LA LETTRE DE CORÉE Janvier 2003 Centre Coréen du Commerce Extérieur et des Investissements http://www.kotraparis.com
KOTRA PARIS - 36, avenue Hoche - 75008 Paris Téléphone : +33 (0) 142 25 28 44 - Télécopie : +33 (0) 142 25 09 50 - email : fckotra@hotmail.com M. Seong-Kuk Hong - Directeur Adjoint M. Frédéric Claveau - Responsable Investissements
S O M M A I R E
¤ RELATIONS INTERNATIONALES ET BILATÉRALES
¤ POLITIQUE ECONOMIQUE, MACRO-ECONOMIE ET RESTRUCTURATIONS
¤ INVESTISSEMENTS
¤ SECTEURS ECONOMIQUES
Transport : automobiles, transports publics, aérien
Acier, Route et industrie
¤ ENTREPRISES COREENNES
¤ ENTREPRISES FRANÇAISES
- EN COREE DU SUD, LA VICTOIRE D'UNE GENERATION
Roh Moo-Hyun, candidat réformateur, a été élu jeudi président de la République. Favori des moins de 45 ans, il incarne la politique de rapprochement avec le Nord et le désalignement sur les Etats-Unis
C'est un progressiste qui a remporté jeudi l'élection présidentielle en Corée du Sud, lors d'un scrutin serré. Après dépouillement de 99,64% des bulletins, Roh Moo-Hyun, 56 ans, a été élu avec 48,9% des voix contre 46,6% à son adversaire, le chef de l'opposition conservatrice Lee Hoi-Chang, 67 ans. "Je promets de faire de mon mieux comme président pour mes partisans mais aussi pour ceux qui n'étaient pas pour moi", a déclaré le candidat du Parti démocratique du millénaire.
"J'ai de nouveau échoué dans ma tentative de rassembler les suffrages du peuple (...) J'accepte humblement son choix. Je félicite pour sa victoire le président élu, Roh", a reconnu Lee Hoi-Chang, déjà battu lors de la dernière présidentielle en 1997. Roh Moo-Hyun succèdera en février au président Kim Dae-Jung pour un mandat de cinq ans.
La victoire du réformateur Roh Moo-Hyun est d'abord celle de la jeune génération. Le duel avec son rival, ancien juge à la cour suprême et ancien Premier ministre, a mis en lumière ce fossé. Roh Moo-Hyun, ancien avocat défenseur des droits de l'homme, issu d'une famille pauvre, incarne la Corée du Sud nouvelle et la Coupe du monde de football... Son opposant malheureux ressortissait de l'élite traditionnelle. Roh Moo-Hyun a logiquement eu les faveurs d'une majorité des 20-45 ans, moins marqués par la guerre de Corée et moins enclins à suivre Washington.
Soleil. Le nouveau président, qui ne s'est encore jamais rendu aux Etats-Unis, vise en effet à se démarquer de la politique américaine vis-à-vis de la Corée du Nord. Il a promis de poursuivre la "politique du soleil" du président sortant Kim Dae-Jung, faite de dialogue et de coopération, pour persuader Pyonyang de renoncer à ses ambitions nucléaires. Dans le climat d'anti-américanisme que vit le pays après la mort de deux collégiennes écrasées par un blindé américain et l'acquittement des GI's impliqués Roh Moo-Hyun a estimé "ne pas penser que la ligne dure de Bush facilitera l'abandon du programme nucléaire de la Corée du Nord". Selon lui, l'isolement de Pyongyang risque de pousser dans ses retranchements un pays imprévisible et surarmé.
Dans le domaine économique, le nouveau président veut continuer la réforme des grands conglomérats familiaux, les "chaebols", dont l'expansion incontrôlée a contribué à la crise financière des années 1997-98. Il souhaite aussi une distribution plus égalitaire des revenus et une détente des relations sociales. "Lorsque je luttais contre les difficultés dans le passé, je me suis souvent promis de toujours rester du côté des pauvres et des déshérités. Je n'oublierai jamais cette promesse si je suis président", avait-il dit avant sa victoire. Source : Libération - 19/12/2002
- CHRETIENS ET POLITIQUE EN COREE DU SUD
Trois des sept candidats à la récente élection présidentielle étaient catholiques, un autre était protestant, indique "Eglises d'Asie", publication des Missions étrangères de Paris.
Nation asiatique de vieille tradition confucéenne, la Corée compte aujourd'hui une très importante minorité chrétienne. Du moins au Sud, puisque au Nord, qui vit sous une dictature de type stalinien, la religion n'a guère droit de cité.
Selon Eglises d'Asie, publié par l'Agence d'information des Missions étrangères de Paris, les MEP, dont le siège est au 128, rue du Bac (75007), sur 48 millions de Sud-Coréens, 7,4 % sont catholiques et 20,3 % protestants.
Dans son premier numéro de l'année, EDA, dont le directeur de publication est un vieux baroudeur en Asie, le Basque Guillaume Arotçarena, les chrétiens sud-coréens sont fortement implantés au sein du personnel politique."L'élection présidentielle du 19 décembre dernier, qui a vu la victoire de Justo Roh Moo-hyun, du Parti démocratique du millénaire, classé au centre gauche, sur son adversaire Olaf Lee Hoi-chang, du Grand Parti national, classé à droite, ont confirmé le fait que les chrétiens sont surreprésentés sur la scène politique. Sur les sept candidats à la présidence, on comptait trois catholiques, un protestant, un bouddhiste, tandis que deux autres ne se réclamaient d'aucune religion. Les deux principaux candidats, Roh et Lee, étaient catholiques." Tout comme "le président sortant, Thomas Kim Dae-jung, devenu en 1998 le premier catholique à parvenir à la magistrature suprême." Son prédécesseur, Kim Young-sam, était protestant.
Cependant, si, comme l'explique Joseph Yo Kyu-tae, président du Conseil de l'apostolat laïc de Corée, environ 60 % des 273 députés sont catholiques, "la plupart ne pratiquent pas". Et le nouveau président, né en 1946 et baptisé en 1986, "a déclaré à plusieurs reprises souhaiter rester discret sur cet aspect de sa vie".
POLITICIENS COMME LES AUTRES
Une fois élus, ces nouveaux chrétiens redeviennent apparemment des politiciens comme les autres."Avant la présidentielle, la commission justice et paix de la Conférence épiscopale avait envoyé un questionnaire à tous les candidats en lice. Les réponses ont été les suivantes : Lee Hoi-chang s'est déclaré opposé à l'abolition de la peine de mort et à celle de la loi sur la sécurité nationale, qui autorise l'arrestation et le jugement de tout citoyen sud-coréen ayant fait l'"éloge" de l'"ennemi" nord-coréen ou ayant pris part à des actions lui ayant profité. L'Eglise catholique appelle depuis de nombreuses années à l'abolition tant de cette loi que de la peine capitale. Roh Moo-hyun a répondu qu'il était favorable à leur abolition à certaines conditions, et Carolo Kwon Young-ghil -du Parti démocratique du travail- s'est prononcé pour leur abolition inconditionnelle. Au sujet du projet de loi en matière de bioéthique, qui laisse au président la décision d'approuver ou non le clonage d'êtres humains, Lee souhaite "une solution alternative", Kwon appelle à l'abandon pur et simple du projet de loi et Roh se prononce pour la définition d'un consensus entre la bioéthique et les biotechnologies."
Ce numéro d'EDA traite d'autres thèmes qui montrent que, dans d'autres pays asiatiques, les chrétiens s'impliquent de plus en plus dans la politique locale. Ainsi à Taïwan, où les récentes municipales ont permis de constater que les catholiques s'intéressent de façon plus attentive qu'avant à la vie politique, suivant ainsi leurs frères protestants. A Hongkong, où, emmenées par des responsables chrétiens, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre un projet de loi antisubversion que veulent imposer les autorités inféodées à Pékin. Ou en Inde, où, dans l'Etat du Tamil Nadu, une centaine de dalits - intouchables - ont publiquement quitté l'hindouisme pour embrasser soit le bouddhisme, soit l'Eglise pentecôtiste, malgré les pressions des autorités, qui ont mis en vigueur une loi anticonversion.
Patrice de Beer - Source : Le Monde - 13/01/03
- FOREIGN MINISTER FROM FRANCE TO VISIT SEOUL
French Foreign Minister Dominique de Villepin will visit Seoul Friday for talks with President Kim Dae-jung and Foreign Minister Choi Sung-hong on North Korea's nuclear weapons programs, officials here said yesterday.
De Villepin will be the first French foreign minister to visit South Korea since 1982.
On Saturday, Kim and de Villepin will discuss the growing diplomatic pressure on North Korea by the international community to abandon its nuclear arms programs, the officials said.
France has expressed concern over North Korea's moves to restart its nuclear facilities and has pledged close cooperation with the international community to avoid a looming crisis.
France has no diplomatic links with North Korea. But Seoul officials said the former colonial power's role is crucial in resolving the nuclear issue given its prominent standing in the European Union.
France is also taking on the presidency of the U.N. Security Council for January and has maintained close ties with Russia and China, longtime allies of North Korea.
The European country has also provided continued support for South Korea's efforts to reconcile with North Korea and promote inter-Korean business projects.
Before arriving in Seoul, the French foreign minister will visit Russia Wednesday, where he will meet his Russian counterpart, Igor Ivanov, the officials said.
