3ème festival

du film asiatique de DEAUVILLE
L'Asie en fête
À Deauville, le cinéma asiatique a prouvé qu'il savait tout faire

"JSA" du Coréen Chan-woo Park, Grand Prix du Jury

Premier producteur de cinéma, le continent asiatique sait tout faire :

- du thriller militaro politique Joint Special Area (JSA) du Coréen Chan-wook Park, Grand Prix du Jury, 
- de l'errance adolescente pproche du documentaire (Spacked Out, Lawrence Lau, Hong Kong)
- des polars survoltés (Time and Tide, Bangkok dangerous...)
- du comique populaire (The Iron Ladies, l'odyssée d'une équipe de travestis, Thaïlande)
- et du comique plus acide avec l'irrésistible révolte catcheuse d'un employé de bureau: The Foul King
   duCoréen Kim Jee-woon...
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7ème festival
du film asiatique de Vesoul

Cinémas d’Asie

 Programmation

 du 6 au 13 février 2001

1. Visages des "Cinémas d'Asie Contemporains"
CHINE : A lingering face de Lu Xuechang – 2000 – 102 mn – Inédit
CHINE : Souvenirs d'enfance de Xu Geng – 1999 – 96 mn Inédit
CORÉE : La vierge mise à nu par ses prétendants de Hong Sang soo – 2000 - 127 mn – Inédit
INDE : Uttara de Buddhadeb Dasgupta – 2000 – 99 mn – Inédit
INDONÉSIE: Le télégramme de Slamet Rahardjo – 2000 – 93 mn – Inédit
IRAN : Sanam de Rafi Pitts – 2000 – 88 mn – Inédit
LIBAN : L'ombre de la ville de Jean Chamoun – 2000 – 100 mn – Inédit
SRI LANKA : Saroja de Somaratne Dissanayake – 2000 – 110 mn - Inédit
2. Section thématique "Arts et Artistes"
CORÉE : Chunhyang d’Im Kwon-taek – 2000 – 120 mn
INDE : Le héros de Satyajit Ray – 1966 – 120 mn
INDE : Vanaprashtam de Shaji Karun – 1999 – 119 mn
IRAN :Bashir de Ahmad Ramezanzadeh – 1997 – 65 mn
IRAN : Pain et poésie de Kiumars Poorhamad – 1994 – 91 mn – Inédit
JAPON : Cinq femmes autour d’Utamaro de Kenji Mizoguchi – 1946 – 93 mn
MONGOLIE : Les cinq couleurs de l’arc en ciel de B. Nagnaidorj – 1979 – 85 mn
Le regard de l’Occidental sur l’Asie
FRANCE : Printemps perdu d'Alain Mazars – 1989 – 92 mn
SUISSE : Visage écrit de Daniel Schmid – 1995 – 90 mn
3. Section Jeune Public
INDONÉSIE : Le ciel est mon toit de Slamet Rahardjo - 1990 – 102 mn - Inédit
IRAN : Les enfants du ciel de Majid Majidi – 1996 – 90 mn
IRAN : 6 courts métrages d’animation iranien – 2000 – 60 mn – Inédits
IRAN : Le petit homme de Ebrahim Foruzesh – 1998 – 85 mn
Jeune Public Décentralisé
CHINE : Le Prince Nezha triomphe du roi dragon de Shuchen Wang – 1960 – 65 mn
CHINE : Le roi des masques de Wu Tiangming – 1996 – 100 mn
JAPON : Les aventures de Panda de Tomoo Fukumoto – 51 mn – v.f.
Soirée Jeune :
JAPON : Akira de K. Otomo – 1988 –124 mn
JAPON : Ghost in the shell de Mamoru Oshii – 1995 – 85 mn
4. Hommage à Kiju Yoshida - Japon
Coup d’état – 1973 – 110 mn - Inédit
Histoire écrite par l’eau – 1965 – 120 mn - Inédit
La source thermale d’Akitsu - 1962 – 113 mn
Onimaru – 1988 – 130 mn- Inédit
Promesse – 1986 – 105 mn - Inédit 
5. Panorama du cinéma iranien

 

