Investir en Corée, Investir en France

 

Ce séminaire (gratuit) est organisé au Sénat le 29 Mars 1999 

Salle Médicis

Organisateurs:

  • Groupe sénatorial d'amitié France - Corée
  • Association France - Corée
  • DATAR "Invest in France Network"
  • L'Institut Supérieur de Gestion - Association Rencontres Internationales
 

Jean Faure, Président du Groupe sénatorial d'amitié France-Corée

Olivier Lafaye, Président de l'Association France-Corée

Didier Lombard, Ambassadeur aux investissements internationaux

Michael Maillard-Hager, Président de l'association I.S.G. Rencontres Internationales

vous prient de participer au séminaire

France - Corée : Terres d'accueil

 

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Introduction:

Les économies françaises et coréennes connaissent un regain de dynamisme qui attire les investissements.

Il y a plus de place pour plus d'investissement pour un plus grand nombre de sociétés.

D'une part, la Corée mérite d'être connue par les investisseurs français potentiels. Ce séminaire sera l'occasion d'apporter une information de qualité et de terrain pour une meilleure approche.

D'autre part la Corée a retrouvé le chemin de la croissance depuis la crise. C'est le moment pour elle d'investir en Europe. La France est prête à accueillir les investisseurs coréens, spécialement dans les secteurs de haute technologie (électronique, informatique, biotechnologies, télécommunications, services, etc...) Que ce soient les Universités françaises ou la recherche, la France se situe au meilleur niveau des des critères qualificatifs mondiaux.

Ce séminaire sera l'occasion d'offrir de précieuses informations aux investisseurs coréens et français et de véritables contacts auprès d'organismes pour les aider et créer des liens entre entrepreneurs français et coréens. Le réseau DATAR est ainsi prêt à organiser des rencontres spécifiques et aider les investisseurs coréens dans leurs démarches, de même pour le KOTRA et le PEE pour les investisseurs français.

Ce colloque se situe dans la continuité de la visite du Président KIM Dae-jung en France début mars et du renforcement des liens économiques entre nos deux Pays.

 

Pour les personnes n'ayant pas encore reçu de carte d'invitation et pour une bonne organisation, merci de vous inscrire avec votre en-tête ou votre carte de visite auprès de :

Béatrice ALBA, Vice-présidente Association FRANCE-CORÉE

7, rue Jean Gabin - 92300 LEVALLOIS PERRET

E_mail : beatrice.alba@noos.fr

 
DATE LIMITE DE RÉPONSE : 27 Mars 2000

Une pièce d'identité sera demandée à l'entrée, 15ter rue de Vaugirard


Sous l'égide du Sénateur Jean FAURE, Vice-Président du Sénat

de S.E. KWON In - yuk, Ambassadeur de Corée en France

et de S.E. Jean-Paul REAU, Ambassadeur de France en Corée

 


Programme

 

 

8 h 30 – 9 h 00

Accueil

 

 

9 h 00

Bienvenue adressée par le Sénateur Jean FAURE, Vice-Président du Sénat et Son Excellence KWON IN HYUK, Ambassadeur de Corée en France et Son Excellence Jean-Paul REAU, Ambassadeur de France en Corée.

 

Les Tables rondes seront animées par Olivier LAFAYE, Président de l’Association France-Corée et Jean VIDEAU, Consultant à Séoul, Président de Korea Strategic Data.

 

 

9 h 15 – 10 h 45 : Première Table Ronde Investir en Corée

 

 

Participants :

M. Jean-Raphaël CHAPONNIERE, Conseiller économique près l’ambassade de France à Séoul,

 

M. Kim TAE-RANG, Vice-Président du Kotra,

 

M. Philippe LI, Avocat

 

M. Laurent BURELLE, Directeur Général de Plastic Omnium,

 

M. Michel ROGER, Directeur des Opérations Industrielles Internationales de Thomson-CSF,

 

M. Philippe TIRAULT, Président de TAO International, Gestion des ressources humaines et des différences culturelles,

 

L’Ambassadeur SOOGIL YOUNG, représentant permanent de la Corée près l’OCDE.

 

 

11 h 00 – 12 h 15 : Deuxième Table Ronde Investir en France

 

 

Participants

M. JOHN IN-SOO, Président de PACIFIC, exemple d’une réussite d’investissement industriel en France,

 

M. Georges LEMOINE, Député-Maire de Chartres,

 

M. Scott H. LEE, Président de Kopa Group,

 

M. YI Tong-Gwon, Directeur de la Korean Exchange Bank,

 

M. Didier LOMBARD, Ambassadeur aux investissements internationaux.

 

 

12 h 15 – Conclusions : M. Jean FAURE, Vice-Président du Sénat.

