux machines à écrire dont une coréenne), cette nouvelle localisation permit au centre de se développer en utilisant un maigre budget pour lacquisition des ouvrages essentiels.
Les deux instituts orientalistes plus anciens, qui étaient restés à la Sorbonne (Institut des hautes études chinoises et Institut de civilisation indienne), étaient également à létroit dans leurs murs. Il fut décidé, dès le début des années 1960, que de nouveaux locaux leur seraient affectés . En 1968, ces trois instituts et le Centre quittèrent le quartier Latin pour le XVIe arrondissement. En 1973 eut lieu un important changement : cet ensemble fut rattaché au Collège de France, établissement qui correspondait mieux à la vocation de ces instituts. Une partie des anciens locaux de lécole polytechnique, sise rue du Cardinal Lemoine (Ve arrondissement) ayant été attribuée au Collège de France, les instituts retrouvèrent la rive gauche en 1991. On trouve dans ces locaux un pôle disons orientaliste puisque y sont rassemblés, outre les instituts dits dAsie, la bibliothèque byzantine, les études sémitiques, légyptologie, le centre de documentation sur lOrient chrétien et le monde musulman, lassyriologie ainsi que la très riche bibliothèque de la Société asiatique.
En 1961, Ch. Haguenauer écrivait une note à l ambassade de Corée à Paris dans laquelle il indiquait : «Le dit Centre a pour rôle :
a) de développer l es relations cultu-relles entre la Corée et la France, de faire connaître la langue et la civilisation de la Corée en France ; daccueillir des savants, des professeurs coréens, de leur demander des conférences ; dentretenir des relations avec les universités et sociétés savantes coréennes ;
b) dorganiser létude de la langue, de la littérature et de la civilisation coréennes, anciennes et modernes ; dencourager les publications touchant la Corée, par des spécialistes français ; de faire connaître, par des comptes rendus, les meilleurs des travaux et des articles publiés par les savants coréens ; denvoyer des étudiants français en Corée, pour y faire un séjour détudes dau moins deux ans.»
La vocation du CEC a évolué. Il na plus pour objectif dorganiser létude de la langue : on peut apprendre le coréen dans plusieurs universités ou à lINALCO, ou encore au Centre culturel coréen. Les instituts dAsie sont des centres de recherche et de documentation. On ny accepte en principe que des chercheurs et des étudiants préparant une thèse, éventuellement une maîtrise. Le but est donc davoir une bibliothèque répondant aux besoins de ces lecteurs. Les publications coréennes et les publications étrangères sur la Corée sont de plus en plus nombreuses et, faute de crédits mais aussi de place, il nest pas possible de tout acheter (le Centre a déjà dû louer plusieurs mètres de rayonnages de silos à l i v res où certaines bibliothèques parisiennes stockent leurs ouvrages les moins demandés). Aussi, le CEC essaye- t-il dêtre plus spécialisé en histoire, littérature et droit, laissant aux autres bibliothèques coréennes de Paris le soin de se spécialiser dans d autres matières .
La coopération avec les autres instituts dAsie est également aisée. Le fait de disposer dune salle de lecture commune, où chaque institut laisse la libre disposition de ses usuels (bibliographies, dictionnaires , index, etc.), et la mise en commun des périodiques permettent aux étudiants daccéder, dans un espace réduit, à un nombre considérable doutils de travail. Ces dernières années,le catalogage informatique des bibliothèques a été mis en uvre et, dans le même temps, son installation sur internet au fur et à mesure de son avancement. Le CEC a été la première bibliothèque coréenne européenne à proposer un catalogue en ligne accessible directement depuis un ordinateur personnel (6) . Le Centre a également une activitéde publication avec deux collections : les Mémoires du CEC et les Cahiers détudes coréennes. Seize volumes ont été publiés depuis1980. Les instituts qui peuvent sappuyer sur une chaire bénéficient incontestablement dun avantage. Peut-être y aura-t-il un jour un brillant coréanologue dont les travaux attireront lattention de l assemblée des professeurs. La situation serait alors totalement différente.
Le Centre entretient des relations étroites avec un certain nombre duniversités et de sociétés savantes coréennes mais, faute de crédits, il nest pas possible dinviter des conférenciers comme il serait souhaitable. Toutefois, il sert souvent daccueil à des chercheurs étrangers, coréanologues désireux de venir travailler quelque temps à Paris. On pensera peut-être que le C e n t re qui dailleurs, depuis le 1er janvier 2001, porte officiellement le nom dInstitut détudes coréennes nest pas très important. Il est vrai que, comparé, par exemple, à lInstitut des hautes études chinoises, beaucoup plus ancien, plus riche et doté dun fonds remarquable, il est de taille modeste. Mais le fait dexister au sein dautres instituts nest pas négligeable. Il rappelle que la Corée existe, que toute sinisée quel le soit, que toute colonisée quelle fût par le Japon, elle forme une entité bien particulière avec une civilisation et une histoire très riches. Nombre dorientalistes loublient quelquefois.