Djomeh de Hassan Yektapanah – 2000 – 94 mn – Inédit
Expérience d’Abbas Kiarostami – 1973 – 60 mn – Inédit
Le coureur d'Amir Naderi – 1985 – 85 mn
Le foulard bleu de Rakhshan Bani-Etemad – 1995 – 85 mn - Inédit
Le jour où je suis devenue une femme de Marzieh Meshkini – 2000 – 78 mn - Inédit
6. Vidéo - Documentaires
France : Porteurs d'ombres électriques d'Hervé et Renaud Cohen – 26 mn - Inédit
France : Les petits pains du peuple de Renaud Cohen – 52 mn
Indonésie : Un poète de Garin Nugroho – 2000 – 83 mn – Inédit
Iran : Paint, no matter what de Maziar Bahari – 27 mn - inédit
Iran : Comment Samira a fait le tableau noir de Maysam Makhmalbaf – 2000 – 73 mn - Inédit
Iran : Mokarrameh, mémoires et rêves d'Ebrahim Mokhtari –48 mn -Inédit 
Palestine : Paul le charpentier d'Ibrahim Khill – 52 mn - Inédit
Iran : Zinat, une journée particulière d'Ebrahim Mokhtari – 56 mn

Prix décerné pour les vidéo documentaires par un Jury Jeunes

 

Les intervenants :

Martine Armand, spécialiste du cinéma indien
Buddhadeb Dasgupta, réalisateur
Somaratne Dissanayake, réalisateur
Philippe Jacquier, producteur
Ibrahim Khill, réalisateur
Alain Mazars, réalisateur
Nasrine Mishrab, spécialiste du cinéma iranien
Marzieh Meshkini, réalisatrice
Fatemeh Motamed-Aria, actrice
Mariko Okada, actrice
Rafi Pitts, réalisateur
Hassan Yektapanah, réalisateur,
Kiju Yoshida, réalisateur 
 Le Jury

Max Tessier est critique de cinéma depuis 1965 pour différentes revues et journaux. C'est le grand spécialiste du cinéma japonais. Il a écrit de nombreux articles et plusieurs livres sur ce sujet. Il est conseiller artistique pour plusieurs grands festivals internationaux. Il est déjà venu en tant qu'intervenant deux fois au festival Cinémas d'Asie de Vesoul.

Shahla Nahid a une formation de psychologue sociale (thèse sur l'impact de l'image). Elle travaille depuis dix ans à RFI comme journaliste spécialisée. Critique de cinéma, elle a beaucoup travaillé sur le cinéma iranien et est en contact permanent avec ses réalisateurs. C'est ce cinéma qui occupe une part prépondérante dans le magazine culturel qu'elle élabore chaque semaine. Elle suit les festivals importants dans le monde et a été membre du Jury du Festival de Moscou en juillet 1999.

 Jean-Chrétien Sibertin-Blanc est acteur. Au théâtre, il a participé à diverses créations d'auteurs classiques ou contemporains aussi différents que Molière, Maurice Blanchot, J.L. Dabadie, Eduardo Manet. A la télévision, il a tourné dans plusieurs longs métrages, Souhaitez-moi bonne chance de J. Boivin, Quand le chat sourit de Sabine Azema ... Au cinéma, il a joué dans Un tour de manège de P. Pradinas, Augustin d'Anne Fontaine, La fille seule de Benoît Jacquot, La mémoire est-elle soluble dans l'eau de C. Najman, On connaît la chanson d'Alain Resnais et le rôle d'Augustin dans Augustin, roi du Kung Fu d'Anne Fontaine. Il étudie le japonais et a séjourné en Chine et au Japon.

 Ligaya del Fierro est Philippine. Après des études d'art à Davao (Philippines), elle poursuit ses études d'abord à New York puis au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris. Elle travaille dans plusieurs domaines : elle a été assistante au montage sur des films documentaires, ingénieur du son. Elle a écrit deux scénarios aux Philippines dont Dites Tout à Luisa. Elle a été assistante de réalisation de films documentaires aux Philippines et a tourné en France en tant que réalisatrice deux documentaires et un court métrage Lis-moi ma lettre qui a été récompensé à Manille, Turin, Créteil, Genève, Paris (Festival du film philippin) et Seattle.