In Beijing, he will hold talks with Chinese President Jiang Zemin and Foreign Minister Tang Jiaxuan before making a two-day visit to South Korea. (shinyb@koreaherald.co.kr) - Source : Korea Herald - 8/01/03
- COREE : LA PENINSULE DIVISEE
Voici un homme en colère. De chaque page du dernier livre de Pierre Rigoulot, Corée du Nord, Etat voyou (Buchet-Chastel), transpire une saine exaspération à l'égard du régime de Pyongyang. Loin des habituelles tergiversations de certains chercheurs, sous prétexte de distance critique, Rigoulot ne cache guère l'horreur que lui inspirent les dirigeants nord-coréens, dont le mode de gouvernement semble autant inspiré par Staline que par le Père Ubu. Membre de l'Institut d'histoire sociale, philosophe de formation, Rigoulot ne conçoit pas l'analyse politique comme une discipline purement théorique. Plus que les systèmes, c'est l'homme qui l'intéresse. Or, à Pyongyang, le pouvoir est dénué de la moindre humanité ...
LIRE : Sur ce site france-coree/actu/nk_prigoulot .htm
Source : L'Express - 09/01/2003
- LA COREE A L'HEURE DE NOËL
Il est des mythes qui ont la vie dure : la chrétienté se réduit à quelques foyers de population dans le globe et n'a quasiment aucune emprise en Asie. Mais la Corée du Sud vient prouver le contraire : les chrétiens y sont aussi presque aussi nombreux que les bouddhistes (40 % de la population). Si les protestants évangélistes représentent la majeure partie d'entre eux (30 %), les catholiques n'en possèdent pas moins une base solide sur la péninsule, après la venue de nombreux missionnaires, lors des siècles passés. Une promenade nocturne dans le pays se révèle d'ailleurs une étonnante expérience, des milliers de croix rouges (temples protestants) et blanches (églises catholiques) parsemant les villes. Comme tous les dimanches, ces dernières s'emplissent une fois la Noël venue.
Des opérations limitées. Bien sûr, avant d'aller prier, toutes ces familles se seront ruées dans les grands magasins, afin d'offrir des cadeaux à leur progéniture. A cet effet, les publicités se multiplient : prix réduits pour les consoles vidéo, les peluches et les habits de Père Noël. Malgré l'influence occidentale, qui gagne toutes les strates de la société coréenne via les films et les feuilletons télévisés, ces opérations demeurent pour le moment assez limitées.
Mais, depuis quelques hivers, le soir du 24 se transforme en soirée des amoureux. Dans cette société extrêmement machiste où hommes et femmes sortent séparément, on voit alors les couples envahir les rues. Cette mode, qui permet de justifier l'inadmissible des 364 autres jours, favorise de nombreuses opérations commerciales : les vendeurs de roses rouges foisonnent et seuls les couples sont autorisés à réserver dans les restaurants des centres- villes. Des établissements dont le service se poursuit au-delà de minuit, contre environ 21 heures habituellement.
Autre signe de l'importance de Noël et de la baisse d'activité dans les secteurs non commerciaux, la Bourse est fermée le 25 décembre. Un congé que les marchés renouvellent à l'occasion du Nouvel An. Pourtant, rares sont les Coréens à fêter le changement d'année : comme dans une large majorité de l'Asie, le Nouvel An lunaire, dit chinois, prime. Néanmoins, c'est souvent l'occasion d'ouvrir une bouteille de champagne, ce qui ne pourra que réjouir les producteurs français.
Tristan de Bourbon, à Séoul - Source : La Tribune - 30/12/2002
- MENACE SUR LA REFORME ECONOMIQUE EN COREE DU SUD
Quel que soit le résultat de l'élection présidentielle de demain, la Corée du Sud se retrouvera confrontée à un seul et même défi économique comment poursuivre les reformes engagées par Kim Dae-jung au début de l'année 1998?
A l'époque, il n'était pas trop difficile de demander au pays de se serrer la ceinture. La Corée se réveillait meurtrie de la crise asiatique de l'automne 1997. Ce qu'elle croyait être un modèle industriel et financier se révélait l'objet de tous les scandales Daewoo, Hyundai, Samsung, les chaebols, ces groupes tentaculaires calqués sur le modèle des " keiretsus " japonais, ne pouvaient plus faire illusion. Ils avaient représenté jusqu'à un tiers du produit national brut du pays. On s'apercevait soudain qu'ils étaient gérés en dépit du bon sens par quelques familles jonglant entre des dizaines de filiales pour camoufler les comptes. Les dettes dépassaient 350 % des fonds propres.
Le Fonds monétaire international (FMI), auquel la Corée a dû emprunter 59 milliards de dollars, les a tout de suite désignés comme les colosses à abattre. Et le pays a obéi. Ravalant sa fierté devant le monde entier quand ce fut nécessaire. Il était ainsi surprenant de voir, ce jour d'avril 1998, alors que les équipes du président Kim Dae-jung n'étaient composées que depuis quelques semaines, le gouvernement au grand complet faire son mea culpa devant un parterre d'hommes d'affaires étrangers réunis dans un grand hôtel de Séoul. Les patrons des chaebols acquiesçaient sagement.
Recentrage, concurrence, transparence, c'était là, désormais, les maîtres mots du pays du Matin-Calme. Des mots qui ne s'appliquaient pas seulement aux industriels mais aussi aux banquiers, également plongés dans la spirale infernale. Kim Dae-jung entendait faire du grand nettoyage des entreprises la clé de voûte de sa politique économique. " Nous n'avons pas le choix. On reprochait à la Corée son manque de flexibilité. La crise a complètement changé notre manière de penser C'est incontestablement difficile à vivre, mats cela va contribuer à accroître notre crédibilité et à rendre notre pays plus compétitjf sur les marchés internationaux ", affirmait au Figaro Lee Ki-ho en mars 1998. Il était alors ministre du Travail. Il est, depuis, devenu le conseiller spécial du président de la République pour les affaires économiques.
La lune de miel a duré un an. Le temps très exactement que le pays commence à se redresser. Début 1999, la Corée prévoit une croissance de 2 % de son produit intérieur brut (PIB) Il avait chuté de 5,5 % en 1998. Elle est la première à sortir de la crise asiatique. Elle commence même à rembourser ses dettes. Et tout bascule. Les chaebols réclament du temps pour se transformer. Ils traînent les pieds quand le gouvernement leur demande des " blue prints ", des engagements concrets. Les syndicats claquent la porte des négociations tripartites avec l'État et le patronat. Kim Dae-jung tient bon. L'OCDE et le FMI l'en félicitent, mais quelques banquiers s'inquiètent.
A la fin de l'année, Kim Woo-choong quitte avec fracas la présidence de la Fédération des industries coréenne et celle de Daewoo, donnant le signal de la mise aux enchères du groupe. Le gouvernement veut en finir. La vente de Daewoo sera le symbole de la crédibilité de la Corée vis-à-vis des investisseurs étrangers. Mais dans la rue les manifestations se multiplient. Le chômage augmente et les salariés n'ont pas le sentiment de profiter des réformes. Ils craignent au contraire des suppressions d'emplois massives. La victoire de l'opposition aux élections législatives d'avril 2000 reflète leur mécontentement.
Kim Dae-jung ne s'en rend peut-être pas compte tout occupé qu'il est à obtenir le prix Nobel de la paix - il l'aura fin 2000 - mais son étoile pâlit. Ce prix Nobel, il le veut pour ses efforts en faveur du rapprochement Corée du Sud-Corée du Nord. Ce sera la récompense de sa " sunshine policy ", la politique du plein soleil. Mais cette politique repose justement sur les chaebols que le président de. la République pousse à investir de l'autre côté du 38ème parallèle, Hyundai en tête. Il en a besoin. Il ne peut pas les rayer de la carte. L'ambiguïté des relations entre l'État et ses industriels était frappante à la mort du fondateur de Chung Ju-yung, début 2001. La famille ne voulait pas de funérailles nationales mais tout Séoul portait le deuil du fondateur de Hyundai.
Aujourd'hui la Corée ne doit plus rien au FMI. Elle devrait afficher une croissance de 6 % cette année. Son redressement tient de la résurrection. Et c'est bien là son principal problème. Mieux elle se porte, plus grands sont les risques de la voir s'arrêter au milieu du gué. Si les chaebols ont partiellement éclaté, si les grandes entreprises publiques sont en voie de privatisation, si les banques sont fusionnées et si les étrangers sont accueillis à bras ouverts dans le pays, la Corée doit continuer. Or le patronat ne semble pas décidé à aller plus loin. Il souhaite que le nouveau gouvernement lève la pression qui pèse sur les entreprises.
Quant aux salariés, ils veulent que l'État s'intéresse davantage à ce qui se passe chez lui qu'au rapprochement Nord-Sud. Résultat, la poursuite des réformes n'est pas gagnée et la " sunshine policy " est menacée. -Source : Le Figaro - 18/12/2002
- FIVE OF THIS YEAR'S TOP SOUTH KOREAN COMPANIES ARE SAMSUNG OUTFITS, BUT NOW BANKS ARE CLIMBING THE LADDER
SAMSUNG ELECTRONICS retains top ranking in this year's REVIEW 200, helped by soaring profits from strong sales. Its bottom line puts most other South Korean companies to shame. Easily the world's biggest producer of memory chips, it is likely to generate 40.4 trillion won ($33.46 billion) in sales this year and 46 trillion won in 2003. That will mean net profit of 7.4 trillion won for 2002, climbing to 8 trillion won in 2003, analysts say.