 

 

12 h 30 - Cocktail

 

 

Séminaire libre et gratuit

Traduction simultanée en coréen.

Avec la participation de l'Association FRANCE CORÉE

 

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INVESTIR EN COREE, INVESTIR EN FRANCE

 

Compte-rendu de séance par Tatiana Wenker , Association France-Corée

Près de Deux cent personnes ont assisté au séminaire organisé au mois de mars au Sénat par l'association France - Corée.

Après l'allocution de bienvenue de Monsieur Philippe NACHBAR, sénateur de Meurthe et Moselle, la séance s'est partagée en deux tables rondes, animées par Monsieur Olivier Lafaye, président de l'Association France - Corée, Jean Videau, consultant à Séoul, Philippe de Chabaud-Latour, PDG de Libra Conseils.

 

Les investissements français en Corée

 

- La Corée, un atout

 

L'investisseur français est soutenu par différents organismes dès son arrivée à Séoul - Ambassade de France, Poste d'Expansion Economique, Chambre de Commerce Française, Chambre de Commerce européenne - et par la présence de consultants français souvent Conseillers du Commerce Extérieur.

Aujourd'hui, tous les éléments sont réunis pour attirer plus de capitaux étrangers.

On assiste tout d'abord à une reprise industrielle, dans l'électronique plus particulièrement. De plus l'ouverture du pays, couplée à la restructuration financière et industrielle en cours, achemine la Corée vers une croissance durable. Malgré un point négatif quant à la baisse de son excédent commercial, la Corée a diminué ses importations : celles de 1999 sont inférieures à celles de 1995.

Ainsi les prévisions sont positives pour l'avenir économique de la Corée : une croissance à court terme de 6 %, une amélioration du pouvoir d'achat sur le moyen terme, et l'adoption de nouvelles technologies - permise grâce à une structure démographique jeune, contrairement au Japon -. Une reprise vigoureuse est donc engagée sur le long terme.

En conséquence les investissements d'origine étrangère se sont envolés. Les IDE (Investissements Directs Etrangers) se répartissent de la façon suivante: Europe, 34% (6,2 milliards de dollards ), Japon 26% ( 1,7 milliards de dollars ), États-Unis 32% (3,7 milliards de dollars ), 9% pour les autres pays.

 

- Quelques réussites françaises en Corée

 

La réussite de certaines sociétés françaises ayant investi en Corée mérite d'être mise en avant.

La société PLASTIC OMNIUM s'est développée à l'international il y a 50 ans, et réalise aujourd'hui 55 % de son chiffre d'affaires à l'étranger. Présente en Asie pour les systèmes urbain, elle est arrivée en Corée en 1993, en créant une joint venture de commerce et de production avec une société coréenne. La crise a obligé PLASTIC OMNIUM à réduire sa présence: chiffre d'affaires, surface,… Cependant cette entreprise a tout de même réussi à créer une nouvelle société : POLYTECH. Elle est donc prête pour la reprise.

 

La société LAFARGE, pour les matériaux de construction, a centré son développement vers les pays émergents et s'est implantée en Corée en 1998. C'est aujourd'hui le deuxième investisseur français en Corée, où elle réalise un chiffre d'affaires de 320 millions d'euros : LAFARGE y est le premier producteur de plaques de plâtre. De plus la Corée dispose d'une technologie avancée et d'une main d'œuvre compétente, nécessaires aux activités de LAFARGE. Avec la crise de 1997 et notamment la faillite de la société coréenne HALLA, LAFARGE a créé une joint venture par une prise de participation majoritaire. En effet la Corée constitue le cinquième marché mondial du ciment.

D'après Monsieur ROSE, Directeur Général de Lafarge, malgré la lenteur des négociations, elles ont duré 7 mois, les relations avec les correspondants coréens ont été très conviviales. De plus la Corée dispose d'une main d'œuvre de qualité avec une volonté d'intégration dans le groupe non négligeable. La principale difficulté dans ce pays est l'approche du pays par la langue : difficile, elle est un frein pour les français.

D'une manière générale la Corée est un pays à risque avec une instabilité sociale et politique, et le fonctionnement interne du pays est impénétrable pour des occidentaux. Le but, toujours d'après Monsieur ROSE, est de s'adapter à la culture coréenne tout en gardant à l'esprit les principes et la valeur du groupe Lafarge.

