LA LETTRE DE CORÉE Mars 2003 Centre Coréen du Commerce Extérieur et des Investissements http://www.kotraparis.com
KOTRA PARIS - 36, avenue Hoche - 75008 Paris Téléphone : +33 (0) 142 25 28 44 - Télécopie : +33 (0) 142 25 09 50 - email : fckotra@hotmail.com M. Seong-Kuk Hong - Directeur Adjoint M. Frédéric Claveau - Responsable Investissements
¤ Rencontres industrielles franco-coréennes - 23 au 27 juin 2003
UBIFRANCE et la Mission Economique de Séoul organisent du 23 au 27 juin 2003, des Rencontres industrielles franco-coréennes dédiées aux équipements automobiles. Cette manifestation s'articule autour d'un programme qui comprendra : un séminaire d'information, la visite de l'usine de Renault Samsung Motors à Pusan, des rendez-vous individuels dans le cadre du programme bilatéral de Partenariat Industriel et Technologique (PIT) qui s'étaleront sur deux jours. Cette opération est mise en place avec le soutien de la DIGITIP (Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie), du KOTRA (Korea Trade Center) et de la KAICA ( Korea Auto Industry Coop. Association), en laision avec le CLIFA (Comité de Liaison des Fournisseurs de l'automobile). Pour toute information merci de prendre contact avec : mgermain@ubifrance.com
¤ RELATIONS INTERNATIONALES ET BILATERALES
- La lente réconciliation des deux Corées
- Redéfinitions en Corée du sud
- Tumen : une zone convoitée
¤ POLITIQUE ECONOMIQUE, MACRO-ECONOMIE ET RESTRUCTURATIONS
- Korea ranks 12th among world exporters
- Seoul to foster multiple industrial capitals
- Corée du sud: régime des voyageurs
¤ INVESTISSEMENTS
- Roh vows to foster foreign investment
- Seoul to step up drive to lure foreign investment
- Making an investment in Korea
- Types of foreign direct investment
- More tax benefits due for foreign companies
- Foreign firms eligible for tax incentives
- Foreign investor web site opens
¤ SECTEURS ECONOMIQUES
Électronique
- Samsung mise sur le WIFI
- Samsung to invest w1.2 tril. In 6g tft-lcd line
Biotechnologies
- BASF chooses Korean site for new biotech operation
- BASF considers opening biotech R&D center here
Elevage
- Elevage en Corée
Transports en commun
- Le remplacement des intérieurs des rames de métro coûterait 2,17 mds USD
Sidérurgie
- Posco signs automotive steel accord with Salzgitter
¤ ENTREPRISES COREENNES
- Le groupe LG va créer un holding
- LG.Philips LCD étudie la possibilité de faire son entrée en bourse
- .Philips LCD opens new advanced tft-lcd production line
- Samsung veut séduire les professionnels
- Samsung accroît ses investissements dans les écrans plats
- KIA to increase exports to Europe by 26 percent
¤ ENTREPRISES FRANÇAISES
- Vivendi environnement poursuit son pari asiatique
- Renault Samsung turns profit in just two years
- Renault-Samsung vise une hausse de son chiffre d'affaires
- Sewon et Wavecom renforcent leur partenariat commercial
- Wavecom nomme le directeur général de sa filiale en Asie Pacifique
¤ LA LENTE RECONCILIATION DES DEUX COREES
Alors que la Corée du Nord attise une nouvelle crise nucléaire dans la péninsule coréenne, Séoul, Pékin et Moscou tentent de maintenir le dialogue.
Du retour de la paix entre les deux Corée dépend la réalisation d'un immense réseau ferroviaire commercial euro-asiatique et le développement de l'Asie extrême- orientale autour du delta de Tumen.
Parti de Séoul, le véhicule militaire roule depuis à peine trois quarts d'heure. Il ralentit à l'approche d'un paysage entre champs et marais recouvert de givre et baigné par un soleil d'hiver. Là commence la zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corée. C'est là, le long du fameux 38ème parallèle, qu'a été signé il y a un demi-siècle, le 27 juillet 1953 très exactement, l'armistice mettant fin à trois ans de guerre fratricide. Un armistice fragile, uniquement militaire et que les Sud-Coréens ont maintes fois tenté de solenniser par un accord politique au sommet. En vain, La Corée du Nord, dernier régime aux relents staliniens, rangé dans l' "axe du Mal" par le président Bush, a imperturbablement rejeté la main tendue. Pour célébrer à sa façon les cérémonies inaugurales de la présidence de Roh Moohyun, le nouveau chef d'Etat sud-coréen, le 25 Février, Pyongyang a fait tirer un missile dans la mer du Japon, provoquant une alerte militaire chez son voisin du Sud. Et l'émoi des personnalités venues assister à l'investiture, comme Colin Powell, le secrétaire d'Etat américain.
Au cours de ce demi-siècle, les deux frères ennemis se sont épiés du fond de leurs bunkers par delà la ligne de démarcation longue de 240 kilomètres, à travers toute la péninsule, entourée au nord et au sud d'une bande tampon de 2 kilomètres de large.
Perdue dans les bois de la DMZ, on peine à penser que la petite gare improvisée de Dora, terminus de la ligne sud-coréenne, va peut-être changer la face des choses sur la péninsule. A quelques centaines de mètres, le réseau ferroviaire nord-coréen attend que la jonction s'achève. Un projet longtemps caressé au Sud et qui a pu être débloqué lors du sommet inter-coréen de juin 2000. Paradoxe en pleine crise nucléaire nord-coréenne et alors même que tout dialogue semblait rompu entre Washington et Pyongyang, un nouvel obstacle à la poursuite du raccordement ferroviaire a été levé fin janvier, lorsque le régime communiste de Kim Jong-il a bien voulu reconnaître l'autorité du commandement américain des Nations unies sur les zones frontalières. Aujourd'hui, Séoul prône une résolution pacifique et en douceur de la crise provoquée par la Corée du Nord qui a admis en octobre avoir réactivé sa centrale nucléaire de Yongbyon où l'on enrichit l'uranium et cela en dépit de l'accord américano-nord-coréen de 1994 interdisant la reprise de tout programme nucléaire militaire. Pékin, également partisan du dialogue, se fait tirer l'oreille par Washington pour faire davantage pression sur son allié et voisin communiste qui a annoncé en janvier se retirer du traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT) après avoir expulsé les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Un immense maillage ferroviaire. " Deux corridors sont encours de création à travers la DMZ pour le passage de voies ferrées et de routes ", explique le lieutenant-colonel Alain Nass, rare militaire français chargé de la visite de Panmun-jom. A l'est, le couloir Donghae relie la Corée du Sud à la Russie, A l'ouest, c'est Gyeongui qui permet de traverser la Corée du Nord en direction de la Chine. Sur le terrain, les soldats des deux pays ont achevé en décembre le déminage des corridors. Si le rétablissement de la paix dans la péninsule se poursuit, le raccordement des réseaux ferrés libérera les flux d'affaires de Pusan, au sud de la péninsule, jusqu'à Vladivostok ou Pékin. Depuis son adhésion à l'OMC, la Chine fait figure de locomotive commerciale régionale, absorbant de plus en plus les exportations de ses voisins asiatiques avec lesquels elle prépare une zone de libre-échange. Dans l'esprit de certains responsables coréens, mais aussi chinois, japonais et russes, la formation d'un immense maillage ferroviaire régional ouvrirait la voie à de grands courants commerciaux. Les plus visionnaires voient une extension de ce maillage à l'Europe grâce à un raccordement entre la trans-coréenne et la transsibérienne
Penché au-dessus d'une carte d'Asie de l'Est, un spécialiste français en poste à Pékin réfléchit tout haut " 'un des meilleurs raccordements entre la Corée du Nord et la Chine serait près du port de Dandong, à l'extrême est de la frontière sino-coréenne, La ligne longerait la mer et pourrait traverser la future zone économique spéciale de Sinuiju que Pyongyang veut créer. De là on débouche sur tout le réseau chinois", explique-t-il.
Quant à une liaison entre l'Asie et l'Europe, " l y a la possibilité de Lianyungang, au bord de la mer Jaune, d'où part une ligne à l'ouest vers le Kazakhstan. De là, on accède à l'ancien réseau ferré soviétique vers Moscou", résume ce spécialiste.
Depuis le sommet intercoréen de juin 2000 et la reprise des négociations en septembre 2002, la reconnexion des voies ferroviaires entre les deux Corée ne paraît plus utopique. En novembre 2001, une conférence s'est tenue à Séoul sous l'égide de l'Unescap (United Nations Economic and Social Commission for Asia and the Pacific) sur l'établissement de lignes ferroviaires transeurasiennes. Outre la Corée elle-même, ce colloque a attiré des pays comme le Kazakhstan, la Mongolie, la Russie, la Biélorussie, la Chine, jusqu'à la Pologne. L'enjeu d'une telle conférence n'est autre que l'accroissement du fret ferroviaire et son organisation à l'échelle régionale. Pour Séoul un développement dans ce sens raccourcirait de moitié le temps d'acheminement d'un container : "Un container au départ de Corée ne mettrait plus que vingt jours pour arriver en Europe au lieu des quarante actuellement par bateau", souligne un document de la mission économique française à Séoul. En août 2002, le potentat nord-coréen Kim Jong-il s'est rendu en train à Vladivostok où il a rencontré son homologue russe Poutine quatre heures durant pour discuter de la normalisation des relations entre les deux Corée et des intérêts économiques régionaux. Reste à savoir dans quel état exactement se trouve le réseau ferré nord-coréen!