 

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http://www.gerardmer-fantasticart.com

 

 

Festival du Film Fantastique de Gérardmer : FANTASTIC'ARTS

"2001, l'Odyssée de l'Étrange...

Pour sa 8ème édition, le festival du film fantastique de Gérardmer ouvre les portes des mondes parallèles. En exclusivité : le long métrage français d'Antoine de Caunes, Les Morsures de l'Aube, avec Gérard Lanvin et Vincent Perez. Du cinéma numérique aux bandes dessinées de Frédéric Bézian, en passant par un colloque sur l'Extra-Ordinaire, avec astrologues, psychanalystes et voyants, vous serez plongés, pendant quatre jours, dans un univers que le cadre de Gérardmer, au cœur des Vosges, contribue à magnifier. À noter la présence de Frédérick Tristan, Prix Goncourt 1983 (Les Égarés) et de la comédienne Mathilda May, qui fera partie du jury. C.D." L'Express le magazine 18/1/2001


Mercredi 24 janvier 
Film d' Ouverture : "L'EXORCISTE" (version intégrale) de William FRIEDKIN
   
Jeudi 25 janvier
Début de la compétition des Longs Métrages 
Début de la Compétition des Inédits Vidéo 
Remise du Prix Littéraire à : François ANGELIER pour " Le Templier " / Éditions du Masque 
 Inauguration de l'exposition d'Arts Plastiques
   
Vendredi 26 janvier  
Exposition des œuvres du dessinateur Frédéric BEZIAN et Séance de dédicaces
Colloque sur " L'EXTRA...ORDINAIRE OU LES MONDES PARALLÈLES " avec l'intervention de : 
- Frédérick Tristan : Médiateur du colloque. Ecrivain. Prix Goncourt 83. 
- Jean Didier : Médiumité, voyance et magnétisme 
- Solange de Mailly Nesles : Astrologue 
- Paul- Georges Sansonnetti : Spécialiste de l'Histoire des Mythes dans le Cinéma
La Nuit RING présentée par Jean-Pierre DIONNET.  
   
Samedi 27 janvier 
 Projection des Courts Métrages à la MCL 
 Projection de la sélection des Vidéo Clips à la Salle Paradiso 
 Programme du Digital Showcase
 Projection en Avant- Première Mondiale "LES MORSURES DE L'AUBE", d'Antoine DE CAUNES. 
 La Nuit TRASH
    
Dimanche 28 janvier 
 Film de Clôture : "BRUISER" de George A. ROMERO
 
 

Dans le cadre des Nuits de Gérardmer,

venez découvrir en avant-première française, RING 0 de Norio Tsuruta, RING et RING 2 de Hideo Nakata. Ces trois films sont déjà cultes au Japon. "Mais, surtout, n'essayez jamais de vous procurez la fameuse cassette…."

 

RING 0

de Norio Tsuruta (Japon) avec Yukie Nakama, Seiichi Tanabe, Kumiko Aso et Yoshiko Tanaka Distributeur : Studio Canal -

" Ring 0 " débute trente ans avant les sombres événements mis en scène par " Ring " et " Ring 2 ". L'adolescente Yamamura Sadako aspire à une carrière d'actrice de théâtre. Mais elle a d'abord des problèmes personnels à résoudre. La jeune fille possède en effet d'étranges pouvoirs paranormaux.

Elle voit régulièrement le docteur Kuna, étrange ami et unique individu à connaître la véritable étendue des pouvoirs de sa patiente

 RING

de Hideo Nakata (Japon) avec Nanako Matsushima, Hiroyuki Sanada, Miki Nakatani et Yuko Takeuchi Distributeur : Haut et Court -

Avec une synchronisation qui une fois de plus démontre le génie de l'horlogerie asiatique, plusieurs personnes meurent subitement le même jour, à la même heure mais dans des endroits différents. Tout de suite, Reiko, une journaliste ambitieuse qui flaire la matière à un scoop retentissant, cherche à découvrir les raisons de cette mystérieuse hécatombe. Ses recherches l'amènent à visionner une mystérieuse cassette vidéo qui contient une malédiction : toute personne qui la regarde mourra au bout de sept jours. Terrorisée, elle décide de faire équipe avec son ex-mari pour stopper l'horloge de la mort qui a, une fois de plus, commencé son compte à rebours.

