Organisé
par l'Association Échos de la Corée
La Compagnie d' Opéra Gloria présente Le Chant de la Fidéle Chun Hyang
Chang Il-Nam
Le samedi 19 (20h30) et le dimanche 20 (16h00) juin 2004
Au théâtre MOGADOR
Sous le haut patronage de :
- Ministère de la Culture Corée,
- Ambassade de Corée en France,
- Centre culturel coréen en France,
- Figaro Scope
Direction générale/ Président de la compagnie : Yang Soo-Hwa Direction musicale : Orchestre de Séoul
Mise en scène : Chang Soo-Dong
Chorégraphie : Kim Hyun-Sook
Décors et costumes : Lee Soo-Dong
Le spectacle :
L'Histoire de ChunHyang, l'opéra le plus aimé du peuple coréen, a été planifié pour une longue période dans le cadre de la mondialisation pour promouvoir la culture coréenne. Cette uvre, représentée en 1995 à Tokyo (Japon) lors du 30e anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée et le Japon, a joué le rôle d'échange culturel entre ces deux pays. En 1998, cet opéra coréen à réputation mondiale a été représenté à Atlanta, aux Etats-Unis. Cette représentation destinée aux jeunes qui ont participés aux jeux olympiques a eu un grand succès, temoignage d'une uvre qui montre un puissant amour dépassant le mystère.
La représentation de l'opéra coréen - L'Histoire de Chunhyang - pour la première fois à Paris, ville de la culture, en France a été organisée necessitant une longue préparation dans le but de promouvoir la culture coréenne en Europe et pour un échange culturel franco-coréen.
Tout d'abord faire découvrir la culture coréenne à travers un art de qualité qu'est l'opéra, nous voulons surtout améliorer l'image de la Corée sur le marché européen pour montrer l'identité coréenne'.
La réalité d'aujourd'hui fait croire aux européens que la culture coréenne vient de Chine ou du Japon. Il est vrai que depuis quelques temps il est apparu de nouvelles consciences sur la Corée qui ont amélioré son image mais il n'existe toujours pas de code culturel qui représente la Corée, aux yeux des européens.
Ce fait vient alors du manque de représentations générales qui symbolisent la Corée.
L'opéra ChunHyang sera une représentation originale de synthèse de la Corée et attirera le cur des européens.
L'opéra ChunHyang, presenté après la traduction du Roman en français et la très bonne réaction du film "Le chant de la fidèle ChunHyang" fera donc, en juin, connaître correctement la culture coréenne aux Francais. En exaltant la culture coréenne pour enfin faire grandir la reconnaissance de la Corée. Pour cela, dans le cadre d'une 'action privée, la compagnie d'opéra Gloria et l'association d'échanges culturels Echos de la Corée ont préparés cette représentation ensemble en mettant tout leur coeur Les chanteurs nationaux, churs nationaux les metteurs en scène et orchestre. Tous se produisant avec enthousiasme pour faire apprécier leur art et leur pays
Association d'échanges culturels ÉCHOS DE LA CORÉE
Présidente : Mi-a LEE
PANSORI
Un des cinq récits du répertoire classique, l' Histoire de CHUN HYANG est une des uvres les plus célèbre et la plus aimée du peuple coréen.
Le texte a d'abord été transmis à l'orale pour Pansori que l'on peut traduire comme 'Opéra à un seul chanteur' ,accompagnée d'un maître - tambour.
Ce dernier encourage et soutient les Kwangdae (acteur - chanteur) au cours de narrations aux durées souvent impressionnantes (5h30 pour le chant de Chun Hyang)
A l'aide d'un éventail, ou un mouchoir, et surtout par les moyens vocaux exceptionnels qui témoignent de l'origine ancestrale de Pansori, Kwangdae inspire aux spectateurs, le pathétique, la colère, l'humour et la joie.
Cet art de la scène typiquement coréen qui se caractérise par l'alternance de la tension et la détente émotionnelles, est devenu aujourd'hui un patrimoine mondial de l'UNESCO.
'L'opéra à un seul chanteur' qui se déroulait sur une natte de roseau, prend alors place, cette fois sur la scène parisienne transformé en Opéra traditionnel de l'Occident.