- Intégration. Au-delà de ces simples infrastructures ferroviaires, c'est tout le rêve prométhéen d'une plus grande intégration euro-asiatique qui se dessine : " Nous devons aller au-delà de la notion conventionnelle de coopération régionale centrée sur le libre-échange et une monnaie commune ", écrivait en décembre dernier, dans le Korean Times, le docteur Kim, porte-parole du président Roh Moo-hyun. " Avec la Corée comme locomotive dans le domaine des technologies, nous pouvons aider toute la région d'Asie de l'Est à créer un cyberespace, s'étirant du Kamchatka à Mumbai, d'Îrkustk à Bandung et de Pyongyang à Lhassa. Cela doit être mené en parallèle avec la création d'infrastructures de transport dans l'espace réel", s'enflammait-il.
Depuis plusieurs années, et avec la bénédiction de I'UNDP (United Nations Development Program), le rêve de prospérité euro-asiatique se cristallise autour de la région de Tumen. Situé sur la côte continentale de la mer du Japon, au carrefour de l'extrémité septentrionale de la Corée du Nord, des confins de la Mandchourie (Chine), de la Sibérïe extrême-orientale (tout prés de Vladivostok qui marque le terminus duTranssibérien), et de la Mongolie, l' " aire de développement de la rivvière de Tumen " (TRADP) est un pari sur l'avenir. Au large, le Japon surveille jalousement les éventuels signes de décollage de cette zone d'affaires en devenir,
- Un très grand potentiel. Les Nations unies travaillent au projet du delta deTumen depuis douze ans, encourageant l'initiative des cinq pays intéressés. "Les pays membres sont également représentés dans une Commission consultative pour le développement de l'aire économique de Tumen et de l'Asie du Nord-Est, qui se rencontrent annuellement au niveau vice-ministériel", détaille une note de I'UNDP. Celle-ci voit dans cette aire de développement un "très grand potentiel en tant que plate-forme commerciale internationale du fait de la localisation stratégique du couloir de transport, des importantes ressources humaines et naturelles qu'elle recèle et de l'accès qu'elle procure aux marchés et aux ressources de l'Asie du Nord-Est". Tumen représente l'une des rares solutions à l'isolement géographique de la région et à sa mise à l'écart par rapport au reste de l'économie mondiale. Longtemps rendue impossible, en raison de la guerre froide et de l'antagonisme russo-chinois, la coopération régionale est devenue à présent envisageable. Seule incertitude : la Corée du Nord dont les relations avec la Corée du Sud demeurent instables mais qui manifeste un très grand intérêt pour le projet du Tumen qu'elle transformerait bien en une zone économique spéciale comme elle l'envisage pour Sinuiju, plus au sud. Mais Pyongyang est aussi très méfiante par rapport à toute activité qui entraînerait un abandon de souveraineté sur son territoire.
Autre complication d'ordre politique : Tokyo refuse d'investir quoi que ce soit en Russie tant que l'épineux dossier des îles Kouriles n'est pas résolu. Enfin, les pays de taille moyenne redoutent que la "coopération"ne tourne à la domination par les poids lourds que sont le Japon et la Chine.
Chacun des pays environnants a des raisons fortes pour souhaiter le développement du bassin de Tumen. La Chine a la première initié l'idée d'un effort de développement conjoint en... 1989, année marquée par la répression sanglante par Pékin des mouvements de la place Tian An Men. Le régime chinois doit tout d'abord arracher à la pauvreté la périphérie de son territoire qui est distancée par la très prospère côte est. Il veut ensuite se ménager un accès à la mer dans cette région extrême-orientale, marquée par un couloir de 15 kilomètres séparant la frontière chinoise de l'océan, et retrouver le droit de navigation par le biais d'un accord sur Tumen est une priorité. De son côté, même si elle paraît moins enthousiaste, la Russie voit elle aussi dans la promotion d'une zone économique autour de Tumen le moyen de financer et réaliser les infrastructures et la base technologique qui lui font défaut pour exploiter les vastes ressources naturelles dans cette partie excentrée et socialement très pauvre de la Sibérie, et les exporter sur le marché mondial.
- Rompre l'isolement. L'urgence pour la Corée du Nord est de rompre l'isolement économique où elle est confinée depuis l'effondrement de ses alliés communistes. Officiellement, Pyongyang reste très motivé par le potentiel de la rivière de Tumen qui peut l'aider à éviter l'effondrement de son économie, et lancer une industrie du tourisme afin de se procurer des devises aujourd'hui trop rares. Pour sa part, la Corée du Sud ne dispose que de peu de matières premières et manifeste un intérêt croissant pour les importantes ressources minérales et en énergie de la Russie extrême-orientale. Séoul est également désireuse de délocaliser ses industries à forte intensité de main-d'oeuvre vers les contrées où le travail coûte moins cher comme en Chine ou même en Corée du Nord. Plongé dans un marasme économique depuis plus d'une décennie, le Japon est en quête de nouveaux marchés.
Le delta de Tumen est aussi une localisation distante de seulement 850 kilomètres du port nippon de Niigata, pourvoyant un accès aussi proche que possible, par son flanc est, au vaste marché chinois et offrant un centre de transbordement commercial idéal pour les marchandises destinées à l'Europe. Si le delta de Tumen se développait, il aurait un impact efficace sur le développement de la côté ouest nippone. Quant à la Mongolie, pays enfermé à l'intérieur des terres, elle aspire simplement à ne pas être exclue du " club " de Tumen. La Mongolie voit dans le projet de Tumen une précieuse ouverture pour exporter ses matières premières et d'autres produits. Mais ces projets de développement, "entre rêve et réalité", selon la formule du spécialiste français François Godement (Ifri), supposent que la crise nucléaire nord-coréenne actuelle soit surmontée. Et même si la situation diplomatique s'apaise dans la péninsule, une interconnexion ferroviaire transcoréenne n'a de chances de se réaliser durablement qu'avec l'ouverture économique et commerciale réelle de la Corée du Nord. Une condition qui ne sera pas simple à réaliser. Laurent Chemineau - Source : La Tribune - 04/03/03
¤ REDEFINITIONS EN COREE DU SUD
Dans ce contexte, la Corée du Sud, où stationnent 37 000 militaires américains, se retrouve en première ligne. Or, à quelques heures de la prise de fonction de son nouveau président, M. Roh Moo Hyun, la Corée du Nord a tiré un missile en mer du Japon, provoquant une alerte militaire à Séoul. Dans ce pays, la victoire surprise de M. Roh Moo Hyun lors des élections présidentielles du 19 décembre 2002 marque un tournant. Reflet d'une évolution sociologique importante, elle va modifier le comportement du pays tant sur le plan intérieur qu'extérieur. Alors que le processus de démocratisation paraissait en panne, les résultats électoraux soulignent au contraire que la démocratie sud-coréenne est en marche et que le pays est en train d'acquérir une autonomie internationale, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis. Désirant introduire des modifications à l'accord qui régule la présence des troupes américaines sur le territoire national, M. Roh est également partisan du dialogue avec la Corée du Nord.Contrairement à ses prédécesseurs, le nouveau président Roh Moo Hyun n'appartient pas aux élites traditionnelles. Il n'est pas lié aux groupes d'intérêt institués qui ont dominé la politique sud-coréenne pendant des décennies et qui sont fortement imbriqués dans l'establishment sécuritaire américain. Comme l'indiquent ses premières déclarations, cet homme indépendant peut dire "non" aux forces - tant internes qu'externes - qui contrôlent la Corée du Sud depuis 1945.
Ce changement important explique la nervosité des acteurs dominants. Prise de court, l'administration de M. George W. Bush fait face à une équipe qui n'accepte pas automatiquement son leadership. Les relations bilatérales sont fragiles, alors que croît en Corée du Sud un sentiment anti-américain tenant à la lourde présence de forces armées américaines au cur de la capitale, Séoul, et à la politique incohérente de Washington vis-à-vis de la Corée du Nord.
Sur le plan interne, les deux partis politiques dominants, le Grand parti national (conservateur) et le Parti démocratique du millenium actuellement au pouvoir, dont M. Roh est membre (mais pas un des caciques), ont eux aussi été "secoués" par ce résultat électoral imprévu. Ils essaient d'en tirer les conséquences, tout comme les Chaebols (les conglomérats économiques), qui craignent que le nouveau président ne réduise leur pouvoir. Quant aux médias conservateurs, ils affûtent déjà leurs armes.
Comment M. Roh a-t-il réussi sans véritable soutien institutionnel ? Pour l'essentiel, sa victoire tient aux transformations de la société : la démocratisation, le changement générationnel, et l'affirmation d'aspirations et de revendications nouvelles. Ceux qui ont aujourd'hui la trentaine, et qui auparavant avaient systématiquement boycotté la politique et les élections (8 scrutins en 10 ans), se sont, cette fois, massivement impliqués à travers des forums Internet et des réseaux informels. De plus, leur mobilisation collective lors des manifestations de masse des derniers mois contre la présence militaire américaine, et aussi, à un autre niveau, leurs manifestations à l'occasion de la coupe du monde de football à Séoul, en 2002 , leur ont donné confiance en leurs capacités à changer la politique en utilisant les moyens nomades des technologies de l'information.
Grandie dans l'après-guerre froide, quand le pays devenait une puissance high tech moderne et démocratique, cette génération imagine son avenir autrement que ne le faisaient les générations précédentes. Elle est libérée de la mentalité défaitiste appelée "Hahn pysche", elle veut rendre le pays respectable et respecté.