How does Samsung do it? Analysts credit its diversified revenue structure. Handsets are now the single largest contributor to Samsung's revenue, surpassing even the dynamic random-access memory (DRAM) chip business that the company has traditionally milked as its cash cow. Its telecommunications division accounts for nearly half of operating profit and 30% of sales. Samsung's successful expansion into the global technology market is another important performance driver.
The company takes pole position on overall leadership, followed by SK Telecom, the nation's top mobile-phone operator, steel giant POSCO, and car maker Hyundai Motor. Samsung dominates the rankings: Five of the top 10 in the overall rankings are held by its affiliated companies.
Also noteworthy is the appearance in the rankings of local banks and securities firms, reflecting the impact of government-led restructuring, particularly in the financial sector. Kookmin Bank comes in sixth overall and third in terms of financial soundness. The bank, the product of a merger between Housing & Commercial Bank and the former Kookmin Bank, dominates the local retail-banking sector, expanding its asset base through the tie-up.
Lotte Group, the nation's eighth-largest private business group, dropped eight places in the overall ranking to No. 17, partly a reflection of depressed earnings. But it places third in terms of companies rivals seek to emulate. With annual sales of 15 trillion won, and involved in everything from department stores to hotel construction, Lotte is viewed as one of the healthier conglomerates. It survived the Asian Crisis of 1997-98, helped by low debt levels. Lotte's stock is closely held by the founding Shin family; financing comes mainly from its own capital and borrowing rather than from stock listings. By Kim Jung Min/SEOUL - Source : Far Eastern Economic Review - 26/12/2002
- FOREIGN INVESTMENT FALLS 19.4%
Foreign direct investment (FDI) in Korea last year totaled $9.11 billion, down 19.4 percent from 2001 to mark third consecutive yearly decreases, the Ministry of Commerce, Industry and Energy said yesterday.
The volume is far below the $13 billion to $15 billion the government hoped for, the ministry said, explaining that the global economic slump was most responsible for the lowly performance.
FDI in 1999 came to $15.54 billion, up 75.6 percent from the previous year, but then the figure trailed to $15.22 billion (down 2.1 percent) in 2000 and $11.29 billion (down 25.8 percent) in 2001.
"The main causes of the dwindling FDI volume are depressed U.S. economy, the general uncertainty around the globe due to possible U.S.-Iraq war and the shrinking number of merger and acquisition projects," a ministry official explained.
Foreign investment was pretty strong through the third quarter of last year with increases in each quarter, but the growth halted in the fourth quarter, with $1.86 billion (down 64 percent year-on-year), the lowest quarterly volume since the first quarter of 2001.
Main investment projects last year involved the sale of Daewoo Motors, sale of Hynix Semiconductor's LCD business, establishment of a research center by Fairchild and the construction of Odjfell's Asia logistics headquarter.
By region, investment from the United States last year rose 15.7 percent to $4.50 billion and those from Japan up 81.7 percent to $1.43 billion. On the other hand, investment from European Union dropped 45.7 percent to $1.66 billion.
Calculating regional shares in total FDI last year, the United States took up 49.5 percent (last year 34.4 percent), Japan 15.4 percent (6.8 percent) and the EU 18.3 percent. (27.1 percent).
By sector, FDI in manufacturing added up to $2.43 billion (down 21.3 percent from 2001) and service $6.65 billion (down 18.8 percent). Furthermore, there were more factory establishment (76.8 percent of total) than mergers and acquisition activities, the ministry said.
Investments larger than $10 million made up 87 percent of all the investments. (mihui@koreaherald.co.kr) - By Kim Mi-hui - Source : Korea Herald - 8/01/03
- GERMAN INVESTMENT IN NK CALLED DEAD
Josef Winter, president of Siemens Ltd. in Seoul, said that German businesses¡¯ planned investment in North Korea has come to a dead end, as German banks and the government of Germany maintain that they will not guarantee any investments in the reclusive Communist country.
In an interview held Monday, Winter said that Siemens has been studying opportunities to participate in Social Overhead Capital (SOC) construction projects in North Korea, but the firm has been unable to proceed with the plans without an investment guarantee.
Winter added that he does see any possibility of foreign companies investing in the North as long as the United States opposes such investments, because he said various international financial organizations, including the World Bank, are influenced by the US.
Commenting on the economic prospects for Korea, Winter said that the projected growth rate of 5 to 6 percent is optimistic. The most critical factor for the economy this year will be the potential war between Iraq and the US, Winter said. He added that a war lasting over one month would harm the Korean economy. by Kim Yong-soo (yskim2@chosun.com) - Source : Chosun Ilbo - 6/01/03
- COREE - UN MARCHE QUI SE DEVELOPPE POUR LES DECOUPES DE BOEUF PEU UTILISEES AUX Etats-Unis
L'US Meat Export Federation a lancé une campagne pour convaincre les clients internationaux du profit à tirer des découpes de buf sous-utilisées ou peu conventionnelles. L'USME a notamment concentré ses efforts sur le marché de la viande bovine de Corée du Sud, dominé par les Etats-Unis avec 159 238 tonnes (abats inclus) en 2000 et déjà 180 255 tonnes pour les 9 premiers mois 2002.
Contact : danielle.weizmann@cfce.fr - Source : CFCE - 23/12/2002
- GM DAEWOO INAUGURATES NEW ENGINE PLANT
GM Daewoo Auto & Technology Company has begun operations at a new engine plant at Changwon. The state-of-the-art T4 engine plant has received $100 million in order to produce 220,000 pa of the 4-cylinder 1.0 litre and 1.2 litre S-TEC engines, as well as some 3-cylinder 800cc engines. The 71hp 1.2 litre T4 engine is all-new. The engines are intended for the Matiz and the Kalos. - Source : Waitnews.com - 2/01/2003
- ACIER: LE SUD-COREEN POSCO VOIT SON PROFIT D'EXPLOITATION REMONTER DE 26 % EN 2002
Posco, le deuxième groupe sidérurgique mondial derrière l'européen Arcelor, a plus que doublé son résultat d'exploitation au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'exercice, ce dernier devrait avoir augmente de 26 %, à 1800 milliards de wons (1,50 milliard de dollars et d'euros), a indiqué la direction en présentant ses voeux au personnel. Selon un porte-parole du groupe, le bénéfice des trois derniers mois de 2002 a atteint 610 milliards de wons, contre 295 milliards un an plus tôt pour des ventes en hausse de 14,9 %, à 3170 milliards. Les analystes tablent sur un résultat avant intérêts et impôts de 1820 milliards de won selon le consensus Multex. - Source : Les Echos - 6/01/03
- MAC BANK LEVE 203,63 MILLIONS D'EUROS POUR FINANCER LES ROUTES EN COREE DU SUD
La Banque d'investissements australienne Macquarie Bank a constitué un fond privé pour investir dans les routes en Corée du Sud. Macquarie Bank Ltd associée à une entreprise de péage routier coréen, Shinhan Bank, a levé à cet effet 203,63 millions d'euros. Le joint venture est assuré du soutien de la plus importante société d'assurances du pays, et fonds de pension destiné aux infrastructure routières de Corée du Sud, le KRIF. Le directeur financier de Shinhan Macquarie Financial, le joint venture formé à cet égard, affirme que le gouvernement projette de dépenser 82,82 milliards d'euros dans des nouveaux programmes d'infrastructure sur les dix prochaines années. - source : d'après Asia Pulse / Australian News Abstract - 10/01/03
- DUPONT SIGNS LICENSE AGREEMENT IN SOUTH KOREA
Dupont Performance Coatings has signed a licensing agreement with Kumgang Korea Chemical Company Ltd regarding DuPont's automotive OEM coatings technology and know-how. KKCC is the largest automotive coatings supplier to Hyundai Motor Company. - Source : Waitnews.com - 2/01/2003
- LE COREEN SAMSUNG CONCLUT L'ANNEE 2002 PAR DES RESULTATS RECORDS
S'il fallait élire une entreprise hightech de I'année, Samsung serait sans conteste le lauréat 2002. Au cours d'une année terrible marquée par la Berezina de bon nombre de ses concurrents sur tous les fronts, le numéro un mondial des mémoires informatiques DRAM et numéro trois de la téléphonie mobile affiche des résultats époustouflants.
En 2002, son chiffre d'affaires a bondi de 25 % (à 40510 milliards de wons, soit 32,8 milliards d'euros). son résultat opérationnel a plus que doublé (à 7250 milliards de wons, soit 5,86 milliards d'euros) et son résultat net a explosé de 140% (à 7.050 milliards de wons). En termes de marges, la performance de la première capitalisation boursière de la place de Séoul est tout aussi impressionnante. Sa marge opérationnelle est passée de 7,1 % à 18%, sa marge nette de 9,1 % à 17,5 % ! Les analystes financiers qui attendent toujours mieux des entreprises ayant le vent en poupe ont certes pu se montrer déçus par des résultats moins exceptionnels que prévu sur le quatrième trimestre, mais la performance de Samsung n'en reste pas moins impressionnante (le groupe a offert une prime à ses salariés en fin d'année, ce qui pèse sur les résultats). Seul fabricant de DRAM a avoir réellement gagné de l'argent l'an dernier, Samsung a prouvé une fois de plus qu'il était capable de continuer à marquer des points, même dans un contexte difficile : l'effondrement du prix des DRAM et la faiblesse du marché de la téléphonai mobile ne l'ont pas empêché de progresser. Quand le marché stagne, Samsung prend des parts à ses concurrents. Le groupe qui n'était que numéro six de la téléphonie cellulaire en 2000 pointe désormais au troisième rang. Il a doublé sa part de marché, qui atteint, désormais les 10%. Talonnant Motorola, il a laissé sur place de grands noms comme Siemens ou le tandem de poids lourds Ericsson-Sony.