Ils feraient d'ailleurs bien de retrouver le mystérieux vidéaste, car le fils de Reiko a lui aussi jeté un œil sur la cassette maudite...

 

RING 2

de Hideo Nakata (Japon) avec Miki Nakatani, Hitomi Sato, Nanako Matsushima, Hiroyuki Sanada, Kyoko Fukada - Distributeur :Haut et Court -

Le professeur Takayama passe mystérieusement de vie à trépas après avoir découvert la dépouille de la fille de Monsieur Yamamura, unique lien de parenté de la défunte encore de ce monde. Maï, assistante et petite amie de Takayama veut éclaircir ce décès. Elle tente de retrouver l'ex-femme du professeur qui l'accompagnait au moment de la funeste découverte. Mais cette femme reste introuvable, de même que son fils Yoichi. Maï apprend que la victime préparait un reportage sur une vidéo maudite, qui tuerait ceux qui la regardent, à moins que ceux-ci ne la montrent à quelqu'un d'autre.

 

 La Corée est représentée par :

 

MEMENTO MORI

Dans les SÉANCES SPÉCIALES on trouvera une œuvre coréenne de qualité : MEMENTO MORI de Kim Tae-yong et Min Kyu-dong, avec Kim Min-sun, Park Yen-jin, Lee Young-jin, Kim Min-hee et Gong Hyo-jin.

"Min-ah découvre par hasard un journal intime. Alors qu'elle en prend connaissance, elle est la proie d'étranges hallucinations. Afin de pouvoir le lire plus en détail, Min-ah feint un malaise pour être transportée à l'infirmerie. Elle y est le témoin involontaire d'une étreinte entre Hyo-shin et son amoureuse Shi-eun, auteurs du journal. Quelques heures plus tard, alors que toutes les jeunes filles sont excitées à l'idée de passer leur examen de santé annuel, un grand cri retentit : Hyo-shin vient de se jeter par la fenêtre. Contre toute attente, son amie Shi-eun ne semble pas être affectée par cet accident. Dans les jours qui suivent, d'étranges événements commencent à se manifester dans l'école, affectant plus particulièrement Min-ah."

 

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" Chunhyang "

De Im Kwon-taek

Sortie nationale 22 Novembre 2000

Ce film a été présenté en compétition au 53ème Festival de Cannes C'est le 97ème film de Im Kwon-taek et la 14ème version d'une histoire très célèbre et chère au cœur de tous les Coréens
 

Il a été projeté en avant-première le lundi 20 Novembre à la CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE, Salle du Palais de Chaillot. IM Kwont'aek a choisi de filmer la 14ème version de "Chunhyang", un pansori, et de chercher la synergie entre la mise en scène et la musique de l'opéra. Une réussite parfaite et émouvante aux larmes. Un film d'une grâce constante.

"Au XVII ème siècle, le noble Mongnyong tombe amoureux de Chunhyang. C'est une mésalliance car la mère de Chunhyang est une courtisane. Ils se marient secrètement et vivent heureux jusqu'à ce que Mongnyong soit appelé à suivre son père à la cour du roi. Restée en province, Chunhyang doit affronter un tyran auquel elle se refuse. Et qui la supplicie..." (d'aprèsS.G.)

"L'infâme sera finalement châtié par Mongnyong revenu pour sauver sa bien-aimée..."

La forme du film, assez novatrice peut surprendre les spectateurs occidentaux. En effet, un chanteur de pansori chante et détaille l'intrigue aux confins de la musique et du cri ; le réalisateur parle plutôt de son que de musique. Il s'agit là d'un procédé artistique inconnu en Occident qui, loin de toute sublimation, suscite l'émotion et la libération des pulsions. Par ailleurs, puisque l'action concorde avec le chant, le film (qui se déploie comme un festin) évoque parfois un vidéoclip.