Cela a des implications considérables pour la relation entre la Corée du Sud et les Etats-Unis. Dans le passé, la première se pliait à la politique sécuritaire régionale unilatéralement définie par Washington. Désormais ce ne sera plus le cas. Comme l'a affirmé M. Roh à maintes reprises, "les Etats-Unis doivent prendre en considération la Corée du Sud lorsqu'ils formulent des politiques concernant la Corée du Nord, puisque le Sud serait la première victime d'un conflit entre les Etats-Unis et Pyongyang". De fait, un grand nombre de Sud-coréens ne font plus confiance aux Etats-Unis en tant que garants de la paix dans la péninsule, comme en témoignent les manifestations de masse des derniers mois. Ce qui se passe avec l'Irak les inquiète et ils se demandent ce que la politique américaine leur réserve. La position indépendante adoptée par M. Roh à l'égard de Washington a non seulement favorisé son élection, mais recueille un soutien croissant dans le pays. Bref, la population a estimé que sa politique allait contribuer à promouvoir la paix en Asie du Nord-Est et favoriser la réconciliation entre le Nord et le Sud.
Ainsi, la Corée du Sud a-t-elle demandé le 25 janvier à l'Organisation internationale de l'énergie atomique (OIEA), de suspendre une réunion d'urgence prévue par celle-ci le 3 février pour analyser la situation en Corée du Nord. Cette réunion ayant pour but de remettre un rapport au Conseil de sécurité des Nations unies, susceptible de déboucher sur des sanctions à l'égard de Pyongyang, Séoul demande un plus long délai afin de trouver une solution diplomatique. Cette réunion devrait finalement avoir lieu le 12 février.
Cependant, aussi décisives soient-elles, les questions de sécurité régionale et la réunification ne sont pas les seuls défis que doit affronter la Corée du Sud. La crise financière de 1997-1998 a bouleversé la donne dans les domaines économique et social et l'une des questions clés demeure l'avenir des Chaebols. Faut-il démanteler les conglomérats pour approfondir la démocratisation ? Faut-il au contraire les protéger au nom de l'intérêt économique national ? Dans ce débat crucial pour l'avenir économique du pays, le nouveau président semble avoir tranché en faveur du démantèlement, alors même que celui-ci devrait entraîner la mise sous contrôle d'importants groupes industriels et financiers par des investisseurs internationaux.
Paradoxalement, alors qu'il tente de s'affranchir des Etats-Unis sur le plan sécuritaire, sa politique économique, si elle est mise en uvre, se traduira par une dépendance plus forte envers Wall Street. Ce n'est pas un hasard s'il a reçu, trois jours avant les élections, le soutien de l'agence d'information financière de Wall Strteet, Bloomberg.
La pression économique externe constitue également un problème réel. Après la crise de 1997-1998, le Fonds monétaire international a poussé Séoul à ouvrir ses marchés. Cela a conduit à un accroissement massif de la participation étrangère dans le système économique sud-coréen, en particulier le secteur bancaire. Les investisseurs étrangers détiennent désormais des positions dominantes dans six des neuf banques commerciales (avec 40 % à 70 % des parts). Evidemment, dans un système mondial interdépendant, la Corée du Sud, qui dépend de façon significative des marchés extérieurs, ne peut pas se fermer au monde. Cependant, les prises de contrôle étrangères sont en train de modifier le système économique national.
Les exigences de rentabilité à court terme de ces investisseurs étrangers n'est pas sans effets sur le système social traditionnel puisqu'elles ont un impact négatif majeur sur l'emploi. Elles menacent notamment l'emploi à vie, trait fondamental du système social coréen. A présent, 60 % des salariés occupent des emplois précaires, l'écart entre les revenus croît rapidement et on note une pénurie d'emplois qualifiés pour les jeunes entrant sur le marché du travail. Ce sont là les résultants " naturels " et délétères des réformes économiques néolibérales mises en uvre depuis 1998. Or, comme son prédécesseur, le président Kim Dae Jung, M. Roh pense que la démocratisation passe par la poursuite de cette politique.
La Corée du Sud a dû sa réussite économique à une politique industrielle dirigiste où l'Etat jouait un rôle de chef d'orchestre et favorisait sélectivement certains secteurs. Le pays n'a, en réalité, jamais mis en uvre les politiques libérales dites du consensus de Washington pendant les années de forte croissance. Au contraire, il a protégé ses marchés et subventionné les industries stratégiques en favorisant les compagnies locales. Dans un certain sens, l'Etat était le président directeur général de Corea Inc. Il dirigeait l'allocation des ressources des banques au secteur privé. Aujourd'hui, il se désengage au profit des marchés internationaux. Cela affaiblit la position du capitalisme familial et patriarcal traditionnel et pourrait compromettre la capacité du pays à maîtriser son destin économique.
Tandis que les Coréens s'acheminent difficilement vers une réunification à long terme et que le pays se dégage des paradigmes de guerre froide, ils se trouvent confrontés au besoin de redéfinir leur relation avec les Etats-Unis et de réinventer un modèle économique et social national pour le rendre compatible avec une démocratie jeune et vibrante. CHAN KEUN LEE - Source : Le Monde Diplomatique - mars 2003
¤ TUMEN : UNE ZONE CONVOITEE
L'ambition du programme des Nations unies est de transformer la région de Tumen en un complexe commercial et logistique pouvant représenter 30 milliards de dollars et animé par onze ports, trois aéroports internationaux, un port intérieur et un carrefour ferroviaire. La Chine, la Russie mais aussi les deux Corées sont particulièrement désireuses de valoriser les importantes ressources naturelles d'une terre que beaucoup considèrent comme les dernières ressources inexplorées du monde "l'hinterland" autour du Tumen recèle pétrole, minerais, charbon, bois, eau et de nombreuses terres arables peu chères, notamment dans le delta de Tumen. Ces richesses ont été la cause de siècles de conflits sanglants entre le Japon, la Chine et la Russie. La zone ouvre un accès au marché régional qui représente un potentiel de 300 millions d'habitants et l'équivalent d'un PNB de 3.000 milliards de dollars, et pèse près d'un tiers du commerce mondial, selon l'UNDP. "Mais les pays mitoyens ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour entreprendre un tel projet, et l'essentiel des financements devront provenir d'investisseurs privés extérieurs et des agences d'aide internationale", explique une étude émanant de l'université américaine de Washington (Trade Environment Data Base). Si cette manne financière était au rendez-vous, le rêve de prospérité de Tumen deviendrait alors réalité. Seules victimes les espèces animales rares (léopards, oiseaux, etc.), qui ne résisteraient guère longtemps à la surexploitation des richesses souterraines. - Source : La Tribune - 04/03/03
¤ KOREA RANKS 12TH AMONG WORLD EXPORTERS
Korea ranked No. 12 globally in terms of export volume last year, which was one spot higher from 2001, the Korea International Trade Association (KITA) said yesterday.
KITA said Korea's combined export volume hit $162.5 billion last year, slightly higher than Mexico's $160.7 billion, which took a step down to No. 13.
The nation placed 14th in the import ranking by bringing in $152.1 billion worth of goods from overseas.
Overall, the nation's trading volume totaled $314.6 billion, the 13th highest in the world.
Korea, which aims to move up to eighth place by 2010, managed to close in on competitors such as Italy, the Netherlands and Hong Kong, which took No. 8, 9 and 11 respectively, KITA officials said.
For instance, when setting Korea's export volume at 100, Italy's relative export size declined from 159 in 2001 to 153 last year. The Netherlands' figure also decreased from 144 to 136 and Hong Kong from 125 to 123 during the same time period, the officials explained.
China, amid rapid economic growth and burgeoning exports, rose to fourth in exports, sixth in imports and fifth in trading value.
The United States topped the rankings for exports and trading value, followed by Germany and Japan.
France took fifth in both exports and imports and sixth in trading, while Canada placed seventh in exports and trading value.
Of the top 20 countries in terms of trading value, 10 were from Europe, seven from Asia and three from North and Central America. No South American or African countries made the top-20 list of exporting nations this year.
"Although Korea's export ranking took a step up last year, the nation's ranking in trading volume remains little changed since 1985," said a KITA official. - Source : Korea Herald - 12/03/03
¤ SEOUL TO FOSTER MULTIPLE INDUSTRIAL CAPITALS
Every major city across the nation will be raised as a capital for a particular specialty industry, the Ministry of Construction and Transportation said yesterday.
The ministry announced these and other ambitious plans under a banner called the "New Land Management Strategy," which it will promote for the next five years until 2007. The move is being endorsed to realize the government's administrative goals of constructing a new capital, decentralization of the nation while raising the country as an economic hub of Northeast Asia, it said.
Ministry officials said that the blueprint for the goals is to be established by the end of this October.
The plan will contain a total of 100 projects grouped into 10 different categories, including regional development, transportation, information infrastructure, use and management of land, water resources and prevention of natural disasters.
The underlying approach of the new land strategy is to balance out the development of the nation, the officials explained. And it will be achieved by redesigning the land structure that is currently converged upon the metropolitan region, and by dispersing the function of Seoul through an administrative capital move, they said.
According to the ministry's plan, Seoul and the capital zone encompassing Incheon City and Gyeonggi Province will play a primary role in moving toward decentralization of the nation's resources and infrastructure.
Outlying regions, accordingly, will play a key role in facilitating the nation's goal of becoming the economic hub of Northeast Asia.
Each municipality will showcase a major local industry, as part of an effort to transform their city into the regional capital for that industry.
The ministry released their version of the industrial capital distribution, in which Busan and other South Gyeongsang Provincial areas will become the capital of international marine logistics for the Pan-Pacific. Gwangju and Mokpo would be developed into a cultural capital, while Daegu and Pohang would become the capital of textile, fashion and steel while Gangwon Province and the East Sea region would be heralded as the capital of international tourism.
The ministry said that it would develop and promote the R&D capabilities of local universities in helping them to become world-class research institutions. It will also create ultra-modern urban industrial complexes nationwide in order to promote the clustering of an envisioned industry.