HISTOIRE
Le jour de la fête du Printemps, Lee Doryong (Mong- Ryong), fils du gouverneur de la province NamWon, s'émerveille par la beauté de Chun Hyang, montée sur une balançoire, dont la mère est une ancienne Kisaeng (courtisane, serveuse - artiste).
En dépit de l'opposition farouche de son père contre cette rencontre scandaleuse, Lee Doryong (Mong-Ryong) confie à Chun Hyang son amour pour la vie.
Et arrive un nouveau gouverneur, Byun Hakdo, archétype d'un personnage tyrannique. Aucune fille n'étant à son goût, Byun, qui a déjà entendu parler de la beauté légendaire de Chun Hyang, ordonne de lui amener cette dernière qui refuse pourtant de le servir.
Commence alors la persécution : bastonnade, torture
Au lieu de s'incliner, Chun Hyang défie l'autorité au risque de sa vie; elle incarne la dignité humaine qui sait dire "Non" à l'injustice et mourir pour la bonne cause.
A l'approche de son exécution, réapparaît Lee Doryong qui, après avoir passé le premier au concours d'État, est devenu Inspecteur royal à mission secrète. Il délivre le peuple de la tyrannie et retrouve son amour intégre.
L'Histoire de Chun Hyang Opéra en quatre actes
Acte I (20 min.)
En province de Namwon sous le règne du roi Sookjong(1675-1720).
Le jour de la Fête du primtemps, LEE Doryung, fils du gouverneur de la région, s'est émeveille par Chunhyang, fille de l'ancienne Kisaeng (serveuse-artiste), montée sur une balançoire. Il ordonne à Pangja, son page, de ramener cette fille qui, pourtant, refuse cette invitation mal polie.
Acte II (40 min.)
Scène 1Chez Chunhyang, Puyongdong.
Accompagné de Panja, LEE Doryung se rend chez Chunhyang, et la demande en mariage. La mère accorde son consentement, et les deux jeunes s'unissent.
Scène 2Le père de LEE Doryung est nommé Ministre de la Finance, ce qui oblige la famille à quitter la région. LEE Doryung fait ses adieux à Chunhyang sans oublier la promesse de revenir.
Acte III (20 min.)
Sélection des Kisaeng
Byun Hak-Do, nouveau gouverneur de Namwon, exerce ses pouvoirs en commençant par sélectionner ses Kisaeng. Aucune fille ne lui plaît et il envoie donc ses soldats pour aller chercher Chunhyang. Mais cette dernière refuse de le servir. Après avoir reçu la bastonnade, Chunhyang se fait jeter dans la prison.
Actes IV (50 min.)
Scène 1Sur le chemin de Namwon
Premier au concours de l'Etat, LEE Doryung devient l'Inspecteur royal à mission secrète, et se rend en province de Jeonla. Sur le chemin, il rencontre par hasard PangJa, qui lui raconte la misérable situation de Chunhyang.
Scène 2Chunhyang reçoit la visite de LEE Doryung, déguisé en clochard ; elle le prend en pitié, mais se montre ravie d'avoir retrouvé son amour.
Scène 3L'anniversaire du gouverneur
L'exécution de Chunhyang est prévue pour l' anniversaire de Byun Hakdo. Entouré de magistrats de chaque commune, Byun organise le festin. Toujours déguisé en clochard, LEE Doryung fait son apparition, et compose un poème satirique persiflant la tyrannie du gouverneur. Après sa disparition, les magistrats apeurés commencent à quitter le lieu. Soudain, on annonce l'arrivée de l'Inspecteur royal. Fidélité insoumise à toute épreuve, Chunhyang savoure les retrouvailles et partage le triomphe de l'amour. Le rideau tombe sur la scène où l'on voit danser et chanter les villageois heureux.
COMMUNIQUÉ de PRESSE
Pour les représentations de l'Opéra Coréen Le Chant de la Fidéle Chun Hyang, qui aura lieu le 19 et le 20 juin 2004 au Théatre Mogador à PARIS.
Présenté par la Compagnie d'Opéra GLORIA.
Organisé par l'Association Echos de la Corée, (Echanges culturels).
Sous le haut patronage du Ministère de la Culture de Corée, de l'Ambassade de Corée en France, du Centre Culturel Coréen à Paris et de Figaro Scope .
CHUN HYANG
Deux jeunes amants réunis par le destin Deux familles pas du tout du même niveau de vie, mais l'amour absolu.