THOMSON CSF a pris une position de premier plan sur le marché de la défense en Corée, un des rares encore en croissance dans le monde.

Le partenariat entre THOMSON - CSF et SAMSUNG, sous forme de joint venture à 50/50, a été la première co-entreprise franco - coréenne créée en Corée, et en Asie, dans le domaine de la défense : THOMSON a apporté des compétences technologiques tout en formant, en France, des ingénieurs coréens.

Pour Monsieur ROGER, Directeur des Opérations Industrielles Internationales chez THOMSON - CSF, les investissements en Corée sont au cœur de la stratégie multi - domestique du groupe : être sur place et près des clients.

 

- L'environnement des investissements

Monsieur Philippe LI, avocat et secrétaire général de la Chambre de Commerce Française en Corée, insiste sur le rôle des contrats en Corée : ils ne sont pas rigides et sont susceptibles d'évolution. De plus la rédaction du contrat est un travail très fastidieux car là où se termine la négociation pour les coréens, elle ne fait que commencer pour les français.

Par ailleurs quelques règles sont à respecter pour créer une joint venture :

- Partager le management : prendre en compte les valeurs du partenaire et ne pas vouloir tout contrôler.

- Faire attention à la barrière culturelle : communiquer pour bien comprendre son interlocuteur et éviter les malentendus.

- Trouver des objectifs en communs : ne pas négliger ceux de son partenaire.

- Choisir un fin négociateur qui saura créer une relation personnelle avec autrui.

 

D'après monsieur Philippe THIRAULT, Président de la filiale coréenne du cabinet de recrutement Heidricks et Struggles, un investissement en Corée doit être travaillé avant l'arrivée de l'entreprise sur le territoire coréen : il est tout d'abord nécessaire de comprendre les attentes de la main d'œuvre coréenne. Mais il faut aussi communiquer car les syndicats tiennent une place importante dans les négociations. Enfin, il faut être rapide dans les changements à effectuer car la main d'œuvre est réceptive aux idées nouvelles. Mais ceci ne peut se faire uniquement qu'au début d'une opération de joint-venture ou d'acquisition.

Il faut tenir compte des différences culturelles : respecter la hiérarchie, trouver des solutions aux licenciements toujours très mal acceptés, établir les salaires sur la séniorité (l'age est important pour les coréens, il prime sur les compétences), dialoguer avec les syndicats pour éviter tout problème, d'autant plus qu'ils ont aujourd'hui acquis la maturité nécessaire.

Les conseils de monsieur THIRAULT lorsqu'une entreprise souhaite s'implanter en Corée : disposer d'une personne qui gère les ressources humaines, s'entourer de conseils, être rapide et déterminé, écouter ses interlocuteurs et sentir leurs besoins, changer une partie du management coréen (il aura du mal à s'adapter), éviter d'envoyer de jeunes expatriés (respecter les règles de séniorité).


 

Les investissements coréens en France

 

A leur arrivée en France, les entreprises coréennes bénéficient d'aides d'organisation bancaires et administratives, qui les aideront à réussir leur implantation en France et leur intégration au niveau économique.

Monsieur Georges Lemoine, Député-Maire de Chartres, a su attirer des entreprises coréennes sur son agglomération. C'est le cas de Parfums Beauté, spécialisée dans les parfums, qui s'est implanté à Chartres en 1990.

Pour cela, la ville a mis en place des structures d'aide pour une implantation réussie de ces sociétés coréennes. Mais la ville de Chartres suit aussi ces dernières dans leur développement et entretient des relations permanentes avec elles, afin de les intégrer dans le tissu économique local.

Monsieur John In-Soo , PDG de l'entreprise témoigne, à ce titre, de sa réussite : cette PME connue sous le nom de Parfums Beauté, a développé ses activités et s'est alliée au groupe Pacific Chemical, très important en Corée. Elle connaît un réel succès en France avec le parfum Lolita Lempicka.

 

Monsieur Scott H. Lee, président de KOPA Group, société créée fin 1999 et spécialisée dans les semi-conducteurs, a un projet en cours : implanter une filiale en France. Il rencontre, malgré une bonne connaissance du marché européen, des difficultés quant à l'élaboration de son projet. Cela est dû, d'après ses propos, à des obstacles d'imposition et de recrutement du personnel spécialisé dans son secteur d'activité.