An integrated land-management system will be drawn up in order to more effectively manage and prepare for natural disasters and other calamities, the ministry added.
The ministry said that it would also explore innovative methods to open up the nation to international trade by designating economic free zones, free trade zones and the concept of an "international free city."
An integrated eco-network will be formed in order to harmonize development with environment preservation, while continuing the construction of an inter-Korean transportation network with North Korea will continue, it said. - Source : Korea Herald - 13/03/03
¤ COREE DU SUD: REGIME DES VOYAGEURS
Les voyageurs qui se rendent en Corée du Sud peuvent importer des produits en franchise de droits et taxes. Les franchises respectent les règles suivantes: - 1 litre d'alcool (vin, bière, spiritueux) par personne âgée d'au moins 20 ans, - 200 cigarettes, 50 grammes de cigares et 250 grammes de tabac (autre que les cigarettes) par personne âgée d'au moins 20 ans, - 400 USD de produits - autres que les alcools et le tabac - les cadeaux sont comptabilisés dans cette valeur, - les produits d'usage personnel (les cadeaux sont exclus). Les quantités commerciales ne sont pas admises dans cette réglementation. Une quantité commerciale est une quantité qui ne correspondrait pas à une utilisation quotidienne pour la durée du voyage. Les membres d'une même famille qui voyagent ensemble peut combiner les quantités permises dans cette réglementation. Tout dépassement aux permissions en franchise fait l'objet d'un paiement du DD: droit de douane + la TVA + l'éventuelle TSC: taxe spéciale à la consommation. Un taux simplifié permet aux douaniers de faciliter le calcul des droits et taxes:
Les taux seront calculés sur la valeur d'achat. Si cette valeur n'est pas identifiable, les douanes s'efforceront de la déterminer. Le paiement se fera uniquement en won coréen. Les cartes de paiement et autres moyens de paiement ne seront pas acceptés. Les hommes d'affaires qui arrivent avec des produits ou échantillons peuvent (suivant la nature du produit et sa valeur) avoir besoin d'obtenir préalablement un permis. La réglementation des animaux vivants et de la quarantaine peuvent aussi être appliquées. Les ordinateurs portables et équipements électroniques similaires peuvent être importés sans payement des droits et taxes. Les importations temporaires de produits commerciaux peuvent se faire sous le régime du carnet ATA (se renseigner auprès de votre Chambre de Commerce et d'Industrie qui les délivre). Pour toute question, les douanes coréennes se tiennent à votre disposition: answer@customs.go.kr Source: Korean customs services.
Contact : frederic.depuydt@cfce.fr - Source : CFCE - 13/03/2003
¤ ROH VOWS TO FOSTER FOREIGN INVESTMENT
President Roh Moo-hyun yesterday pledged to foster a favorable business climate in South Korea by promoting drastic deregulation to lure foreign investment.
Roh made the promise during a luncheon meeting with CEOs from a range of multinational companies here at Cheong Wa Dae to discuss issues pertaining to the economy and security.
"I have been told that you were concerned about the Korean economy and North Korea's nuclear issue. I am worrying about those matters, too. But I believe they will be overcome," Roh told the participants.
"I hope you will be relieved of your concerns. We will reflect your complaints and proposals in reforming market systems," he said in the meeting with 16 foreign CEOs. South Korean cabinet members, including Deputy Prime Minister for the Economy Kim Jin-pyo, attended the meeting.
Presidential aides said the foreign CEOs inquired about ways to restore confidence among international investors, and the Roh government's policies on foreign investment and labor-management relations.
Commerce, Trade and Energy Minister Yoon Jin-shik said the new government will place priority on inducing foreign investment and promote active support to achieve its goal like the former Kim Dae-jung government.
Minister Shin reported that the government will work toward abolishing various regulations related to foreign investment and improve living conditions for foreigners in the country.
Trade Minister Hwang Doo-yun said in-depth discussions about the conclusion of a free trade agreement (FTA) with Japan are being made by a joint research group comprising public officials and businessmen from the two countries.
"I think formal negotiations between the two countries to sign the FTA will be able to take place sooner or later if a favorable atmosphere is formed on the basis of the results of the debate," Hwang said.
Those who participated in the meeting included William Oberlin, head of the American Chamber of Commerce in Korea, Jean-Jacques Grauhar, head of the European Union Chamber of Commerce in Korea, and Nobuya Takasugi, head of the Seoul-Japan Club, a fraternity of Japanese firms and businesspeople.
Other foreign CEOs were Jerome Stoll, president of Renault Samsung Motors from France, BASF Korea President Von Hanstein from Germany, Wal-Mart Korea President Rene Mang from the United States, Allianz Life Insurance President Michael Campeanu from Germany, and DuPont Korea President Nigel Budden from the United States. (shinyb@koreaherald.co.kr) - By Shin Yong-bae Staff reporter - Source : Korea Herald - 22/03/03
¤ SEOUL TO STEP UP DRIVE TO LURE FOREIGN INVESTMENT
The government will organize a series of overseas publicity activities to attract foreign investment to the country and ease concerns among international investors about security on the Korean Peninsula, Seoul officials said yesterday.
President Roh Moo-hyun has already instructed government officials last week to make regular briefings to international financial communities on the nation's economic and security conditions.
The officials said Kim Jin-pyo, deputy prime minister for economy and finance, and senior officials from the Foreign Ministry will visit major foreign cities, including New York and London, early next month as part of the government-orchestrated publicity programs.
The government will also organize a symposium in Washington late April or early May, in which Korean and American government officials, businesspeople, and scholars will discuss foreign investment in South Korea, the officials said.
"We also plan to invite former U.S. ambassadors to South Korea and other opinion leaders in the United States to international forums, which will be held in the South in coming months," a presidential official said.
The official said the Korea Development Institute and the Korea Institute for International Economic Policy will jointly organize a seminar in June to discuss the economic policy goals of the Roh administration.
"When the government finalizes its policies for the nation's economic management, it will embark on a flurry of activities for investor relations in cooperation with businesses, experts and internationally prominent figures," the official said. Source : Korea Herald - 17/03/03
¤ MAKING AN INVESTMENT IN KOREA
A foreigner must take several legal steps before finally making an actual investment. Each of the steps may vary, depending on the type of investment to be made. The following, however, is the standard preliminary procedure.
- · Filing an application for the investment
- · Wiring of capital to make the investment
- · Incorporation
- · Registration of foreign-invested company
Herein, the investment procedures defined in Chapter 2 of the Foreign Investment Promotion Act (the Act) will be explained in accordance with each investment type. The Act provides for the following four categories of investment:
- · Investment made through acquisition of newly issued shares
- · Investment made through acquisition of existing shares
- · Investment made through other means including corporate M&A
- · Investment made through long-term loans
Foreign investment made through acquisition of newly issued shares, the Act, Chapter 2, Paragraph 5.
A foreign investor can acquire new shares by establishing a corporation or participating in a capital increase by a South Korean company. Prior to incorporating a company or to acquiring new shares, the foreign investor must file an investment application to the Korea Investment Service Center (KISC) or a foreign exchange bank.
In fact, every investor is required to file an application prior to taking any investment-related action. To file the application, an investor or a person who acts for and on behalf of the investor must go to KISC or a foreign exchange bank in person or with a power of attorney. Then, the investor or his/her agent completes an application form and files it. Right upon filing, the KISC or the bank will issue an investment permit.
On obtaining the permit, the foreign investor must send his/her investment capital from his/her home country to South Korea. The capital could be in the form of cash or goods. If the investment is made in cash, the investor can remit it to a South Korean bank, or carry it legally in person into South Korea. Should the investor decide to remit the cash, the recipient could be the foreign-invested company that is to be established. Alternatively, the investor can remit the money into a temporary bank account of his/her own opened with a South Korean bank. A South Korean bank, upon presentation of the investment permit, will open a temporary bank account to receive the remitted funds.
Once the funds are remitted into the account, the bank holds the funds in the account until the investor files the articles of incorporation. Then, the funds are automatically transferred to an account opened solely to pay for purchase of shares, known as a securities account, which functions as evidence of the investor having sufficient funds to buy the securities in question. Then, the bank, where the account is opened, will issue a deposit certificate to the investor. The bank exchanges the deposited foreign currency into Korean won. Upon exchanging currencies, the bank will issue a purchase certificate, which proves that the bank has bought the foreign currency from the investor. The purchase certificate establishes that the funds remitted from abroad are for investment purposes, which, in turn, the investor will need to register the foreign-invested enterprise.
When the investor elects to carry the funds into the country in person, he or she must report the carriage of the same to the customs authorities of proper jurisdiction, for example, at the airport. Then, the authorities will issue a certificate of foreign currency. Once the certificate is obtained, the investor opens a bank account and deposits the funds into it. Persons not citizens of South Korea cannot open such an account without a currency certificate. Later, the investor must transfer the funds to his/her securities account, and take out a deposit certificate to file articles of incorporation.
In the case where an investor elects to use capital goods to finance the investment, he or she must file a detailed statement on the goods to be sent directly to the president of KOTRA or a foreign exchange bank. When filing, the investor should submit such relevant documentation as the offer sheet to show proof of the price of the goods. When the capital goods arrive in South Korea, the investor must file an application for a certificate verifying completion of an investment by capital goods to a customs officer in KISC. The investor needs this completion certificate to file articles of incorporation.
Once the capital is completely introduced into South Korea, the next step is to file the articles of incorporation. For the convenience of investors, KISC, upon request, completes this procedure for and on behalf of the investor. The following documentation is required for such filing:
- · Application and notarized articles of incorporation
- · Documents establishing acquisition of shares and application for purchase of shares
- · Audit report by a director, an auditor or an examiner
- · Minutes recording the company's inaugural meeting of directors to establish the authority of the CEO and the inaugural meeting of shareholders
- · Investment permit and deposit certificate issued by a bank
- · Completion certificate if applicable.