A l'ouverture de la scène notre jolie Chun Hyang qui vient d'avoir à peine 16 ans se balance comme un papillon sur une balançoire dans le lointain village de Jeonrado Namwon, à l'aide de sa servante HyangDan.
Lee Doryun, s'émerveille par l'image de Chun Hyang et lui confie son amour pour la vie. Mais leur amour est encore loin d'être réalisé et le destin sème des jalousies dans leur amour.
Un amour pur et merveilleux qui rappelle l'amour dramatique de Roméo et Juliette de Shakespeare qui a bouleversé l'Europe du 16e siècle, mais un amour qui a une fin tragique contrairement à l'amour occidental, soit un Roméo et Juliette version coréenne traditionnelle avec un destin qui finalement sourira aux personnages.
Fondée en 1992, la compagnie d'Opéra GLORIA a vivement participée aux représentations nationales pour l'évolution de l'opéra coréen. Pour la premier fois, la compagnie Gloria Opéra présente à Paris l'Opéra coréen, basé sur la légende de CHUN HYANG, un des cinq récits du répertoire classique, qui sont connus dans le milieu culturel mondial, et ce, sous forme artistique traditionnelle de Corée, Pansori (devenu cette année patrimoine mondial de l'UNESCO). D'ailleurs, le public français avait déjà l'occasion de connaître cette légende, grâce au Festival d'Automne de Paris 2002, et surtout au film réalisé par l'un réalisateur coréen, Im Kwon-Taek, "Le Chant de la fidèle CHUN HYANG" film en compétition officielle au festival de Cannes 2000.
Une des uvre classique la plus célèbre, elle sera représentée cette fois sous forme d'Opéra traditionnel de l'Occident comparable au Mariage de Figaro de Beaumarchais, la légende de Chun Hyang, dont l'auteur est inconnu, ni la date de création, offrira au public français I'humour et la sagesse du peuple coréen, qui témoigne bien sa portée satirique. L'amour intégré, qui s'accomplit par l'héroïne Chun Hyang et l'héros Lee mong Ryong, se révélera comme une force centrifuge qui rejette une structure sociale injuste; elle nous suggère, comme Le Mariage de Figaro, l'évolution des esprits modernes qui préparaient la Révolution.
Cette représentation, née d'une harmonie entre la tradition et la modernité, l'Occident et l'Orient, permettra aux spectateurs de découvrir un nouvel aspect, concernant la sensibilité artistique de la Corée.
LA COMPAGNIE GLORIA Fondée en 1992, elle a pour objectif principal de promouvoir la culture du pays, faire découvrir les musiciens de talent, et monter sa création moderne sur les scènes internationales.
Représentations nationales :
- 14 - 17 juin 1993 - Turandot de Puccini , Théâtre national Séjong (Séoul)
- 7 - 10 octobre 1994 - Un Bal Masqué de Verdi, Cité des Arts (Séoul)
- 24 octobre 1994 - Wonsulang (uvre coréenne), Salle omnisport de la ville de Geojé
- 25 - 28 avril 1995 - Rigoletto de Verdi, Cité des Arts (Séoul)
- 26 - 29 octobre 1995 - Wonhyo (uvre coréenne), Cité des Arts
- 20 - 23 mai 1996 - Samson et Dalila de Saint-Saëns, Cité des Arts
- 13 - 16 mai 1997 - La Légende de Chunhyang, Cité des Arts
- 5 - 29 novembre 1998 - Rigoletto, Carmen, La Boème, à l'occasion du festival de l'Opéra, Cité des Arts
- 18 - 24 mai 2000 - Moïse de Rossini, Cité des Arts
- 5 - 9 septembre 2001 - Rigoletto de Verdi, Cité des Arts
- 27 - 29 mai 2002 - Le Jour du Mariage (uvre coréenne), Théâtre national Séjong
Représentations à l'étranger :
- 14 - 15 septembre 1995 - La Légende de ChunHyang, Music Hall Hidomi (Tokyo)
- 30 - 31 juillet 1996 - La Légende de ChunHyang, Clayton Art Center (Atlanta)
Contact :
ÉCHOS DE LA CORÉE , Mlle Mi-a LEE 44 rue de la Quintinie 75015 PARIS France TEL/FAX : +33 (0)1 48 28 92 35 C. PHONE : 06 20 58 57 34 E-MAIL : mi.lee@noos.fr
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