Quant à l'histoire, elle fait partie de la culture orale (il en existe quelque quatre-vingts versions répertoriées) et se déroule à l'époque de la Renaissance coréenne. C'est une histoire d'amour simple comme une pensée sauvage (concept très positif de Lévy-Strauss) et très confucéenne. L'héroïne Chunhyang, est une jeune fille issue du milieu des courtisanes, mais qui est un modèle de vertu. Mongnyong, lui, est un garçon de noble extraction dont le père est haut dignitaire provincial. En dépit de leur différence sociale (qui, à l'époque, pèse lourd), il s'éprend de Chunhyang et l'épouse secrètement avant de de voir quitter la province pour suivre son père nommé dans la capitale. Un nouveau gouverneur, lubrique et corrompu convoitra la jeunne femme et essayera de la contraindre par une condamnation à mort. Mais celle-ci lui opposera une loyauté inébranlable...

Fidèlité à un seul homme, fidèlité envers un seul souverain, fidèlité plus forte que la mort ; il s'agit là d'une valeur confucéenne fondamentale qui régissait la vie privée et publique de l'époque. Cette vision du monde soutenue et éclairée par d'autres éléments dramatiques se rapportant au conflit des classes et à la justice est présentée dans le film avec un certain humour. (d'après I Myung-hee, Culture Coréenne)

Le texte complet qui a servi de support au film, est très érudit. Il a été recueilli au 18ème siècle. Il en existe une traduction française par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, parue en 1999 aux éditions ZULMA et intitulée

"Le chant de la fidèle Chunhyang"

 

 
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BRUXELLES, 8 au 12 Mai 2000

 

Communiqués de KOBEL relayés par FRANCE-CORÉE

Tanguy Sang Hoon VERRAES
KOBEL President - 'Korea Belgium Association' asbl
The Korean in you !
tanguy.verraes@swing.be - kobel@swing.be
http://users.compaqnet.be/kimnet
fax2email : 016 834088
For a positive point of view of the adoption !
Adopter un autre regard
Life is too short... "Carpe Diem" seize the day !
Respect other and yourself ...

Thanks to : FRANCE-CORÉE Webmaster
Association FRANCE-CORÉE , the Franco-Korean Society

 

Extrait du programme mensuel des projections 5/2000 - Musée du Cinéma.

Palais des Beaux-Arts. 9, rue Baron Horta. B-1000 Bruxelles.
Tel : 02 5078370.

 

Corée (8-12/5/2000) :

En prélude au week-end de concerts et de spectacles coreens organise au Palais des Beaux-Arts, neuf mélodrames confucéens ou drames de la chair au 'Pays du Matin Calme'.

La situation économique actuelle du cinéma coréen ressemble à celle qu'a connue Hong Kong il y a quinze ans. Artistiquement cependant, contrairement au cinéma de Hong Kong, fondé sur la tradition des arts martiaux, le cinéma coréen ne s'est pas constitué à partir de genres qui se distingueraient du reste du cinéma mondial. Sa principale originalité est le mélodrame confucéen, bien différent de ce qu'on connaît du mélodrame par ailleurs. A travers l'exposé des contradictions d'un sujet (souvent fidélité ou infidélité conjugale), nées d'un conflit avec les pressions morales imposées par la vie en société, le mélodrame instruit le dossier, défend certaines valeurs, propose quelques amendements au gré de l'évolution des moeurs, tout en prônant la noblesse et la pureté de sentiments, quitte à dénier toute réalité au désir sexuel. Le mélodrame historique a, quant à lui, pour tâche d'exprimer une émotion, le "Han", élevée au rang de conscience nationale et où se mêlent amertume et rancoeur au terme de sacrifices non récompensés. Un état d'esprit qui résume l'histoire du pays, des invasions japonaises à la partition actuelle.

Une autre ligne, plus récente, du cinéma coréen a opté pour un tableau inversé où l'activité sexuelle est l'argument majeur des films. L'activité des corps devient un édifice cru, filmé sans fiorirtures, qui sous-tend les enjeux complexes du désir humain, intime et social.

Ces films précèdent le week-end consacré par la Société Philharmonique et Paleis vzw. à la culture coréenne : cérémonie chamanique, musique populaire, de cour et contemporaine. Info : 02/511 3433.