Upon incorporation, all that is required is for the company to register itself as a foreign-invested corporation. The registration should be made with KISC or a foreign exchange bank within 30 days of the transfer of the funds or the arrival of the capital goods. The following are needed for registration purposes:
- · An application
- · A copy of the court-filed registration of the company
- · The purchase certificate (or, completion certificate, if applicable)
Foreign investment made through acquisition of existing shares, the Act, Chapter 2, Paragraph 6.
Making an investment through the acquisition of existing shares means that a foreign investor buys the shares of an existing South Korean company held by its shareholder(s). To acquire the shares, the investor may either purchase the shares directly from the existing shareholder(s) or purchase more than 10 percent of the company's total shares via the stock market.
The Act requires that a foreign investor must report his/her purchase of shares, new or existing, to the authorities.
For example, if a foreigner currently owns 9 percent of a South Korean company's shares, and the foreign investor wishes to obtain an additional 1.1 percent of the shares on the stock market, then, the investor has to report to the authorities prior to the intended purchase since the total percentage of the shares to be held by the investor will exceed the 10-percent limit and hence be considered a foreign investment.
The same regulation applies when a foreign investor wants to buy shares directly from an existing shareholder or shareholders. In either case, the investor or his/her agent should file an investment application to KISC or a foreign exchange bank. Upon filing, KISC or the bank will issue an investment permit.
Should a foreign investor wish to buy the shares of a company in the defense industry, the investor or his/her agent should file an application for permission to the Investment Policy Division of the Ministry of Commerce, Industry and Energy. In this case, the investor will be notified within 15 days of the filing by the ministry whether or not the intended investment is permissible.
To purchase existing shares, payment is generally made via the transfer of funds into a bank account opened at a South Korean bank.
Then, under the terms and conditions agreed upon by and between the investor and the bank, the funds are exchanged into Korean currency. Finally, the investor may elect to either make payment directly to the seller/shareholder, or remit/transfer the payment to the seller's account.
In the case where the investor wants to make payment directly to the seller in foreign currency, he or she must obtain a permit from the governor of the Bank of Korea.
The investor has to obtain a purchase certificate from the foreign exchange bank where he or she retains a bank account as well. The certificate is required for registration of a foreign-invested corporation.
Should the investor elect to carry the funds into the country in person, he or she must report carriage of the same to the customs authorities of proper jurisdiction.
Then, after exchanging the foreign currency into Korean currency, the investor at his or her discretion, may make direct payment to the seller/shareholder or remit/transfer it to the seller's bank account.
When acquiring existing shares, it is not necessary to file articles of incorporation, since the South Korean company has already been lawfully established. The company simply has to register itself as a foreign-invested corporation since a foreigner will now own more than 10 percent of its shares. Registration has to be made within 30 days of the acquisition with KISC or a foreign exchange bank. The following are needed to make the registration:
- · An application
- · The purchase certificate
- · A copy of the court-filed registration of the company
Investment made through other means including corporate M&A, the Act, Chapter 2, Paragraph 7
Herein, the term ¡°other means¡± refers to any of the following circumstances:
- · A foreign investor, who is already a shareholder of a foreign-invested corporation, acquires more shares since the company has increased its capital (without consideration), by means of, for example, a reevaluation of its assets
- · An investor acquires shares of a new corporation that is created in the process of a merger between a foreign-invested company and another
- · entity, due to the fact that he or she already holds shares in one or other of the contracting parties
- · A foreign-invested corporation registered by a foreigner acquires shares from a foreign investor through purchase, inheritance or gift
- · A foreign investor acquires more shares due to, for example, a dividend payment made in shares, which in turn have been generated from the shares he or she already holds
- · A foreigner converts his or her convertible bonds or bonds with warrants into shares.
If any of the above cases is applicable, the foreign investor must report his or her acquisition to KISC or a foreign exchange bank where the investor originally filed the investment application and obtained the investment application form. Report of the acquisition should be made within 30 days.
The uniqueness of the procedures associated with this type of acquisition lies in that the reporting is to be made after acquiring shares, while it should be made in advance in the case of acquiring new or existing shares.
Within 30 days after reporting the acquisition of shares, the investor must report the change in circumstances that resulted in the acquisition of the shares to KISC or the foreign exchange bank where the foreign-invested company was originally registered.
Investment made through long-term loans, the Act, Chapter 2,Paragraph 7
If a foreign investor elects to make an investment through this method, the investment should be made in the form of a loan whose maturity exceeds five years. The Act treats the loans meeting this term requirement as foreign investments.
Thus, the investor must file an application for the investment prior to extending the loan. The investor or his/her agent should file an investment application to KISC or a foreign exchange bank. When the filing is completed, then the foreign-invested company can access the loan.
Once payment of the loan is complete, the recipient company must submit to KISC or the foreign exchange bank where the application was originally filed and a report that states in detail how the payment(s) were made.
Source : KT&I - mars 2003
¤ TYPES OF FOREIGN DIRECT INVESTMENT
The following is the third installment in a yearlong, bi-monthly series that attempts to answer frequently asked questions related to foreign direct investment. - Ed.
Q) What kind of different types of FDI are there?
A) In general, there are four types of foreign direct investment (FDI). The first type is participation in the capital increase of a domestic company (including foreign-invested companies) or the acquisition of new shares by establishing a new corporate entity (individual or joint venture).
The second type involves the reacquisition of existing shares, that is, when foreigners acquire the shares of domestic or foreign-invested companies from domestic shareholders.
The third type of FDI takes the form of long-term loans, which means that parent companies in their home countries extend long-term loans to foreign-invested companies with maturity of more than five years.
The fourth type includes shares acquired from a company as a result of an M&A. This includes: 1) Shares acquired through an increase of free capital in foreign-invested companies; 2) Shares acquired from a reorganized company after a merger; 3) Shares acquired from a foreign-invested company through purchase, inheritance, capital increase or donation from a foreign investor; 4) Shares acquired through dividends from prior investments; 5) Shares acquired through the transformation, acquisition or exchange of convertible bonds, exchangeable bonds or depositary receipts.
Q) Does the Labor Standards Act apply to all businesses?
A) In short, yes. As per Article 10, Paragraph 1 of the Labor Standards Act, "This Act shall apply to all businesses or workplaces in which five or more workers are ordinarily employed." Employers with less than five employees, however, are not totally exempt from the Act. For example, regulations outlined in the Act regarding holidays, vacations, maternity leave, accident compensation, and warnings for dismissal also cover employers with less than five employees.
The term "ordinarily employed" in this sense means that at least five employees must be continuously employed, and this criterion is to be evaluated objectively based on commonly accepted social standards. Businesses or workplaces that employ workers on a daily or temporary basis may be judged to have these workers included in the evaluation of having at least five workers ordinarily employed.
Accordingly, even if the number of workers are at times less than five, such businesses will be subject to the Labor Standards Act when the number of workers is commonly considered to be five or more.
For further information with regards to the different types of FDI, contact Cha Jin-yong at 02-3460-7552 or email: chajy@kotra.or.kr. For further information with regards to the Labor Standards Act, contact Jeong Suck-yoon at 02-3460-7557 or email suck-q@hanmail.net. - Source : Korea Herald - 05/03/2003
¤ MORE TAX BENEFITS DUE FOR FOREIGN COMPANIES
The Korean government is stepping up efforts to create a better tax environment for foreign companies and employees residing here in a bid to attract more foreign direct investment.
The National Tax Service said yesterday that it has decided to reduce the amount of tax-filing paperwork required of foreign corporations.
Starting this month, foreign enterprises operating in Korea do not have to submit summarized income statements to tax authorities when paying corporate income taxes.
To be eligible for such a benefit, a foreign firm's international transactions must account for less than 1 billion won, of which service transactions must be less than 100 million won, the tax office said.
About 51.8 percent of foreign enterprises amounting to 1764 companies of 3407 foreign firms registered in Korea are expected to benefit as a result of the paperwork-filing reduction guidelines, the office said.
In addition, foreign companies are no longer required to receive prior approval from regional tax authorities when transferring earnings overseas by wire.
Meanwhile, salaried foreign employees working in Korea may also receive tax deductions for educational and living expenses if proof of such expenses is submitted to tax authorities.
Some foreign salaried workers have had difficulties receiving tax deductions on educational and living expenses in the past, as such costs were not itemized in their annual income statements.
As a result, the government has decided to revise the current taxation law to allow salaried foreign workers to receive more tax deductions if they simply provide proof of such expenses.
Starting this year, the government has raised the tax-deduction ceiling for foreign workers to 40 percent of a worker's annual income from the previous 20 percent.
Source : Korea Herald - 07/03/03
¤ FOREIGN FIRMS ELIGIBLE FOR TAX INCENTIVES
Q) What types of FDI businesses are eligible for tax incentives?
An objective of the Special Tax Treatment Control Law is to reduce or exempt various taxes (corporate, income, acquisition, registration, property, comprehensive land tax, etc.) of those foreign-invested companies that are vital for strengthening the competitiveness of domestic industries. In general, businesses carrying advanced technology or service businesses supporting domestic industry are eligible for tax incentives if certain criteria are met.
Businesses carrying advanced technology include all industrial support services that have high value-added and positive influence on the development of other industries such as the manufacturing sector. Thus, they are considered as business necessary for increasing the international competitiveness of domestic companies and include technology related to database management and computer operations, software development and production technologies, automated management systems as well as technology related to e-commerce.