Tout en restant très prudent pour l'exercice 2003, qui est une nouvelle fois lourd d'incertitudes, Samsung estime qu'il continuera à progresser (+1,5% pour le chiffre d'affaires). Il espère surtout gagner de nouvelles parts de marché dans la téléphonie mobile (52,5 millions de terminaux, soit 12,5 % des ventes en volumes), mais il reconnaît qu'il n'est pas certain de pouvoir maintenir ses marges (près de 25 % en 2002).
Pour maintenir son leadership sur tous les fronts, Samsung va continuer d'investir massivement. Dans le domaine des semi-conducteurs, Samsung devrait d'ailleurs pour la première fois investir 10 % de plus qu'Intel (5000 des 6000 milliards de wons d'investissements en 2003 iront dans les semi-conducteurs). Sur le dernier trimestre, le chiffre d'affaires du Coréen a d'ailleurs dépassé celui de l'Américain. Le groupe, qui contrôle déjà un tiers du marché des DRAM, s'est désormais fixé pour objectif de devenir rapidement le numéro un sur le segment en plein boom des mémoires flash. David Barroux - Source : Les Echos - 17/01/03
- SAMSUNG VA DEVOIR FRANCHIT- UNE NOUVELLE ETAPE
Investissements massifs et recentrage rapide sur la filière électronique sont les clefs du redressement exceptionnel du constructeur coréen.
Comme si valoir déjà plus en Bourse que Sony ne suffisait pas (43 contre 37 milliards d'euros), Samsung s'est en plus payé Ie luxe de voir, fin 2002, sa capitalisation boursière dépasser la valeur cumulée de NEC, Toshiba, Fujitsu et Hitachi. Si. Samsung a si bien réussi alors que son principal marché (celui des mémoires DRAM) s'effondrait et que les autres conglomérats coréens, comme Daewoo, s'écroulaient, c'est avant tout parce que ce groupe a su se construire au fil des ans une culture d'entreprise d'une incroyable rigueur. Groupe patriarcal, qui a certes commis des erreurs (comme sa diversification coûteuse et ratée dans l'automobile), Samsung a le plus souvent su attirer l'élite coréenne et prendre rapidement les décisions. qui s'imposaient. Lorsque ses concurrents tergiversaient ou continuaient de s'endetter, Samsung cédait des actifs, remboursait ses dettes et se recentrait sur ses métiers de base. Réinvestissant sans arrêt massivement afin d'épuiser ses homologues, Samsung est passé progressivement d'un statut de "copy cat" à celui d'un industriel novateur capable de concevoir et de lancer de nouveaux produits haut de gamme,
Mais après avoir fait mieux que ses concurrents coréens mal gérés et ses rivaux internationaux en petite forme, Samsung va maintenant devoir prouver qu'il est capable de continuer de croître en parallèle sur de multiples marchés de plus on plus compétitifs.
Un défi supplémentaire
Si maîtriser de bout en bout la chaîne de composants et investir lourdement dans le marketing pour asseoir une image de marque peuvent représenter des atouts, Samsung reste néanmoins vulnérable. Non seulement en continuant d'investir autant il risque de disposer dans les semi-conducteurs comme dans les écrans plats de capacités largement excédentaires on cas de ralentissement du marché, mais on plus, en cherchant à poursuivre Sa croissance le groupe va devoir accepter de se banaliser. Vendre des téléphones portables de milieu et de haut de gamme ne va bientôt plus suffire, En attaquant l'entrée de gamme, le Coréen va devoir accepter de rogner sur ses marges.
Groupe mondialisé par excellence, Samsung n'a négligé aucun marché: ceux des pays en voie de développement comme ceux du G7. Mais pour continuer de vendre au monde entier, Samsung va devoir maintenant relever un défi supplémentaire en apprenant à intégrer davantage dans ses équipes dirigeantes de hauts responsables qui ne soient pas forcément coréens. David Barroux - Source : Les Echos - 17/01/03
- SAMSUNG - FORTE HAUSSE DU BENEFICE MAIS AVENIR "TRES INCERTAIN"
Samsung Electronics a annoncé jeudi que ses bénéfices trimestriels avaient presque quadruplé, grâce à la vigueur de ses ventes de téléphones portables, mais le géant sud-coréen n'a pas caché que les perspectives 2003 lui paraissaient très incertaines.
Le numéro un mondial des puces à mémoire a réalisé au quatrième trimestre 2002 un bénéfice net de 1500 milliards de wons (1,3 milliard de dollars) contre 403 milliards un an plus tôt, sur un chiffre d'affaires de 10720 milliards contre 8500 milliards.
Bien qu'en très forte augmentation, ces résultats sont largement en deçà des attentes des analystes qui avaient tablé en moyenne sur un bénéfice de 1800 milliards de wons et un chiffre d'affaires de 10900 milliards.
Cet écart par rapport aux prévisions du marché s'explique notamment par le versement au personnel de 375 milliards de wons (300 millions de dollars) de primes exceptionnelles de résultat.
"Ces chiffres sont décevants, a déclaré Seo Jung-ho, gérant de fonds chez Daehan Investment Trust Management. Certains espéraient même une bonne surprise sur les bénéfices. Nous allons maintenant surveiller de près les résultats du premier trimestre".
Résultats dopés par les succès des portables
Grâce aux téléphones portables, dont il est le troisième fabricant mondial, Samsung a été le seul des grands producteurs mondiaux de mémoires à réaliser des bénéfices, réalisant même un profit record sur l'ensemble de l'année écoulée.
Ses principaux concurrents, l'américain Micron Technology Inc et le sud-coréen Hynix Semiconductor, continuent quant à eux de pâtir de la faiblesse persistante des prix des puces.
Samsung n'est pas pour autant à l'abri des effets de la baisse des prix des mémoires et des écrans plats et l'on peut craindre aussi que la vigueur de la monnaie sud-coréenne ne l'affaiblisse face à la concurrence étrangère, alors qu'il réalise les deux tiers de son chiffre d'affaires à l'exportation.
"Les perspectives 2003 sont très incertaines, même si nous escomptons une reprise au second semestre", a déclaré Chu Woo-Sik, responsable chez Samsung des relations avec les investisseurs.
Le groupe, plus grosse valeur de la Bourse de Séoul avec une capitalisation de quelque 43 milliards de dollars, a fait part de son intention d'augmenter cette année ses investissements productifs de 43%, à 6000 milliards de wons.
Cette hausse paraît d'autant plus importante que le géant américain des semi-conducteurs Intel vient d'annoncer au contraire mardi une réduction de 25% de ses dépenses d'équipements.
Les derniers résultats du groupe coréen reflètent le succès considérable rencontré par ses nouveaux téléphones portables à écran couleur dotés de perfectionnements tels que la photographie ou la reconnaissance vocale.
Après un léger tassement des ventes en Corée par rapport au troisième trimestre, dû à une nouvelle réglementation, le groupe s'attend à une reprise dès ce début d'année.
Il table sur la vente de 13 millions de portables au premier trimestre, contre 11,6 millions au quatrième trimestre et 11,7 millions au troisième.
En l'espace de deux ans, Samsung a doublé sa part de marché, dépassant ainsi à la fois l'allemand Siemens et la coentreprise nippo-suédoise Sony Ericsson.
Il a pu ainsi se hisser en 2002 au troisième rang mondial, derrière le finlandais Nokia et l'américain Motorola, alors qu'il n'était encore que numéro six en 2000. - Source : Reuters - 17/01/03
- SAMSUNG VA INVESTIR DANS LES MEMOIRES DRAM
Confiant dans la reprise prochaine des ventes de mémoires DRAM, Samsung Electronics a annoncé mardi son intention d'investir 1,2 milliard d'euros pour la modernisation de son outil de production. La société coréenne va consacrer l'essentiel de cette somme à l'achat d'équipements de production de tranches de silicium de 300 millimètres de diamètre, destinés à son usine située au sud de Séoul. Ils seront pleinement opérationnels à compter du troisième trimestre de 2003, et pourront également servir à la fabrication de mémoires flash. Cet investissement doit permettre à Samsung à la fois d'augmenter sa capacité de production et de réduire ses coûts par rapport à la technologie encore la plus utilisée, mettant en oeuvre des tranches de 200 millimètres.
La décision du groupe coréen, premier producteur mondial de mémoires DRAM, s'appuie sur l'espoir d'une reprise de ce marché à l'horizon du second semestre de 2003. Les ventes, très fortement touchées en 2001 par la crise globale du marché des semi-conducteurs, la baisse des ventes de micro-ordinateurs et la chute des prix de ces composants, ont commencé à amorcer un redressement en 2002. Selon la société d'études Gartner Dataquest, elles devraient en effet représenter un peu plus de 16 milliards de dollars, soit près de 37 % de croissance par rapport à une année 2001 particulièrement sinistrée. C'est principalement ce secteur qui a permis au marché des semi-conducteurs, tous types de produits confondus, d'afficher en 2002 une croissance modeste (+ 1,4 %) par rapport à l'an dernier.