Organisé avec l'aide du Centre culturel coréen de Paris.

 

- LUNDI 8 mai 2000

20h15 : La mère porteuse (Sibaj) d'Im Kwon-taek, 1986 / coul. / s.-t. fr. / 95' . La tragédie familiale d'un mari tombant amoureux de la "mère porteuse" choisie par son épouse stérile. Un drame de l'amour fou, sans happy end et d'une impitoyable cruauté.

22h15 : La servante (Hanyo) de Kim Ki-Young, 1960 / s.-t. fr. / 90' ; Violée par son employeur, une jeune servante entreprend de détruire son couple. "Un drame qui anticipe le climat délétère créé par Losey dans The servant" (A. Apra)

 

- MARDI 9 mai 2000

20h15 : L'invité de la chambre d'hôte et ma mère (Sarangbang sonnim-kwaomoni) de Sin Sang-Ok, 1961 / s.-t. fr. / 103' . Une veuve, vivant avec sa gamine et sa belle-mère, chastement éprise d'un attirant locataire. Un vétéran mythique du cinéma coréen qui fut enlevé, et contraint de tourner sept films sur la Corée du nord communiste.

22h15 : L'histoire d'un mariage (Kyorhoniyagi) de Kim Uisok, 1992 / s.-t. fr. / 96' . Tensions et cassures chez un couple de gens de radio, quand la femme acquiert une position professionnelle dominante. Une approche impressionniste des nouvelles donnes dans la Corée moderne.

 

- MERCREDI 10 mai 2000

18h15 : Pourquoi Bodhi-Dharma est-il parti vers l'Orient ? (Dharmaga tongjoguro kan khadal gun?) de Yong-Kyun Bae, 1989 / coul. / s.-t. fr. / 137' . Un ascète enseignant à son jeune disciple les méandres de l philosophie bouddhique. Un sens visuel transcendant la gravité d'un thème en une subtile mise en zen...

22h30 : Le pays du coeur (Maum-ui Kohyang) de Yun Yonggyu, 1949 / s.-t. fr./ 74' . Le jeune disciple d'un moine bouddhiste, plus obsédé par la recherche de sa mère perdue que par la religion. Un des rares films coréens d'avant 1950 dont la copie ait été préservée.

 

- JEUDI 11 mai 2000

18h15 : La chanteuse de pansori (Sopyonje) d'Im Kwon-taek, 1993 / coul. / s.-t. fr. / 112' .Un des ultimes virtuoses-vagabonds du pansori, la musique traditionnelle de Corée, cherchant à transmettre ses techniques menacées à deux orphelins. Un tribut nostalgique à un art ancestral en péril.

20h15 : Le rouet / Histoire cruelle des femmes, mulleya, mulleya (Yoinchanhoksa muleya muleya) de Yi Tuyong, 1983 / s.-t. fr. / 110' . La condition des femmes dans la Corée traditionnelle - ici une noble ruinée, forcée d'épouser l'âme d'un défunt, puis violée, criminelle, nonne et remariée stérile, en un décoiffant mélo.

 

- VENDREDI 12 mai 2000

18h15 : Les eunuques (Naesi) de Lee Doo-Yong, 1986 / s.-t. fr. / 120' . En 1560, un roi stérile de Corée, piégé par sa mère et ses conseillers eunuques. Intrigues de cour et jeux pervers de la sexualité pour une reconstitution historique à grand spectacle.

 

Palais des Beaux-Arts. 9, rue Baron Horta. B-1000 Bruxelles.

 

 

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- 26 Mars 2000 à 20 heures

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE FEMMES DE CRÉTEIL
EN PROJECTION EXCEPTIONNELLE un film documentaire coréen
Murmures
de BYUN Young-joo
Film projeté en présence de la réalisatrice,
Intervenantes : Liliane Kandel, historienne 
                             Geneviève Fraisse, philosophe, députée européenne

 

Le film s'ouvre sur la protestation d'une dizaine de femmes sud-coréennes devant l'Ambassade du Japon à Séoul. Il s'agit de la centième manifestation organisée par le Comité de soutien aux victimes de l'esclavage sexuel perpétré par l'armée japonaise durant la deuxième guerre mondiale.