Secondly, high-technology businesses that are still underdeveloped in Korea and would therefore help to improve the competitiveness of the domestic industry are also eligible. Among others, they include computer manufacture and design (above 32Bit), the manufacturing of computer memories, input'soutput devices, other appliances and accessories as well as broadcast's wireless devices and their core elements. For a complete list of eligible businesses for tax incentives, please visit www.investkorea.org.
Q) What environmental laws must be followed when setting up a new factory?
If the factory location site is larger than 150,000 sq. meters, an evaluation of the potential effects on the environment must be conducted. As stipulated in the Act on the Utilization and Management of National Territory, even if the factory location site is less than 150,000 sq. meters, consultation on its potential effects on the environment must be carried out if a change in the usage of the area is planned.
Furthermore, permission to set up disposal facilities that have effects on air, water, noise and vibration must be granted by the city or provincial governor before starting to build a factory.
In addition, preventive measures have to be undertaken and necessary facilities set up in order to meet disposal standards and the maximum extent of permitted waste. After their set up, the operation of disposal facilities must abide by the Air Quality Preservation Act, Water Quality Preservation Act and the Noise and Vibration Control Act.
Also, commencement of operation of both the preventive measures as well as disposal facilities must be notified to the relevant authorities.
For further information about tax incentives, contact Cha Jin-yong at 02-3460-7552 or chajy@kotra.or.kr, and about new factories, Park Byung-ryul at 02-3460-7567 or 9456789@kotra.or.kr.
Source : Korea Herald - 12/03/03
¤ FOREIGN INVESTOR WEB SITE OPENS
Woori Bank yesterday opened an exclusive Internet Web site for foreign investors, the first of its kind in Korea. The site (www.woorifdi.com) suggests various investment alternatives and offers consulting on Korean laws and regulations. Foreign investors can receive investment information in real time on the site.
The information, available both in Korean and English, gives guidance for foreign direct investment, how to file related documents and provides financial services.
Special services provided by the company include legal and tax consulting and manuals for the company operations, including overseas remittances and export and import transactions. Advice on procuring financing and loans is also available through the Web site. Users are encouraged to organize online communities to strengthen consumer solidarity.
A Woori Bank official said the site's quick feed back is designed to attract foreign investors to Korea. - Source : Joong Ang Ilbo - 12/03/03
¤ SAMSUNG MISE SUR LE WIFÏ
C'est sans doute l'un des premiers produits de convergence, ce concept autant marketing que technologique. Le Centrino, le nouveau processeur d'lntel lancé il y a trois jours, devrait équiper nombre d'ordinateurs portables en leur offrant une plus grande autonomie (en réduisant la consommation des batteries de 45 %) et surtout une ouverture vers la communication sans fil, avec la norme WiFi, intégrée directement sur la puce. Il suffit de se trouver près d'un " hot spot ", une zone qui autorise les connexions par ondes radio, pour se connecter sans autres formes de procédures, à lnternet.
Samsung entend profiter du Centrino pour accroître sa présence sur le marché. "Nous avons dès le début décidé de jouer à fond la carte du Centrino qui représente une véritable technologie de rupture, explique Michael Azria, chef de produit Notebook chez Samsung. Sur les cinq produits que compte la marque, quatre seront équipés du Centrino."
Les portables y gagnent. Fini le modem. Exit les câbles. "Le Centrino fait entrer le PC dans l'ère du nomadisme, explique lsabelle Flory, responsable des ventes grand public d'lntel. C'est une promesse tenue de liberté." Pour l'occasion, Samsung a mis au point une nouvelle batterie plus légère qui laisse jusqu'à 4 h 30 d'autonomie. Même le lecteur- graveur DVD a été revu pour devenir plus fin 9,5 mm d'épaisseur, record mondial ! Du coup, les portables gagnent en légèreté et en finesse. Samsung a décidé de s'engouffrer dans ce segment très dynamique des Notebook qui "a progressé de 17 % l'an dernier rappelle Cyril Giraudat, son directeur marketing. " Il équivaut à peu près à celui du téléphone portable. " En France, les portables détiennent 25 % du marché de l'informatique, contre 40 % en Asie. Une marge de progression qui fait rêver. - Albert ZENNOU - Source : Le Figaro - 17/03/03
¤ SAMSUNG TO INVEST W1.2 TRIL. IN 6G TFT-LCD LINE
Samsung Electronics, the world's largest memory chipmaker, announced yesterday a decision to invest 1.22 trillion won ($1.02 billion) into building a sixth-generation TFT-LCD (thin-film transistor liquid-crystal display) production line at a production facility currently under construction in Cheonan, North Chungcheong Province.
At a total cost of 1.29 trillion won, the production line for 1100 x 1300mm TFT-LCD monitors will have a monthly output of 60,000 units initially upon its activation scheduled for first half of 2004.
Samsung said that the completion of the new 6G production line will increase its overall monthly capacity to a total of 160,000 units that includes the monthly output of its fifth-generation production line that is capable of producing 100,000 1100mm x 1250mm TFT-LCD units a month.
The fifth-generation production line has been operational since September of last year.
Samsung said that it will also focus on producing upscale, 17-inch or larger LCD panels for monitors and televisions. Heightened demand for large-screen monitors and televisions has paved the way for stepped up production plans at Samsung facilities, the electronics firm said.
Samsung's latest investment plan is regarded as a move to secure the No. 1 spot in the global market for LCD monitors. It is a market that has expanded by over 50 percent in size from 32 million units last year to 49 million units this year.
The firm has remained the No. 1 midsize and large TFT-LCD manufacturer in the world for five straight years since 1998.
Samsung is currently reviewing a plan for its seventh-generation production line to be built on a 600,000 pyeong (1.98 million square meters)-large complex in Asan. (angiely@koreaherald.co.kr) By Lee Joo-hee Staff reporter - Source : Korea Herald - 26/03/03
¤ BASF CHOOSES KOREAN SITE FOR NEW BIOTECH OPERATION
BASF AG has selected Gunsan as an international manufacturing and research hub for its biotech operation, Yoo Chong-yul, 60, the retiring chairman of BASF's Korean operation said yesterday.
"BASF AG plans to use its operation in Korea not only as a manufacturing base but also as a global hub for research and development," M. Yoo said.
The Germany-based chemical conglomerate would be the first multinational firm to establish a strategic production and research center in Korea after Volvo Korea. The decision of BASF to locate its strategic hub in Korea is expected to translate into a symbolic boost for the government's plan to develop Korea into a business center in Northeast Asia.
BASF is reportedly considering locating an R&D center in Daedeok Science Park in South Chungcheong province as a part of its global strategy.
BASF aims to complete construction of a factory in Gunsan in October, which will produce 3,000 tons of Vitamin B2, a raw material for medicine and animal feeds, per year. This will be the first Vitamin B2 factory in Korea. BASF will seek approval of its manufacturing process from the Food and Drug Administration of the United States.
The chemical firm will also complete in September construction of a factory in Yeosu that will manufacture 140,000 tons of toluene di-isocyanate, used to make plastics.
BASF plans a new investment of $400 million, following an investment of $1.62 billion in Korea since the end of 2001.
"In terms of experience and proficiency in fermentation related technologies, BASF considers employees at Gunsan factory the best in the world," Mr. Yoo said.
Mr. Yoo said incoming chairman, Jurgen Hambrecht, related these decisions to the former minister, Shin Kook-hwan, during his visit to Germany last November. - Source : Joong Ang Ilbo - 11/03/03
¤ BASF CONSIDERS OPENING BIOTECH R&D CENTER HERE
Germany-based chemical giant BASF is reportedly reviewing the possibility of opening a global biotech research and development center here.
According to BASF Korea, its headquarters in Germany recognizes that Korea has globally competitive technology for fermenting vitamin and so it is considering using its production line in Kunsan, South Cholla Province, as a global bio-tech R&D center focusing on fermenting vitamins.
It added that BASF is also building a new plant for the production of 3,000 metric tons of vitamin B2 per year at its site in Kunsan.
When the plant goes on-stream in 2003, the Kunsan site will also become a global center of the fermentative production of fine chemicals. - Source : Korea Herald - 12/03/03
¤ ELEVAGE EN COREE
- Secteur bovin : 2002 a marqué un tournant dans le secteur des bovins à viande. Les éleveurs ont bénéficié de prix favorables pour les bovins de race locale Hanwoo et ont augmenté leur cheptel pour 2003. La viande bovine réfrigérée d'importation a connu une année record qui a compensé la pénurie en viande bovine Hanwoo.
- Secteur porcin : Pour les éleveurs de porcs, 2002 a été une année de montagnes russes. Les espoirs de voir reprendre les exportations de viande de porc vers le Japon au second trimestre 2002 ont été anéantis par l'apparition de cas de fièvre aphteuse en mai et de cholera en octobre. Le gouvernement ayant décidé de vacciner contre le cholera, les exportations vers le Japon pourront reprendre dans le meilleur des cas fin 2003. - Source : CFCE - 28/02/03
¤ LE REMPLACEMENT DES INTERIEURS DES RAMES DE METRO COUTERAIT 2,17 MD USD
2,17 Md USD (2600 Md Won) : selon Rotem, constructeur de matériel roulant, c'est le coût du remplacement des actuels intérieurs de toutes les rames de métro du pays et des trains de banlieue de Séoul par des intérieurs en matières non inflammables. Le coût se divise par région en 2160 Md Won pour le métro de Séoul et la province de Gyeonggi, 243,6 Md Won pour Busan, 112,2 Md Won pour Daegu, 110 Md Won pour Incheon et 7,8 Md Won pour Gwangju. Ces estimations chiffrées ont été demandées aux industriels du secteur après l'incendie meurtrier du métro de Daegu. - Source : OANA -04/03/03
¤ POSCO SIGNS AUTOMOTIVE STEEL ACCORD WITH SALZGITTER
An agreement has been signed between POSCO and Salzgitter AG to jointly develop automotive steel, according to POSCO officials Thursday.