Seul acteur bénéficiaire
Crédité d'une part de 30,8 % du marché mondial des DRAM, Samsung a fortement conforté son leadership cette année, gagnant près de 4 points et devançant de plus de 13,5 % son concurrent le plus proche, l'américain Micron Technology. Le fabricant coréen est le seul parmi les principaux acteurs de ce marché à être parvenu à rester bénéficiaire, en dépit de la chute des prix des mémoires. Au cours de son troisième trimestre fiscal, il a dégagé un bénéfice de 140 millions d'euros alors que Micron accusait une perte de 316 millions de. dollars pour son premier trimestre fiscal 2003 achevé fin novembre. L'allemand Infineon, numéro quatre mondial derrière Hynix Semiconductor, un autre coréen, a enregistré un déficit net de 506 millions d'euros sur le quatrième trimestre de son exercice 2002 clos fin novembre, en dépit d'une bonne progression de ses ventes.
Sur ce marché particulièrement concurrentiel, la suprématie passée des groupe japonais n'est plus qu'un lointain souvenir. Elpida (société commune Hitachi-NEC qui a repris les activités mémoires de Mitsubishi) ne se place en effet qu'en cinquième position, avec seulement 6,4 % de part de marché. En dépit du récent échec du rachat d'Hynix, lourdement endetté, par le numéro deux mondial, Micron, la situation délicate du fabricant coréen et le caractère fortement cyclique du marché des DRAM peuvent laisser augurer une nouvelle consolidation de ce secteur. Régis Marti - Source : Les Echos - 02/01/03
- SAMSUNG VA INVESTIR 1,18 MILLIARD D'EUROS DANS LES SEMI-CONDUCTEURS
Le groupe sud-coréen va s'équiper de galettes de silicium de 300 millimètres permettant de diviser par deux les coûts de fabrication de ses mémoires DRAM. Les investissements reprennent peu à peu dans les semi-conducteurs, pour cause d'innovation technologique. Le Sud-coréen Samsung s'apprête à investir 1.470 milliards de wons, c'est-à-dire 1,18 milliard d'euros, afin de moderniser ses infrastructures de production de mémoires. Et ce de façon à réaliser des économies de coûts conséquentes.
Le groupe va ainsi s'équiper de wafers, c'est-à-dire de tranches de silicium de 300 millimètres destinées à la fabrication de mémoires DRAM. C'est sur ces fameuses galettes que sont découpés les semi-conducteurs. Le standard de 300 millimètres (12 pouces) fait suite aux tranches de silicium traditionnellement utilisées qui sont de 200 millimètres (8 pouces). Permettant la découpe d'un plus grand nombre de puces, il divise par au moins deux les coûts de production.
Une économie non négligeable puisque, la fabrication des puces étant standardisée, la concurrence entre les différents fabricants s'exerce principalement sur les prix. Les mémoires DRAM qui équipent surtout les ordinateurs personnels ont connu une crise sans précédent en 2001, période au cours de laquelle les prix ont chuté de 70% passant sous les coûts de production. En 2002, ils ont encore baissé de 30%.
Dans le secteur, Samsung, qui s'est par ailleurs hissé au troisième rang mondial dans la fabrication de téléphones portables, a pour le moment tiré son épingle du jeu en restant rentable. Ce qui n'est pas le cas de certains grands concurrents tels que l'Allemand Infineon ou l'Américain Micron Technologies. Samsung s'attend d'ailleurs à un rebond du secteur l'an prochain.
D'une manière générale, les investissements dans le secteur des semi-conducteurs reprennent peu à peu. Toshiba a annoncé en décembre un investissement dans des nouveaux moyens de production de 3 milliards d'euros (lire ci-contre). Cette somme servira notamment à acheter un équipement de galettes de 300 millimètres, destinés cette fois à des puces nouvelle génération pour téléphones portables ou consoles de jeu vidéo. Avant lui, NEC avait fait part de son intention d'acquérir un équipement similaire pour 560 milllions d'euros - Source : La Tribune - 21/12/2002
SAMSUNG INVESTS IN TOP-END CHIPS
Mobile phone and computer chip giant Samsung Electronics has announced a major investment in its memory chip business. Samsung said it will invest 1.5 trillion won ($1.2bn; £745m) in building new semiconductor facilities next year. Samsung's strategy is to see off a downturn in the semiconductor industry by stepping up its investment in top-of-the-range technology. The company said it would expand its ability to produce 12-inch silicon wafers, which turn out twice as many memory chips as 8-inch ones.
Confident style
"The move is to cut costs and to churn out memory chips by advancing employment of 12-inch silicon wafers," the Korean technology giant said in a statement to the Seoul stock exchange.
Samsung is the world's number one producer of memory chips and ranks third among mobile phone makers, with 10% of the global market.
Although both sectors are struggling with depressed markets, Samsung achieved a 400% rise in profits for the three months to the end of September 2002, helped by strong sales of camera phones.
It demonstrated confidence in its ability to defend its market position back then by raising the price of its most advanced memory chips, known as double data rate DRAM. (DDR DRAM).
Samsung's strategy is to increase the proportion of top-end chips in its output.
Brighter 2003?
Technology analysts have spotted signs of a recovery in the struggling chip industry, which was rocked by the first drop in sales in its history during 2001.
Sales fell by one third in 2001, but have recovered to grow by an unspectacular 1.4% in 2002, according to research firm Dataquest.
Forecasts for 2003 predict growth of between 5% and 10%.
Samsung's posted net profits of 1.73 trillion won ($1.4bn: £900m) in the third quarter of 2002, up from 420bn won a year earlier.
Source : BBC - 31/12/2002
- SAMSUNG ELECTRONICS PRESENTE UN " TELEPHONE CAMESCOPE "
Alors que les modèles à écran couleur dominent le marché coréen cette année, les constructeurs comptent commercialiser toute une série de nouveaux produits mettant l'accent sur les fonctions multimédia.
Pour sa part, Samsung Electronics a choisi d'intégrer un caméscope dans sa gamme de téléphones portables novateurs et compte les commercialiser à un prix particulièrement attractif.
Les téléphones-appareil photo ne permettent que de prendre des photos. En revanche, le téléphone-caméscope peut filmer et enregistrer des clips vidéo et audio. Au cours du premier semestre, Samsung Electronics a présenté le SCH-V300, téléphone portable IMT-2000 intégrant une fonction de caméscope. Ce mois-ci, la société présente le SCH-V310, premier téléphone portable-caméscope digne de ce nom.
Le SCH-V310 permet les appels vidéo bidirectionnels, gère les services de vidéo à la demande ou l'enregistrement et le stockage de clips vidéo sonorisés. Il est doté d'un écran TFT principal à cristaux liquides capable de restituer 262 000 nuances de couleur et d'un écran électroluminescent organique 256 couleurs extérieur.
Samsung Electronics compte développer prochainement les téléphones portables-caméscopes SCH-V330 et SCH-V3000, qui intégreront des fonctions encore plus sophistiquées.
La caméra d'une résolution de 300 000 pixels intégrée à tous ces modèles est équipée d'un zoom 2x et offre 9 possibilités de réglage. Elle permet de filmer et d'enregistrer jusqu'à 20 minutes de clips vidéo sonorisés, tandis que les vidéos sont affichées sur un écran TFT à cristaux liquides capable de restituer jusqu'à 262 000 nuances de couleur. Il suffit à l'utilisateur d'appuyer une fois sur l'obturateur pour prendre des clips à 11 images par seconde.
" La technologie des téléphones portables a commencé par les écrans monochromes avant d'évoluer vers l'affichage en couleur ", déclare Kim Jong-In, directeur de l'équipe de planification des produits chez Samsung Electronics. " Les modèles de la génération suivante intégraient un appareil photo. Aujourd'hui, c'est le tour des caméscopes. Le marché de ces nouveaux "téléphones-caméscopes" devrait naître cette année et ces modèles devraient représenter 10 à 15 % des parts du marché coréen des téléphones portables en 2003 ". Source : La Lettre de l'Internet - 09/01/03
- SAMSUNG KOREA HEAVY REMPORTE DES COMMANDES POUR CONSTRUIRE DES BATEAUX
Samsung Heavy Industries Co a reçu des commandes pour la construction de bateaux du Canada du Qatar et de l'Italie. Le montant est de 580 millions $. La société sud-coréenne construira 5 bateaux containers pour Seaspan Container Lines Ltd (Canada), un bateau transporteur de gaz naturel liquéfié pour Ras Laffan LNG Transport Ltd (Qatar), et deux bateaux transporteurs de produits pétroliers pour Euroceanica CTGM SA (Italie). Les bateaux seront livrés en juin 2005. Ras Laffan prévoit également de commander trois autres bateaux à Samsung Heavy Industries. Les commandes de bateaux en 2002 de Samsung Heavy ont été au total d'environ 3 milliards $, et 2,2 milliards en 2001. Source : Dow Jones International News National Post - 07/01/03
- HYUNDAI MOTORS REPLACES SK AS N°3 CHAEBOL
The Hyundai Motor Group said yesterday that it posted 56.4 trillion won ($47 billion) in annual group-wide turnover in 2002, ranking as the nation's third largest conglomerate in terms of sales after the Samsung and LG groups.
The automotive group's annual turnover is again expected to expand 15.6 percent this year to 65.2 trillion won, helping it retain its No. 3 ranking in the chaebol hierarchy, group officials said.