 

La Korea Exchange Bank, dirigée à Paris par M.Yi Tong-Gweon, a pour rôle d'aider et de guider les sociétés coréennes dans leur implantation en France, au niveau du fonctionnement bancaire. Ainsi, cette institution a une bonne connaissance des formalités pour les opérations d'import-export. De plus, elle dispose d'un réseau de communication direct entre la France et la Corée. Elle agit ainsi de manière concrète et rapide en faveur des entreprises coréennes, ce qui permet à ces dernières d'accroître leur efficacité auprès de leurs clients et fournisseurs.

 

Monsieur Michel Viger, secrétaire général d'Invest in France, présente les moyens mis en œuvre pour améliorer l'accueil des investissements étrangers en France : il a été simplifié. De plus, les services administratifs (la Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale (DATAR), les services de l'Ambassadeur Délégué aux investissements Internationaux et l'association IFN) qui s'occupent de ces entreprises internationales, vont être regroupés au sein d'une même entité.

Monsieur Viger a répondu à des questions que se posent souvent les investisseurs étrangers : l'application de la loi des 35 heures et les problèmes qu'elle peut poser dans les entreprises, le montant et l'utilité des prélèvements obligatoires.

Mais il a insisté sur le fait que l'effort est mis pour accroître les relations entre les deux pays. Ainsi la France s'applique à attirer les investisseurs étrangers mais incite aussi les entreprises françaises à s'implanter en Corée, ce qui concluait une séance d'échanges nourris et donnait tout le sens à ce séminaire réussi.

 

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INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE
L'exemple d'EUROCOPTER : dans le cadre du programme KLH, un accord de licence vient d'être accordé à DAEWOO Heavy Industries pour l'assemblage d'hélicoptères en Corée

 

Premier hélicoptériste mondial

Premier groupe aéronautique européen totalement intégré, Eurocopter qui est né en 1992, de la fusion des branches hélicoptères d'Aérospatiale-Matra (France) et de Daimler Chrysler Aerospace (Allemagne), s'est imposé en 1999 et pour la quatrième année consécutive, comme premier hélicoptériste mondial en termes de chiffres d'affaires . Entreprise à rayonnement mondial, Eurocopter emploie 9500 personnes et dispose de quatre établissements : Marignane et La Courneuve en France, et Donauwörth et Ottobrunn en Allemagne et assure une présence forte sur les cinq continents grâce à un ensemble de 13 filiales et à un réseau de distributeurs et agents agrées.

Cette présence est également renforcée par une expérience de plus de 30 ans de coopération internationale développée avec 34 pays. Aujourd'hui, plus de 8400 hélicoptères Eurocopter volent dans 133 pays au profit de 1780 clients. Le groupe détient 30 %du marché mondial.

 

La gamme la plus large du monde

Un tel rayonnement mondial trouve son origine dans l'étendue de la gamme présentée, la plus large du monde, qui couvre tous les créneaux, en partant des monomoteurs légers (EC120 B Colibri, Ecureuil) jusqu'aux appareils de 9/10 tonnes (Super Puma/Cougar) et en passant par les bimoteurs légers (Ecureuil-bi, BO 105, EC 135, BK 117), bimoteurs moyens (Dauphin et EC 155) et Hélicoptères de combat (Tigre).

Eurocopter est satisfaite du programme de coopération en cours avec la Corée et notamment Daewoo pour la fourniture de 12 BO 105 dans le cadre du programme KLH . Ce programme est lancé depuis février 1998. La livraison des 2 premiers hélicoptères par Eurocopter a eu lieu le 26 décembre 1999. Par la suite, 10 appareils seront assemblés localement via une licence accordée à Daewoo Heavy industries.

Eurocopter sera particulièrement attentive au bon déroulement de cette coopération au bénéfice des utilisateurs.

Eurocopter regarde avec confiance et intérêt les actions entreprises par la Corée pour rationaliser son outil industriel et ajuster ses ressources budgétaires afin de poursuivre l'effort de modernisation de sa flotte. Eurocopter souhaite accompagner la Corée dans cette voie de différents programmes.

Eurocopter est une société conjointe de Aerospatiale Matra SA et de Daimler Chrysler Aerospace AG. Les deux maisons mères et la société espagnole CASA viennent de fusionner pour constituer la European Aeronautic, Defense and Space Company (EADS), l'une des trois plus importantes sociétés aéronautiques et spatiales mondiales.

(Communiqué EUROCOPTER, Marignane)
 

Webmaster : france.coree.lcr@wanadoo.fr

 

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