Under the agreement signed on Feb. 26, POSCO and the German steelmaker will cooperate to develop high-end steel products for vehicles and exchange relevant technologies over the next four years. Source : Yonghap News - 06/03/03
¤ LE GROUPE LG VA CREER UN HOLDING
LG Corp. Le groupe LG a annoncé dans la journée de vendredi la création d'un holding qui contrôlera la plus grande partie de ses activités non financières et qui devrait apporter plus de clarté au niveau du gouvernement d'entreprise. Cette décision intervient peu après la nomination du nouveau président du deuxième conglomérat sud-coréen, Roh Moo-hyun, et alors même que d'autres conglomérats de l'île se trouvent dans le collimateur de la justice pour des transactions présumées illicites.
Le groupe, dont le chiffre d'affaires de l'exercice 2002 est estimé à quelque 112.000 milliards de wons (87 milliards d'euros) créera LG Corp le 1er mars, une structure qui chapeautera 34 sociétés. LG a également annoncé son intention de se défaire de LG Cable et de trois autres entreprises d'ici à la fin de l'année en cours. Parmi les principales sociétés du conglomérat figurent le fabricant de téléphones mobiles et d'équipements grand public LG Electronics ainsi que le chimiste LG Chem. - Source : Les Echos - 03/03/03
¤ LG.PHILIPS LCD ETUDIE LA POSSIBILITE DE FAIRE SON ENTREE EN BOURSE
Opérant sur un marché des écrans a cristaux liquides particulièrement concurrentiel et consommateur de "cash", LG. Philips LCD a entamé des discussions avec des banques afin de préparer une possible entrée en Bourse qui pourrait lui apporter de l'ordre de 1 milliard de dollars.
Selon l'agence Bloomberg, les représentants de la société commune 50-50 entre Philips et LG Electronics ont engagé jeudi à Séoul des négociations avec plusieurs grandes institutions financières dont ABN AMRO, JPMorgan Chase, Morgan Stanley ou encore UBS Warburg. Ces établissements n'ont pas confirmé la tenue de ces discussions mais les actionnaires de la société commune n'ont pas exclu l'éventualité d'une telle opération. Chez Philips, notamment, on indiquait vendredi que la société commune étudiait différentes options de financement, l'introduction en Bourse constituant une solution parmi d'autres. "Nous n'avons pas pris de décision à ce jour", souligne cependant un porte-parole du groupe d'Amsterdam.
LG. Philips LCD, qui réalisait l'an dernier un chiffre d'affaires de l'ordre de 2,7 milliards d'euros, est crédité par la société d'études IDC d'une part de 12,9 % d'un marché mondial des écrans à cristaux liquides (LCD) estimé à 17,4 milliards de dollars en 2002. Ce secteur est dominé par un autre coréen, Samsung, qui détiendrait 39 % du marché mondial, selon la même source. Face à l'augmentation de la demande de LCD pour les applications dans l'informatique, la téléphonie mobile et l'électronique grand public, les besoins d'investissements deviennent critiques pour les leaders de ce marché, soumis à une nouvelle pression concurrentielle de sociétés moins connues, essentiellement d'origine taïwanaise.
LG. Philips LCD dispose pour l'heure d'une seule unité de production, située à Kumi, en Corée. La construction d'une nouvelle usine dit "de cinquième génération " destinée à la production d'écrans à matrice active représente actuellement un investissement de l'ordre de 1,2 milliard de dollars. Or, compte tenu de l'état d'endettement de Philips (plus de 5 milliards d'euros à la n de 2002) et des ressources relativement limitées de LG Electronics, l'introduction en Bourse pourrait constituer la solution la plus logique. R.M. - Source : Les Echos - 03/03/03
¤ LG.PHILIPS LCD OPENS NEW ADVANCED TFT-LCD PRODUCTION LINE
LG.Philips LCD Co., Ltd., a joint venture between LG Electronics and Royal Philips Electronics NV, Tuesday set in motion yet another fifth-generation assembly line for flat-panel displays, known as TFT-LCDs (thin-film transistor liquid-crystal displays), according to company officials.
The so-called "P5", coming after the successful debut of "P4" in May last year, is designed to produce TFT-LCDs measuring 17 or more inches diagonally for desktop monitors and LCD TVs. - Source : Yonhap News - 18/03/03
¤ SAMSUNG VEUT SEDUIRE LES PROFESSIONNELS
Bien implanté dans l'électronique grand public, le constructeur espère devenir un leader mondial de l'informatique d'entreprise en 2006.
En quelques années; le constructeur coréen Samsung est passé d'une honnête notoriété dans les pays du Sud- Est asiatique à une reconnaissance quasi mondiale. Cette transformation, Jacques Mollet, vice-président de Samsung Electronics France, l'attribue au choc subi par les Coréens lors de la crise économique de 1997. " Les Coréens voulaient montrer qu'ils étaient capables de réagir. C'est pourquoi ils ont beaucoup investi en recherche et développement pour réaliser des machines de qualité, capables de rivaliser avec les grandes marques du marché. " Une stratégie qui a porté ses fruits. Car outre les semi-conducteurs, où il occupe une place prépondérante, Samsung est devenu en quelques années le troisième fournisseur mondial de téléphones portables.
Aujourd'hui, l'entreprise coréenne veut rééditer le même exploit sur des segments plus professionnels, comme les micro-ordinateurs portables et certains périphériques informatiques à fort potentiel de croissance (imprimantes et écrans plats).
Design. Pour ce faire, Samsung a travaillé aussi bien sur le design des objets que sur leur technoIogie. Ainsi, le constructeur coréen a été l'un des premiers à annoncer un micro-ordinateur portable équipé de la nouvelle puce d'Intel, Centrino.
Et les objectifs définis par les dirigeants de Samsung à leurs responsables de filiales sont suffisamment clairs - "le marché des portables est stratégique pour Samsung" - pour comprendre que le constructeur coréen est bien décidé à tailler des croupières aux Toshiba, HF et autres IBM.
Du côté des écrans plats, l'offensive est encore plus marquante du fait que le marché classique (celui des tubes cathodiques) s'essouffle et que tous les fournisseurs se ruent vers les écrans LCD et Plasma. Quant au marché des imprimantes et de leurs corollaires (les multifonctions qui font fax, imprimantes, copieurs, scanneurs), les objectifs sont là aussi très ambitieux " Etre le numéro un en 2006. " Un discours qui risque de se heurter néanmoins à la réalité du marché puisque, si Samsung est déjà présent sur certaines zones émergentes (Ukraine, Chine), sa légitimité dans le reste du monde reste à prouver. Florence Puybareau - Source : la Tribune - 19/03/03
¤ SAMSUNG ACCROIT SES INVESTISSEMENTS DANS LES ECRANS PLATS
Samsung Electronics a annoncé mardi l'investissement de 960 millions de dollars (898 millions d'euros)supplémentaires sur deux ans dans son usine d'écrans plats actuellement en construction en Corée du Sud.
Le plus grand fabricant mondial d'écrans TFT-LCD de moyenne et grande taille a déclaré qu'il entendait répondre ainsi à unedemande en forte augmentation, que devrait notamment alimenter le marché des ordinateurs.
Les écrans TFT-LCD (Thin Film Transistor - Liquid Cristal Display) sont de plus en plus utilisés pour les ordinateurs et lestélévisions parce qu'ils prennent moins de place que les écrans à tube cathodique et ne tremblent pas.
"Nous dépenserons 1.200 milliards de wons pour fabriquer la sixième ligne de TFT-LCD afin d'accroître la production destinéeaux téléviseurs à grand écran et aux ordinateurs", a affirmé le géant de l'électronique dans un communiqué.
Samsung, qui affronte la concurrence du sud-coréen LG.Philips LCD, du japonais Sharp et du taïwanais AU Optronics a déjà investi 66,1 milliards de wons dans une ligne de production d'écrans qui devrait être opérationnelle au premier semestre 2004.
Cet investissement de 1.200 milliards de wons s'ajoute au projet d'investissement de 6.000 milliards de wons que la société aannoncé plus tôt dans l'année. Samsung n'a pas précisé combien de ces 1.200 milliards de wons seront investis en 2003.
Samsung, qui envisage de construire une septième ligne de production début 2004, estime que la demande globale pour les écransTFT-LCD devraient atteindre 89 millions d'unités en 2003 contre 66 millions en 2002. - Source : Reuters - 25/03/03
¤ KIA TO INCREASE EXPORTS TO EUROPE BY 26 PERCENT
Kia Motors said yesterday that it will focus on raising its exports to Europe this year by 26 percent for a total of 126,000 vehicles.
The automaker will take over its dealer networks in five European countries, including Austria, Hungary and Britain, from sales agencies and handle sales directly through wholly-owned subsidiaries. It is also going to increase the number of dealers in those nations.
In addition, Kia plans to make more investment in its after-sale service operations and set up hot lines to respond to various technology-related inquiries from customers.
The firm will hold a two-day meeting of some 1,100 dealers from 20 countries in Sevilla, Spain, and plans to introduce its new large sedan, Opirus, at the Geneva Motor Show which opens on March 4. Kia intends to launch European sales of the new luxury model in June. - Source : Korea Herald - 01/03/03
¤ VIVENDI ENVIRONNEMENT POURSUIT SON PARI ASIATIQUE
Le groupe français veut continuer à se développer en Asie du Sud-Est, notamment en Corée, en Chine ou au Japon.