Under a bid to further support continued growth, the group's capital investments for 2003 are expected to increase by 65.5 percent from last year to 5.23 trillion won, with 2.25 trillion won earmarked for R&D, they said. Notably, Hyundai Motor and Kia Motors, the heavyweights of the group, are planning to introduce four to five new models every year in the years ahead through their platform mergers.
In 2002, the annual group-wide turnovers for the Samsung, LG and SK groups are estimated at 137 trillion won, 112 trillion won and 54 trillion won, respectively. LG and SK aim to increase their respective turnover to 120 trillion won and 56 trillion won this year, while Samsung has yet to finalize its 2003 business plan.
Hyundai Motor Group's management plan for 2003 was released by group chairman Chung Mong-koo during the group's new year ceremony.
"Hyundai Motor and Kia Motors aim for combined annual vehicle sales of 3.28 million units this year, up 19 percent from last year, with the automotive sector generating 47 trillion won in turnover," said Chairman Chung. "In an effort to help accelerate the group's global top-five vision, we will also speed up the construction of a global production network, with the focus put on the United States, China and India." Excluding knockdown exports, the group's vehicle sales would grow 13.6 percent to 3.12 million units, including 1.35 million at home and 1.76 million abroad.
By company, Hyundai Motor is planning to increase its vehicle sales at home and abroad by 10 percent from 1.85 million units in 2002 to 2.03 million units this year, with domestic and overseas sales accounting for 837,000 units and 1.2 million units, respectively. Hyundai's turnover will grow from 27.3 trillion won to 30.1 trillion won. Kia Motors will expand its sales 21 percent from 899,000 units last year to 1.08 million units this year, including 577,000 units in exports. Kia's turnover is to rise from 14.15 trillion won to 16.7 trillion won. Source : Korea Herald (01.03.2003)
- LA BELLE PERCEE DU COREEN HYUNDAI EN EUROPE ET AUX ETATS-UNIS
La firme compte dépasser la barre des trois millions de véhicules en 2003 dans le monde. Elle annonce une hausse de 50 % de ses investissements. Après la déconfiture de Daewoo, repris récemment par GM, et malgré les bons résultats de Renault Samsung, qui reste un petit constructeur, Hyundai incarne seul, désormais, les fortes ambitions de l'industrie automobile coréenne. Et cela lui réussit. Il a ainsi enregistré des ventes record l'an dernier aux Etats-Unis à 375.119 unités (+ 8,3 %), effaçant son échec des années 90. Sa filiale Kia (à 36 %) n'a pas démérité à 237.345 (+ 6,1 %). A eux deux, ils dépassent largement les scores des trois spécialistes allemands BMW, Mercedes et Audi réunis. Et ce n'est pas fini. Le groupe s'implante industriellement à Montgomery (Alabama), moyennant 1,1 milliard d'euros d'investissement, pour des capacités de 300.000 véhicules. Démarrage prévu en 2005. Réseau encore insuffisant. Sur le Vieux Continent, Hyundai tire aussi son épingle du jeu, avec des immatriculations en progression de 2,6 % à 224.597 unités (hors utilitaires et Kia), sur un marché en recul de 2,9 %. Sa pénétration (1,6 %) dépasse celle de Honda. Certes, on est encore loin de l'objectif de 3% en 2005. Il n'empêche. Signe de son volontarisme, Hyundai n'a-t-il pas, en mars dernier, entamé les travaux de son nouveau siège européen, près de Francfort, avec un centre de développement, pour 50 millions d'euros ? En France, en tout cas, le constructeur a réalisé l'an passé des ventes historiques (+ 37,5 %) à 18.575 unités (hors utilitaires). Le succès de Hyundai repose sur une gamme moderne très large, de la petite Atos à la grande XG, en passant par trois monospaces et deux 4x4, avec un rapport qualité-prix compétitif. La firme n'en pâtit pas moins encore d'une image "bas de gamme " et d'un réseau insuffisant. Hyundai a totalisé en 2002 2,75 millions de ventes dans le monde (avec Kia), dont 1,5 million hors de Corée. Il table sur une hausse substantielle en 2003 à 3,13 millions, dont 1,77 à l'export. Pour nourrir son expansion, le constructeur annonce une hausse de moitié de ses investissements à 2,1 milliards d'euros cette année. Hyundai bénéficiera du soutien technologique de DaimlerChrysler, qui détient 10 % de son capital, et de Mitsubishi, avec lesquels il codéveloppera et produira des moteurs. Alain-Gabriel Verdevoye - Source : La Tribune - 17/01/03
- HYUNDAI-KIA TARGETS 3 MILLION GLOBAL SALES IN 2003
Hyundai Motor and its affiliate Kia Motors say their combined 2002 sales should grow 13 percent this year to 3.13 million units this year. Although growth in the Korean market is set to cool this year, the country's dominant automotive group believes it can do better in overseas markets.
Combined turnover is forecast to climb to 46.8 trillion won (USD$39 billion) from an estimated KRW41.5 trillion in 2002. Hyundai Motor's turnover is expected to rise 10 percent to KRW30.1 trillion won, while Kia's sales are seen jumping 18 percent to KRW16.7 trillion.
In terms of unit sales, Hyundai is looking for 10 percent volume growth to 2.04 million vehicles (1.2 million from exports). Kia envisages a volume increase of nearly 20 percent to 1.09 million units, of which 567,000 will be made in overseas markets.
"We plan to increase production at our overseas plants this year to strengthen our global sales network to become one of the world's five leading automakers by 2010,'' Chung Mong Koo, chairman of Hyundai Motor and Kia Motors, said in a statement. - Source : autoasia.com - 1/1/03
- HYUNDAI AUGMENTE SES OBJECTIFS DE PRODUCTION EN CHINE DE 50 %
Depuis l'entrée de la Chine dans l'OMC, synonyme de baisse des droits de douane et de réduction progressive des quotas d'importation d'ici à 2006, le marché automobile chinois fait rêver la quasi-totalité des grands constructeurs. Hyundai Motor, le numéro un sud-coréen du secteur, qui s'implante dans le pays, vient d'indiquer qu'il pensait produire 50 000 voitures localement l'an prochain et 300 000 unités dès 2005. Soit une prévision supérieure de 50 % à celle annoncée en octobre dernier, lors de l'annonce de son rapprochement avec Beijing Automotive Industry Holdings, un groupement de 27 entreprises et 7 constructeurs.
Hyundai a célébré lundi la sortie des chaînes de sa première berline Sonata, tandis qu'un second modèle, Elantra, sera assemblé à son tour plus tard chez son partenaire pékinois. Au total, la société commune devrait réaliser 500 000 véhicules à l'horizon de 2010, si le boom actuel du marché se confirme. Tandis qu'au cours des dix dernières années, le taux de croissance des ventes était de l'ordre de 15 % par an, la production de voitures particulières devrait bondir de plus de 40 % cette année, pour atteindre pour la première fois 1 million d'unités, puis franchir la barre des 2 millions dès 2010, selon les estimations de plusieurs constructeurs occidentaux. La Chine possède pour l'heure un marché automobile équivalent à celui de la Belgique (20 millions de véhicules en circulation avec les utilitaires légers), mais la comparaison, donc, risque d'être de courte durée.
GM:une quatrième usine
De son côté, General Motors vient de signer un accord pour investir dans une quatrième usine en Chine, ce qui lui permettra de doubler sa capacité de production sur le marché chinois. Le premier constructeur mondial a annoncé dans un communiqué avoir racheté 25 % de Yantai Bodyshop, qui représente en tout 109 millions de dollars. Son partenaire chinois de longue date, Shanghai Automotive Industry (SAIC), a également pris 25 % de Yantai, le reste allant à Shanghai GM, la coentreprise détenue à parité par les deux partenaires. Yantai Bodyshop a été créé en 2001 par les autorités provinciales afin d'assembler des voitures à partir des pièces fournies par le sud-coréen Daewoo. Projet n'ayant jamais vu le jour après la faillite de Daewoo. D'autre part, GM Daewoo, le nouveau constructeur coréen remis sur pied par GM, n'exclut pas de produire en Chine des voitures sous la marque Buick. - Sources : les Echos 24/12/2002
- PRUDENTIAL ENVISAGERAIT LE RACHAT DE DEUX FILIALES DE HYUNDAI
Prudential Financial serait proche d'un accord concernant la reprise des deux filiales financières du conglomérat Hyundai Group. Le gouvernement sud-coréen et Prudential seraient en effet parvenus à un accord, mais rien ne serait cependant encore définitif. Mais, on peut penser que la vente des deux filiales financières de Hyundai devrait intervenir avant la prise de fonction, le 25 février, du successeur de l'actuel président. Rappelons qu'un groupe financier américain, l'assureur AIG avait déjà renoncé à racheter les deux filiales financières. AIG proposait alors 1.100 milliards de wons pour Hyundai Securities, l'une des quatre premières sociétés de courtage en Corée du Sud, à condition que le gouvernement apporte un soutien financier de 900 milliards. - Source : Lesinfos.com - 13/01/03
- HYNIX : LES CREANCIERS ETUDIENT UN NOUVEAU PLAN DE RESTRUCTURATION
C'est aujourd'hui que près de 120 banques et institutions financières se réunissent pour décider des mesures de restructuration destinées à assurer l'avenir d'Hynix. Possédant 67 % du capital du fabricant coréen de semi-conducteurs depuis un premier échange dette contre capital effectué en juin, les principaux créanciers devraient entériner un nouveau plan de restructuration. Celui-ci prévoit notamment un nouvel échange dette contre capital pour 1,6 milliard de dollars et une réduction de capital par échange de 21 actions Hvnix contre 1. Pour que ce plan soit adopté, il est nécessaire qu'il soit approuvé par des créanciers représentant au moins 75 % de la dette du fabricant de mémoires. S'il est rejeté, Hynix risque de se trouver rapidement confronté à d'importants problèmes de trésorerie. Aux prises depuis deux ans avec de gros déboires financiers et une dette de près de 6 milliards de dollars, Hynix avait rejeté, en avril, le rachat de ses activités mémoires par l'américain Micron Technology pour 3,4 milliards.