Marc Orange.
Notes :1. Pour avoir plus de détails sur lhistoire du Collège de France, son fonctionnement, les enseignements qui y sont donnés, on se reportera à lAnnuaire du C. de F. Pour une présentation plus synthétique, cf. également la notice intitulée Le Collège de France écrite, en 1990, par le professeur Yves Laporte qui était alors administrateur du Collège. Nous avons eu recours à ces ouvrages pour la présentation quon lira ci-après.
2. Citons, par exemple, le passage de Histoire et civilisation à Byzance à Histoire des mentalités religieuses dans lOccident moderne (1973), de Chimie des solides à Civilisation pharaonique : archéologie, philologie, histoire (1989), de Assyriologie à Chimie des solides (1995). Pour plus de précisions, on se reportera au Tableau des chaires depuis 1800 publié dans chaque annuaire du Collège.
3. Dans la notice citée ci-dessus Yves Laporte écrit (p. 9 et 10) : « Lélection des professeurs par cooptation se fait aujourdhui en deux étapes. Dans la première, lAssemblée décide, par vote à bulletin secret , du titre de la nouvelle chaire après avoir entendu des rapports soit sur plusieurs projets concurrents (généralement deux, rarement trois) soit sur un projet seulement, rapports présentés par les professeurs qui ont pris linitiative de ces projets. La seconde étape commence après la publication au Journal officiel de la vacance de la nouvelle chaire. Plusieurs personnes peuvent, en principe, faire acte de candidature mais, en fait, seule celle qui est «derr ière » le projet choisi pose sa candidature pour la première ligne. Un collègue, en général plus jeune, est candidat pour la seconde ligne ce qui lui donne loccasion de faire connaître ses travaux à lAssemblée. Cela se passe ainsi parce que lAssemblée ne sest jamais prononcée sur un titre de chaire sans se préoccuper au préalable des qualités de son titulaire prévisible.»
4. Cet institut avait pour objet entre autres « d apporter son concours au Collège de France et à tous les établissements scientifiques, bibliothèques et musées de Paris, pouvant contribuer à faire connaître en France, le Japon, son histoire, ses institutions, sa littérature, son art, ainsi que la constitution de son sol, la variété de ses ressources et ses aspects, la vie morale et intellectuelle de la population » .
5. Il existait à lépoque un certificat détudes coréennes auquel pouvaient sinscrire les étudiants ayant obtenu le diplôme des Langues orientales vivantes (en coréen).
6. Adresse : http://www.college-de-France.fr/cgi-bin/webbdr/grille?base=kor
Le volume 7 des Cahiers détudes coréennes est le dernier ouvrage publié par le Centre détudes coréennes.
Comme on le voit sur la couverture, ce volume est dédié à MM. Li Ogg et Daniel Bouchez, aujourdhui à la retraite , qui ont joué un rôle très important dans le développement des études coréennes. Leur carrière est brièvement rappelée dans lintroduction. Ce livre rassemble 23 articles (1 en allemand, 11 en anglais, 7 en coréen, 4 en français) écrits par des coréanologues de huit nations différentes (Allemagne, Corée, Danemark, France,Pays-Bas, République tchèque, Royaume-Uni et Russie).
(Note du webmestre: le Professeur LI Ogg, décédé en Juillet 2001, fut un des Pères fondateurs de l'Association France-Corée" en 1976)
Compte tenu de la diversité des auteurs, ce cahier nest pas thématique et y sont abordées aussi bien des questions de traduction, de linguistique, de musicologie que de chamanisme. La période couverte est aussi très vaste puisquelle part dun examen des mythes fondateurs de la Corée jusquà la communauté coréenne vivant actuellement en Mandchourie.
Des résumés en français et en anglais suivent les textes coréens et louvrage se termine par un index de plus de 30 pages. Ce livre de 549 pages, vendu 290 F, est distribué par:
Contenu sur ce site: "Mélanges offerts à Li Ogg et Daniel Bouchez"
De Boccard Edition-Diffusion, 11, rue de Médicis, 75006 Paris ( t é l . : 0 143 260 037 / fax : 0 143 548 583).