Le pari était risqué mais il a été tenu. En 2000, en pleine crise asiatique, les dirigeants de la branche eau de Vivendi Environnement (VE) ont saisi l'opportunité de s'implanter en Corée du Sud, en rachetant les unités de traitement d'eau du complexe pétrochimique de Hyundai Petrochemical. Désireuse d'engranger des liquidités, cette société proposait d'externaliser son service de fourniture d'eau pendant vingt ans. Après quelques hésitations, les dirigeants de VE acquièrent les installations pour 125 millions de dollars (117,9 millions d'euros). " Nous avons profité de la conjoncture pour entrer sur un marché difficile à pénétrer et nous avons eu raison", se félicite aujourd'hui Gérard Mohr, directeur général délégué de Vivendi Water.
En 2002, les contrats industriels coréens représentent un chiffre d'affaires annuel de 130 millions d'euros, soit le plus important montant enregistré dans un pays étranger auprès des industriels par la filiale d'eau. Celle-ci a aussi signé en 2001 un contrat auprès d'Hynix Semiconductors, prévoyant notamment la production d'eau ultra-pure sur trois sites du fabricant de mémoires. Ces activités ont un taux de rentabilité interne au moins égal à 15%. En outre, le savoir-faire démontré auprès des entreprises commence à porter ses fruits auprès des villes.
- Collectivités locales : Grâce à une récente loi autorisant les délégations de services publics au privé, Vivendi Water a fait son entrée fin 2001 sur le marché sud-coréen des collectivités locales, en concluant une négociation avec la municipalité d'Incheon. La filiale de VE va construire avec Samsung, d'ici à fin 2004, deux installations de traitement des eaux usées, puis les exploiter pendant vingt ans. Désormais, la compagnie veut aller plus loin en prenant en charge la distribution d'eau potable des villes. Un premier contrat de délégation est espéré cette année avec une commune de 400 000 habitants.
Pour VE, ces perspectives de développement peuvent être transposées à toute l'Asie du Sud-Est en particulier en Chine, à Hong-Kong ou au Japon. " Les taux croissance sont extrêmement importants avec un doublement du chiffre d'affaires tous les deux ans sur la zone ", estime le président, Henri Proglio. En Asie (hors Inde et Océanie), les ventes ont atteint l'an dernier 600 millions d'euros soit 2 % de l'activité globale. Le directeur général, Jérôme Contamine, estime qu'il est " raisonnable de penser que cette zone représentera 8 % à 10% du chiffre d'affaires de VE à la fin de la décennie ".
Christophe Canton - Source : La Tribune - 20/03/03
¤ RENAULT SAMSUNG TURNS PROFIT IN JUST TWO YEARS
Renault Samsung Motors reached the break-even point in just two years after its inauguration, posting a net profit of 166 billion won (about $135 million) for fiscal 2002, the automaker said.
The French-Korean automaker, launched in September 2000 as a result of Renault's acquisition of the bankrupt Samsung Motors, recorded 1.77 trillion won in revenues and annual vehicle sales of 117,087 units, its president & CEO, Jerome Stoll, said.
"In 2002, Renault Samsung outperformed its original sales target by 32 percent, garnering 9.4 percent of the Korean auto market. We have also advanced our schedule for the break-even point by two years," Stoll said in a press conference Monday evening.
"On the strength of the astounding success, Renault Samsung aims to expand its sales by 16.2 percent to 136,000 units this year, or a market share of 11.4 percent," said, president & CEO of the company.
He revealed that the automaker is to unveil upgraded models for its popular SM5 and SM3 sedans in the second half of this year before introducing sport utility vehicle and luxury sedan models by 2005 or 2006.
To the end, Renault Samsung is planning to spend 120 billion won on R&D activities this year, he said, disclosing a plan to build a second auto plant by 2006 in Korea or abroad.
In a related move, the company is to recruit about 800 new employees, including 100 engineers, this year, sharply reinforcing its design and R&D centers.
Stoll also unveiled the company's long-term plan calling for an annual output of 500,000 units by 2010. Coping with the rising orders, Renault Samsung has introduced a two-shift system for its Busan factory effective Feb. 10 and embarked on a bid to expand its annual output to 240,000 units. (cmyoo@koreaherald.co.kr) - By Yoo Cheong-mo Staff reporter - Source : Korea Herald - 12/03/03
¤ RENAULT-SAMSUNG VISE UNE HAUSSE DE SON CHIFFRE D'AFFAIRES
Renault, qui a pris en septembre 2000 le contrôle de l'ancienne filiale automobile du groupe Samsung, et y détient actuellement une participation de 70,1% peut être satisfait. Renault Samsung Motors, l'un des plus petits constructeurs automobiles de Corée du Sud, a déclaré mardi viser pour 2003 un objectif de chiffre d'affaires de 1.970 milliards de wons (1,59 milliard de dollars), soit une hausse d'environ 10% par rapport à l'année précédente. Samsung précise en même temps avoir atteint le point d'équilibre l'année dernière, c'est-à-dire deux ans plus tôt que prévu. Son chiffre d'affaires de l'exercice 2002 a atteint le niveau record de 1.780 milliards de wons, soit une hausse de 60% par rapport à 2001, grâce à la vigueur des ventes de ses berlines SM5 et SM3, toutes deux issus de modèles Nissan. - Source : autoactu.com -11/03/03
¤ SEWON ET WAVECOM RENFORCENT LEUR PARTENARIAT COMMERCIAL
Le fabricant coréen de téléphones portables confirme une commande à court terme de 150000 modules de communication sans fil
Wavecom SA et Sewon Telecom Co., Ltd. annoncent aujourd'hui un accord visant à renforcer le partenariat commercial à long terme entre les deux sociétés. Selon l'accord, Sewon, l'un des principaux fabricants sud-coréens de téléphones portables CDMA et GSM, intégrera la technologie sans fil de Wavecom dans quatre nouvelles lignes de téléphones portables, qui seront lancées courant 2003.
A court terme, Sewon a passé une commande de 150 000 modules de communication sans fil, à livrer au cours du premier trimestre 2003. Les modules seront intégrés à la gamme de téléphones portables SG-1200 de Sewon, modèle lancé en novembre 2002, qui est principalement vendu en Chine.
"Nous nous félicitons de travailler avec Wavecom, qui nous apporte une solution fiable et facile à intégrer, nous permettant d'aller vite et de mettre sur le marché nos produits au moment où la demande existe", déclare Jason Lee, Executive Vice President Ventes & Marketing de Sewon Telecom. "Nous sommes impatients de bénéficier des avantages ajoutés de la nouvelle offre Wireless Open Workshop de Wavecom, et comptons fortement sur Wavecom pour soutenir nos efforts de marketing sur les marchés américains et européens du téléphone portable. Nous sommes heureux de poursuivre ce partenariat à long terme".
"Le marché global du téléphone portable a encore un grand potentiel de croissance et nous partageons la joie de Sewon en constatant le bon accueil fait à leurs téléphones par les consommateurs. Notre collaboration avec Sewon remonte à l'an 2000, et nous sommes heureux de pouvoir continuer à contribuer à leur succès sur le marché très concurrentiel des téléphones portables" souligne Mme Song Mee Hee, Directrice Générale de Wavecom Korea Co., Ltd.
A propos de Sewon Telecom Co., Ltd.: Sewon Telecom est l'un des principaux acteurs sur le marché coréen de la fabrication d'équipement de télécommunications mobiles, et l'une des seules sociétés au monde qui conçoit et fabrique à la fois des téléphones portables CDMA et GSM. Sewon fabrique des téléphones portables sous la marque des distributeurs LG Telecom, KTF et SK Telecom. Grâce à son engagement en matière de recherche, sa propre structure technologique et les témoignages de satisfaction de sa clientèle, Sewon connaît une croissance régulière depuis sa création en 1988. Sewon est également la première société inscrite au KOSDAQ qui livre des portables GSM sur un marché chinois encore émergent.
Source : La Société - 03/03/03
¤ WAVECOM NOMME LE DIRECTEUR GENERAL DE SA FILIALE EN ASIE PACIFIQUE
Wavecom SA (Nasdaq : WVCM ; Euronext Nouveau Marché : 7306) annonce la nomination de Didier Dutronc au poste de Directeur Général de Wavecom Asia Pacific Limited, sa filiale basée à Hong Kong, avec pour mission de poursuivre et de développer toutes les activités de Wavecom en Asie. La croissance du chiffre d'affaires et le développement des relations avec les clients asiatiques seront ses objectifs prioritaires.
Didier Dutronc, âgé de 43 ans, est diplômé en génie électrique de l'ESME de Paris et est titulaire d'un MBA Management de l'IAE de Paris. Il a développé au long de son parcours professionnel une forte compétence commerciale, marketing et management dans des environnements internationaux multiculturels, et plus particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies.
Il débute sa carrière en 1983 chez Analog Devices à Paris. Il rejoint en 1987 Texas Instruments, où il restera 10 ans, d'abord en tant que responsable des Ventes et du Marketing Distribution pour la région EMEA, puis à partir de 1994, en tant que Directeur des Ventes et du Marketing pour le Moyen Orient et l'Afrique.
En 1997, Didier Dutronc rejoint Alcatel Optronics, où il assure le poste de Vice-Président des Ventes et du Marketing à l'international et intègre le Conseil d'Administration. Il met en pratique la stratégie de renforcement des relations avec les clients dans le monde entier et notamment en Asie. En 2000, il est nommé Président et Directeur Général de la filiale Alcatel Optronics Inc, à Dallas, Texas.
Wavecom possède des filiales à Hong Kong (Chine) et à Séoul (Corée), et des bureaux à Pékin (Chine), Tokyo (Japon) et Taipei (Taiwan). La région Asie-Pacifique a représenté 82,2 % des ventes de Wavecom en 2002.
Source : Wavecom - 25/03/03