Crédit syndiqué de 188,3 millions
L'un des principaux créanciers de la société, la Korean Exchange Bank, a par ailleurs indiqué vendredi avoir accepté de participer à un crédit syndiqué de 188,3 millions de dollars destiné au financement du rachat des activités d'Hynix dans le domaine des écrans à cristaux liquides par la société chinoise BOE Technology Group. Le principal participant à ce crédit sera la Korean Development Bank, qui participera à hauteur de 100 millions de dollars, trois autres banques apportant le solde. Le fabricant coréen avait signé en novembre un accord pour la vente de cette activité au groupe chinois pour 380 millions de dollars. Mardi dernier, l'un des créditeurs, la Woori Bank, avait toutefois exprimé son refus de participer en raison du manque de garanties fournies par l'acheteur. Régis Marti - Source : Les Echos - 30/12/2002
- HYNIX : LES BANQUES APPROUVENT LE REECHELONNEMENT DE LA DETTE
C'est en moins d'une heure et à une très large majorité que les banques créancières d'Hynix ont approuvé hier le troisième plan de restructuration de la dette du fabricant Coréen de semi-conducteurs en deux ans. Ce plan a en effet recueilli 86,5 % des voix, alors que 75 % suffisaient pour qu'il soit adopté. Selon les termes du plan élaboré sous l'égide de Deutsche Bank, il sera procédé à une conversion en actions de 1,5 milliard d'euros (1 900 milliards de wons) de dette et à un nouvel échelonnement sur trois ans de 2,4 milliards de dette restante. Il sera, de plus, procédé à un échange de 21 actions existantes contre une. Les banques, qui détiennent 67 % du capital du producteur de mémoires DRAM, n'avaient guère d'autre choix pour espérer que Hynix redémarre sur des bases assainies et tente de mettre un terme à une situation financière plus que critique depuis plusieurs années. " Nous espérons que la restructuration de la dette va revitaliser les activités de la société et qu'elle placera les créanciers en meilleure position pour su vente éventuelle", a déclaré hier le vice-président de la banque publique Korea Exchange Bank (KEB), la principale banque créancière de Hynix.
Plan critiqué par les concurrents
Ce plan devrait cependant être sévèrement critiqué par les rivaux du fabricant qui ont déjà dénoncé les soutiens apportés par le gouvernement sud-coréen sous forme d'exemptions fiscales et d'aides à l'exportation. Parmi ceux-ci figurent notamment l'américain Micron Technology, qui devait reprendre, pour quelque 3,25 milliards d'euros, les principales activités de son concurrent coréen dans les semi-conducteurs. Après l'échec de cette transaction, qui avait rencontré une forte opposition de la part du conseil d'administration de la firme et des autorités coréennes, Micron avait déposé une plainte auprès du ministère américain du Commerce et de l'OMC et demandé la taxation des importations de puces mémoires en provenance de Corée.
Le troisième fabricant mondial de mémoires DRAM procède parallèlement à la cession d'actifs non stratégiques afin de réduire son endettement. Hynix a ainsi annoncé hier la vente, pour 30 millions d'euros, de sa participation de 47,34 % dans le fabricant d'écrans plats ImageQuest à un groupe d'investisseurs coréens menés par GB Synerworks. La semaine dernière, quatre créanciers de Hynix avaient par ailleurs annoncé leur accord pour financer le rachat, pour 364 millions d'euros, de l'activité écrans à cristaux liquides du coréen par le groupe chinois BOF Technology Group. Régis Marti - Source : Les Echos - 31/12/02
- HANARO AVALE THRUNET
Le marché des fournisseurs d'accès à Internet poursuit sa concentration. Le numéro deux du secteur Hanaro va acquérir son concurrent Thrunet. L'entreprise va prendre le contrôle de 72% de Thrunet, une opération chiffrée à 105 millions de dollars. Après ce rachat, Hanaro contrôlera 40% du marché de l'Internet à haut-débit contre 47% pour le géant Korea Telecom. Ce secteur représente un enjeu important puisque 10 millions de foyers sud-coréens sont reliés au réseau par une connexion à grande vitesse, c'est le taux de pénétration le plus important au monde. Source : KBS, RKI - 31/12/02
- AVEC L'APPUI DE BNP, SHINHAN FINANCIAL EN PASSE DE RACHETER CHOHUNG BANK
BNP Paribas prend part à la privatisation du secteur bancaire en Corée du Sud. Associé à BNP Paribas, qui détient 4 % de son capital, Shinhan Financial Group est en effet considéré comme ayant fait la "meilleure offre" pour la privatisation de Chohung Bank, a annoncé hier l'autorité gouvernementale chargée de l'examen des offres. Selon la presse locale, le consortium proposerait de racheter les 80 % détenus par l'Etat pour 2.930 milliards de wons (2,36 milliards d'euros), en titres et en cash. L'autre offre étudiée, présentée par le consortium américain Cerberus Partners (avec Korea First Bank), n'offrirait de racheter que 51 % de Chohung Bank, à un prix par action inférieur. Le gouvernement n'a toutefois donné aucun chiffre.
Des licenciements redoutés
La vente reste encore soumise à l'appréciation d'un comité de supervision des fonds publics, et l'Etat a indiqué son souhait de voir Shinhan Financial Group faire un effort financier supplémentaire. De leur côté, les syndicats de Chochung Bank ont menacé de déclencher une grève contre la vente de leur établissement, craignant notamment des licenciements. Le rachat de Chohung, qui compte 6.500 salariés, 533 succursales et dont le total des actifs est estimé à 69.000 milliards de wons, donnerait naissance à la deuxième banque de Corée du Sud (pour le total des actifs).
Cette vente est considérée comme essentielle dans le processus de restructuration du monde bancaire. Pour remettre sur pied ce secteur mis à mal par la crise financière des années 1997-1998, le gouvernement sud-coréen a injecté environ 130 milliards d'euros soit L'équivalent de 30 % du produit intérieur brut. Et il n'a récupéré pour l'instant que 36,3 milliards d'euros, contrôlant encore plus de 60 % du secteur bancaire. En 1999, l'Etat avait injecté 2.700 milliards de wons (2,17 milliards d'euros) pour sauver Chohung Bank, prenant en contrepartie 80 % de son capital. La Corée du Sud a déjà commencé son programme de privatisation. Korea First Bank a été reprise par le fonds Newbridge, tandis que Seoulbank a été vendue à Hana Bank. Hier, le cours de Chohung, qui a grimpé de 40 % depuis le début du mois d'octobre, perdait 90 wons à la clôture, à 4.700 wons (-1,9 %). L'action Shinhan Financia] Group gagnait, elle, 300 wons en fin de séance, à 13.900 wons (+2,2%). - Source : Les Echos - 27/12/02
- LE GOUVERNEMENT SUD-COREEN CHOISIT BNP-PARIBAS POUR PRIVATISER CHOHUNG BANK
Le gouvernement sud-coréen a choisit la banque BNP-Paribas au groupe d'investissement américain Cerberu pour la privatisation du plus ancien établissement de crédit du pays, la banque d'Etat Chohung Bank. En effet, l'état coréen devrait céder 80 % de la banque qu'il a déjà restructuré avec des fonds publics au groupe Shinhan Financial Group, appuyé par la banque française qui détient 4 % des actions. L'Etat entend, d'ailleurs, avec cette cession récupérer au moins en partie les quelque 157.000 milliards de won (126,5 milliards d'euros) de fonds publics déboursés dans le secteur bancaire depuis la crise financière en Asie en 1997. Rappelons que le groupe bancaire emploie 6.557 salariés, comprend 533 succursales et qu'il est valorisé 69.000 milliards de won soit 45 milliards d'euros. - Source : Lesinfos.com - 27/12/2002
- CARDIF (GROUPE BNP PARIBAS) POURSUIT SON DEPLOIEMENT EN ASIE
SH&C Insurance Company Ltd, joint venture créée par Cardif, filiale d'assurance de BNP-Paribas, et Shinhan Financial Group vient d'obtenir des autorités réglementaires concernées la licence définitive pour distribuer des produits d'assurance vie en Corée du Sud.
Cette nouvelle entité, détenue à parité par les deux actionnaires, va prochainement proposer par le canal de la bancassurance des contrats d'assurance décès aux deux millions de détenteurs de cartes de crédit Shinhan Bank, 3ème banque sur le marché.
Dès que la législation coréenne le permettra, SH&C Insurance Company Ltd distribuera des produits d'épargne.
Avec près de 48 millions d'habitants et un chiffre d'affaires 2001 de près de 37 milliards d'US dollars en assurance vie, la Corée du Sud constitue le 7ème marché mondial.