En partant de cette scène, le film se penche sur la vie au quotidien de six rescapées, vivant aujourd'hui dans le Foyer de "Nanum" (signifiant partage en coréen) à Séoul, ainsi que sur le profil de trois autres survivantes qui, n'ayant jamais pu regagner leur patrie, demeurent toujours dans la vallée de Wuhan en Chine, où elles ont été abandonnée au moment de la débâcle.

Sous le regard tendre de la jeune cinéaste, se dévoilent ainsi les "murmures" de ces anciennes "femmes de réconfort" de l' armée japonaise qui se sont déclarées en vue de témoigner, après un demi-siècle de silence. Au soir de leur vie, elles demeurent cependant partagées entre le désir de quitter à jamais ce monde qui les a déchirées, et le maigre espoir qu'elles entretiennent à ce que justice leur soit rendue avant l'épuisement de leur temps de vie.

Coordination : Comité de soutien pour la projection du film Nazn Moksori
c/o ÉCHO Échange ONG France-Japon tél./fax 0 155 860 848,
 ou Yuri Kubota tél./ fax 0 142 780 815  E_mail echo@worldonline.fr

Festival International de Films de Femmes
   Maison des Arts, Place Salvador Allende
F - 94000 CRÉTEIL
tél : 0 149 803 198  - fax : 0 1143 990 410
service de presse : Nicole Lambert
Email : filmsfemmes@wanadoo.fr

      
      

" MURMURES ", un film de BYUN Young-Joo. Projection spéciale (en format vidéo agrandi) de ce film le vendredi 16 mars 2001 à 16h30 à l'Université de Paris VII, Tour 34, salle 109, Langue et civilisation de l'Asie orientale, LCAO, suivie d'un débat.   Le film "Murmures" (Nazn Moksori) se penche sur la vie au quotidien de six anciennes "femmes de réconfort" sud-coréennes - victimes de l'esclavage sexuel de l'armée japonaise pendant la dernière guerre mondiale - qui vivent aujourd'hui en commun dans le Foyer de "Nanum" (signifiant "partage" en coréen) à Séoul, ainsi que sur le sort de trois autres rescapées qui, n'ayant pu regagner leur patrie, demeurent toujours dans la ville de Wuhan en Chine, où elles ont été abandonnées au moment de la débâcle. Sous le regard tendre de la jeune réalisatrice, se dévoilent ainsi les "murmures" de ces femmes asiatiques qui se sont "déclarées" après un demi siècle de silence, pour témoigner. Témoigner contre l'oubli et le négationnisme. Mais aussi dans l'espoir d'enrayer la perpétuation de ces crimes dans le monde à venir. Au soir de leur vie, elles demeurent néanmoins partagées entre le désir de quitter ce monde qui les a brisées à jamais, et le maigre espoir qu'elles entretiennent que justice leur soit rendue avant l'épuisement de leur temps de vie. C'est alors pour appeler à la solidarité à la cause de ces femmes en Asie, que nous proposons de tenir un débat à l'issue de la projection, en présence de la réalisatrice BYUN Young-Joo. Le débat portera aussi sur le problème de la violence sexuelle en temps de guerre et celui du partage de la mémoire. Il sera animé par les membres du Comité de soutien pour la projection de Nazn Moksori, composé de résidents japonais à Paris, à l'origine de ce projet.   Pour le Comité : Kolin KOBAYASHI <mailto:kolink@wanadoo.fr>   ÉCHO, ÉCHANGE ONG FRANCE-JAPON 179, RUE DE ROMAINVILLE, 93100 MONTREUIL TEL/FAX : 01 55 86 08 48 <MAILTO:echo@worldonline.fr>   NOTE du webmestre: Selon Kolin KOBAYASHI représentant le comité, leurs camarades au Japon auraient réussi, en décembre 2000, à introduire une action en réparation auprès des Tribunaux japonais au sujet des exactions commises par l'armée japonaise pendant la 2ème guerre mondiale. Le but poursuivi par ces citoyens japonais est d'obtenir enfin de leur gouvernement la reconnaissance officielle de ces crimes passés et leur réparation quand celà est encore possible. __________________________
 
      
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