Cette nouvelle implantation située à Séoul s'inscrit dans la stratégie de développement à l'international de Cardif et marque une nouvelle étape dans le déploiement de Cardif en Asie, déjà présent à Taïwan, au Japon, en Chine, et en Inde via l'accord de partenariat exclusif en assurance de personnes conclu l'année passée avec State Bank of India, première banque d'Inde.
Cardif est une compagnie d'assurance des personnes, filiale de BNP Paribas. Spécialiste du multipartenariat multipays, Cardif propose, depuis 1973, une gamme de produits et services dans le domaine de l'épargne, la retraite et la prévoyance sous forme individuelle et collective, à destination des particuliers et des entreprises. En 2001, le chiffre d'affaires de Cardif s'est élevé à 3,9 milliards d'euros dont 40% réalisé à l'international. Cardif est implanté dans 27 pays et compte aujourd'hui plus de 150 partenaires institutionnels dans le monde.
Shinhan Group (qui comprend Shinhan Bank, Shinhan Securities, Shinhan Investment Trust Management, Shinhan Capital et Shinhan Life Insurance) est l'un des principaux groupes financiers de Corée. Il propose une large gamme de produits, allant de la banque de détail aux cartes de crédit, en passant par la gestion d'OPCVM, les services bancaires aux entreprises. Shinhan Group détient plus de 10% de part de marché et compte aujourd'hui plus de 5 millions de clients. En 2001, son chiffre d'affaires a atteint près de 4 milliards d'euros. - Source : BNP-Paribas - 7/01/03
- ALCATEL SPACE REMPORTE UN APPEL D'OFFRES EN COREE
Alcatel Space vient d'être désigné comme vainqueur de l'appel d'offres international par KT Corporation (Korea Telecom) et par l'Agence de Développement pour la Défense (ADD) pour la réalisation du satellite KOREASAT 5 de communication civil et militaire de la République de Corée. Dans le cadre de ce programme, Alcatel Space fournira un satellite multimission et le segment de contrôle associé.
Le satellite Koreasat 5 utilisera la plate-forme de nouvelle génération Spacebus 4000 et comprendra une charge utile multibande bénéficiant des dernières technologies de pointe développées notamment dans le cadre du programme Syracuse III.
Pascale Sourisse, Président Directeur Général d'Alcatel Space, a déclaré lors de l'annonce de cette sélection : " Je suis très fière que KT Corporation et ADD aient choisi Alcatel Space pour la réalisation du programme Koreasat 5 qui est un nouveau succès de nos équipes commerciales chargées de l'exportation. Ce choix confirme le rôle de premier plan d'Alcatel Space dans le domaine des systèmes spatiaux de télécommunications, tant civils que militaires." - Source : Alcatel - 19/12/2002
- LE SUD-COREEN KT ACHEVE L'EXPANSION DE SON RESEAU DE TRANSMISSION OPTIQUE REPOSANT SUR LES SYSTEMES MULTISERVICES D'ALCATEL
La nouvelle génération d'équipements optiques SDH d'Alcatel améliore les fonctionnalités multiservices du réseau Alcatel, le leader mondial des réseaux optiques, et KT, le principal fournisseur de services de télécommunications en Corée du Sud, annoncent aujourd'hui l'achèvement de l'expansion du réseau optique à haut débit de l'opérateur sud-coréen. Exploitant les systèmes optiques multiservices à hiérarchie numérique synchrone (SDH) d'Alcatel, cette extension permet à KT d'optimiser l'efficacité de son réseau, tout en développant son offre de services large bande, tel que l'ADSL, auprès de nouveaux clients en Corée du Sud.
Alcatel a déployé sa nouvelle génération de nuds SDH multiservices (OMSN) destinée aux applications métropolitaines dans les villes de Séoul et Daegu. Cette solution très évolutive permet d'augmenter la capacité du réseau et de répondre à la demande toujours croissante de services large bande en Corée du Sud. Les systèmes OMSN d'Alcatel peuvent être associés avec les cartes ISA (Integrated Service Adapter) qui permettent d'optimiser la gestion des ressources et de réduire le coût total de possession du réseau.
"L'objectif de KT est de renforcer son réseau de transmission et d'améliorer ainsi sa compétitivité sur le marché," a dit YS Kim, directeur du groupe de planification réseaux de KT. "La solution multiservices d'Alcatel offre une plus grande souplesse et une fiabilité supérieure du réseau permettant à KT de répondre à une demande croissante de services large bande de la part de ses clients professionnels et résidentiels en Corée du Sud."
"Nous sommes heureux que KT ait choisi la technologie d'Alcatel pour répondre à l'augmentation des besoins en bande passante générés par les services multimédias," a souligné Jean-Marie Vansteenkiste, président des activités réseaux optiques d'Alcatel. "La nouvelle génération de systèmes optiques SDH d'Alcatel permet aux opérateurs d'introduire facilement de nouvelles fonctionnalités multiservices à leur réseau, tout en optimisant les investissements déjà réalisés."
A propos de KT
Privatisé en Juin 2002, KT (précédemment Korea Telecom) est le principal fournisseur de services de télécommunications en Corée du Sud. Son réseau de communications, qui est le plus étendu et le plus moderne de Corée du Sud, fournit les services voix et données pour les liaisons locales, longues distances et internationales. - Source : Alcatel - 19/12/2002
- RENAULT SAMSUNG MOTORS SOLD 117,000 VEHICLES LAST YEAR
Renault Samsung Motors Co. announced yesterday that its vehicle sales surged 65.4 percent to 117,067 units last year, including 294 in exports.
The Korean automaker, 70 percent owned by Renault SA of France, sold 101,071 cars of the mid-sized SM5 model and 15,996 of its new small model SM3 during the year. In 2001, it sold a total of 70,788 vehicles.
In December alone, 7,710 units of SM5 and 3,627 SM3 vehicles were sold, up 87 percent compared to the same month in 2001 and 18 percent from the previous month. Source : Korea Herald (01.03.2003)
- RENAULT SAMSUNG MOTORS TURNS PROFIT IN 2002
Renault Samsung Motors said yesterday that it has turned a profit in 2002, about two years ahead of its original schedule. "Renault Samsung's 2002 car sales far exceeded its original target of 89,000 units to swell to 117,087 units," said the automaker in a statement, adding that the French auto giant's Korean affiliate posted the sixth largest sales figure in Renault's global operations.
Renault also said that it aims to expand its annual sales to 500,000 units by 2010 by introducing four to five new models.
Source : Korea Herald (2003.01.10)
- PERNOD RICARD KOREA LAUNCHES GIFT SETS
January 2003 marks the first year anniversary of Pernod Ricard Korea's entry into the domestic market, as Park Yong-ho, former vice president of Seagram Korea, heads the company as CEO into another successful year. He will work with the marketing team to launch several major marketing strategies to tackle Korea's competitive brand-name spirits market. They will also be offering gift sets for the Lunar New Year season.
Pernod Ricard Group is one of the three giants in the whisky industry, including Allied Domecq and Diageo. They account for 57 percent of global sales. Pernod Ricard and Diageo split Seagram's drinks empire in 2001, with Pernod Ricard acquiring megabrands such as Chivas Regal, Royal Salute and Seagram's Gin.
Korea has proved to be an especially hot target for these and other foreign whisky companies, with sales expanding 20 percent to reach $256 million in 2001. "It's a market that sells on quality," notes Ian Good, president of the Scotch Whisky Association. "The Koreans don't balk at paying top prices for top scotch." Although sales have steadily declined in the United States and Japan, it is still in high demand all over the world. "It's still the world's No. 1 spirit, exported to over 200 markets," Good states.
Pernod Ricard Korea continues to tackle the cutthroat domestic market through a comprehensive marketing strategy based on "selection and focus." Based on two of its major products, "Chivas Regal 12 Years Old" and "Chivas Regal 18 Years Old," its main goals are targeting select customers searching for a premium Scotch whisky, concomitantly strengthening its image and portfolio. It plans to target higher-end customers, through an aggressive advertising and marketing campaign, penetrating the business sector by creating a business network through corporate clients. The 18-year-old Chivas Regal is utilized for targeting metropolitan areas, where the majority of consumers are located. It is also merchandising a 500ml bottle in 2002 to cater specifically to Korean consumers.
For the Lunar New Year season, Pernod Ricard Korea is offering a total of 543,000 gift sets mainly comprised of Royal Salute and the 12 and 18-year varieties of Chivas Regal. They will also have available gift sets of Jacob's Creek wine, Martell Cognac and other spirits. Chivas Regal, both 12 and 18 years old, is characterized by a distinctive triple blending technique unique to the Chivas Brothers' whisky. Collin Scott, master blender at Chivas Brothers, has been an expert for 28 years at the distillery and oversees each step of the blending process. "Royal Salute 21 Years Old" was originally created in 1953, in honor of Queen Elizabeth II's cornation, and named after the 21-gun salute she received. The ceramic bottle is recognizable by its 19th-century designs and will be featured in the gift sets in blue, red, and green - emblematic of the sapphires, rubies and emeralds embedded in the queen's crown.
Through the launching of its gift sets, Pernod Ricard Korea plans to retain the No. 1 spot in the brand-name gift set market, with an estimated 7 percent increase in sales, while tackling the domestic market with its impressive PR repertoire. For as Good observes, "The world's love affair with whisky is far from over." (imoon@koreaherald.co.kr) - Source : Korea Herald - 16/01/03